Utilisateur:Leonard Fibonacci/Convertisseurs de dates

En 2017, nous sommes dans l'année 5778, donc en 71 nous étions en 3831/3832.

Les révoltés ont-ils adoptés le calendrier solaire de 364 jours ? modifier

Cette question pourtant évidente, ne semble avoir été posée par personne. Il y a déjà longtemps que les spécialistes ont noté que toutes les dates dont on pouvait établir la correspondance entre le Calendrier macédonien utilisé par Josèphe et le Calendrier hébraïque correspondaient à ce calendrier comme si le cycle de Méton avait déjà été adopté à l'époque. Ce qui veut probablement dire que le Grand-prêtre qui décidait si l'année devait avoir un deuxième mois Adar (Ve-Adar) se conformait probablement à ce cycle pour ne pas introduire des décalages inutiles avec les sociétés qui utilisaient ce cycle dans leur propre calendrier, dont justement le calendrier macédonien. Les spécialistes notent toutefois qu'il y a une exception pour une date qui concerne Simon Bargiora pendant la révolte. En réalité, il y a une deuxième date qui ne correspond pas. C'est celle de la chute de Jérusalem réputée avoir lieu le même jour que la chute de Jérusalem sous Nabuchonodozor, mais les spécialistes ne prennent pas cette indication au sérieux, alors que si les Zélotes réglaient leur attitude sur l'analyse des textes bibliques comme le faisait la tendance d'Esséniens qui ont caché les manuscrits de la mer Morte et ceux qui ont écrits les Peshers qu'on y a trouvé, il est tout à fait possible qu'ils soient arrivés à la conclusion que puisque visiblement Dieu voulait que Jérusalem soit prise, en la laissant prendre le même jour que celui indiqué dans le texte biblique ils se joindraient au "plan de Dieu". Ces deux dates sont les seules que l'on peut faire correspondre à celle du calendrier hébraïque pendant la révolte et toutes deux ne correspondent pas à ce que l'on pourrait attendre. Il faudrait vérifier si le décalage ne pourrait pas s'expliquer par l'adoption du calendrier solaire de 364 jours au début de la révolte. Le changement de calendrier se rencontre très souvent dans un processus révolutionnaire.

Si ce calendrier solaire de 364 jours a été adopté dès la première année de la révolte (66), en 70 il y aurait eu 6 jours d'écart.

De plus, il est possible que ce calendrier ait été en service pendant quelques années après la défaite et qu'il n'ait été annulé que lors de l'annulation des Dix-huit mesures. En effet, comme pour instaurer ces 18 mesures, il avait fallu « payer le prix du sang », leur annulation a pris plusieurs années car elles étaient défendues par de nombreux "sages". Dans ces conditions, le 14 nisân des années 71 et 72 pourrait avoir été un mardi.

Il n'est d'ailleurs pas impossible que l'instauration de ce calendrier solaire de 364 jours soit l'une des dix-huit mesures instaurées au tout début de la révolte. Ces mesures ne sont pas vraiment citées dans la littérature hébraïque. Certains critiques pensent que c'est parce qu'elles ont été rapidement oubliées, mais il est probable que cela soit lié aux interdits imposés par les Romains après la première révolte et renforcés après les suivantes. Judah ben Bathyra est salué pour son influence depuis Nisibe lorsqu'il vient d'être interdit aux étrangers — et donc à l'empereur — de faire des sacrifices au Temple de Jérusalem et le seul groupe juif qui prônait cette interdiction est la tendance d'Esséniens qui a caché les Manuscrits de la mer Morte près de Qumrân et qui a résisté aux forces romaines lorsque celles-ci ont voulu s'emparer de la place en 68 - 70. D'après Josèphe, cette interdiction est décidée à l'instigation des jeunes prêtres menés par Eléazar, fils de Simon (probablement le Lazare des évangiles attribués à Luc et à Jean, le frère de Martha et de Myriam ben Boethus, dont on parle amplement dans les deux Talmudim et qui est lui aussi appelé Eléazar dans le Talmud en précisant que c'est un frère de Martha) qui se révèle être le chef des Zélotes, avant que Jean de Giscala ne vienne lui contester le leadership en 68. De même les Anciens de Bathyra semblent partager avec cette tendance d'Esséniens le fait d'être attaché à ce calendrier solaire. Il est donc possible que plusieurs des Dix-huit mesures se soient inspirées de cette tendance d'Esséniens, soutenus par ceux de Bathyra, très actifs pendant la révolte comme en témoigne Flavius Josèphe et dont plusieurs sont des Zélotes ou soutiennent des Zélotes. Cela confirmerait que la tendance d'Esséniens qui a caché ces manuscrits au Ier siècle sont les Zélotes, en venant s'ajouter aux nombreuses autres preuves sur cette question.

9 Tevet (70) = 31 décembre 70 ? modifier

Avec ce convertisseur le 9 Tebeth 3831 tombe bien le 31 décembre 70.
Il y a un petit piège car le changement de n° d'année se fait en eloul/tishri comme c'est le cas actuellement, alors qu'à l'époque la nouvelle année commençait le 1er nissan.

  • 9 Tebeth 3830 = 11 décembre 69
  • 9 Tebeth 3831 = 31 décembre 70
  • 9 Tebeth 3832 = 19 décembre 71

Cela se confirme en faisant la conversion inverse : calendrier julien => calendrier hébraïque :

Autre problématique
  • Le même convertisseur donne pour le 14 Nissan 3796 (année commune et régulière) => un correspondance avec le 30 mars 36 (année bissextile) qui tombe un vendredi.
  • De même le 14 Nissan 3830 (année embolismique et régulière) correspond => au 13 avril 70 (année commune) qui tombe aussi un vendredi.
  • Le convertisseur calendrier hébraïque => calendrier julien] donne strictement le même résultat pour la date correspondant au 30 mars 36.
  • En revanche le 14 nissan 3830 ne donne pas le même résultat dans le convertisseur inverse car il considère que l'année 3830 comporte un mois véadar. Le plus curieux que la demande 14 nissan 3830 donne un résultat différent, mais donne aussi une date du calendrier hébraïque = 14 Véadar 3830 (année embolismique et régulière). Mais si on fait avancer cette date avec la fonction "Jour suivant" on arrive au même résultat, mais à ce moment là on serait aussi un autre jour du calendrier hébraïque le 14 sivan 3830. Bref, il faudrait vérifier avec d'autres convertisseurs pour plus de sûreté.

Convertisseur qui ne tient pas compte du décalage dû à la réforme grégorienne modifier

Avec ce convertisseur le 9 Tevet 71 est le 17 décembre 71. Toutefois, je pense que le logiciel ne tient pas compte qu'avant 1582, le calendrier en service était le Calendrier Julien qui comptait toutes les années séculaires comme des années bissextiles, car les autres conversions que j'avais effectuées il y a 3 ans avec un autre convertisseur ne donnait pas un résultat aussi tôt en décembre.

On peut donc supposer qu'il a compté de façon erronée comme étant non-bissextile les années : 100 ; 200 ; 300 ; 500 ; 600 ; 700 ; 900 ; 1000 ; 1100 ; 1300 ; 1400 et 1500. Ce qui fait 12 jours d'erreur. En supposant que le logiciel a fait une telle erreur le 9 Tevet 71 correspondrait au 29 décembre 71 du calendrier julien de l'époque.

Toutefois, suivant les nouvelles règles de calcul instauré en 1582 avec le Calendrier Grégorien, ce sont neuf années bissextiles ont été comptées en trop : en 500, 600, 700, 900, 1000, 1100, 1300, 1400 et 1500 pour remmener la Pâque le même jour de l'année solaire de 325 date du Concile de Nicée qui a instauré les règles du calcul de la date de Pâque. Or ce ne sont pas 9 jours qui ont été rattrapés en 1582, mais 10 jours. Probablement, le nombre de jours de décalage selon les calculs astronomiques, car 1582 n'est qu'à 18 ans de la fin de siècle.

Puisque à ces 10 jours, il faut ajouter les jours des années bissextiles qui ont été comptées en 100 ; 200 ; 300, l'erreur ne serait pas de 12 jours, mais de 13 jours. Le 9 Tevet 71 correspondrait donc au 30 décembre 71 du calendrier julien de l'époque.

Toutefois cela est absolument hypothétique => À vérifier avec plusieurs autres convertisseurs.

Tisha Beav, 9 Av modifier

Flavius Josèphe modifier

Guerre des Juifs, livre VI, IV, 5

La succession des temps amenait le jour fatal, qui fut le dixième du mois de Loos[24 (29 août 70)]. A cette même date le Temple avait autrefois été brûlé par le roi de Babylone[25].

Note no 25: « Ce fut le 10 Ab, suivant Jérémie, 111,12 ; le 7 Ab, suivant II Rois, XXV, 8 ; la tradition juive place ces deux catastrophes au 9 Ab. »

« Quand la flamme jaillit, les Juifs poussèrent un cri qui répondait à leur douleur : ils coururent en foule pour l'éteindre, sans souci de leur vie, sans ménager leurs forces, en voyant se consumer le monument qui avait été jusque-là l'objet de toute leur vigilance. »

Convertisseurs modifier