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Nicolas Bonneau, né en 1973 à Niort (Deux-Sèvres), est un auteur, conteur, comédien et metteur en scène français.
Biographie
modifierIl passe son enfance à Chavagné, dans le sud des Deux-Sèvres. Passionné très tôt par le théâtre découvert sur les bancs du Lycée Jean Macé à Niort, il fonde le Théâtre d'Alice à Nantes en 1998, avec Nicolas Marjault tout en poursuivant une licence d'Histoire.
En 1997, il crée son premier spectacle, Trac en Stock, spectacle d'auto-fiction co-écrit et mis en scène avec Nicolas Marjault[1].
En 2000, Il intègre la compagnie de théâtre forum Entrée de Jeu à Paris, dirigée par Bernard Grosjean où il pratique l'improvisation, le théâtre social et politique.
Il découvre le monde du conte et des conteurs lors d'une résidence d'écriture pour le spectacle Fil de fées (avec Nadine Walsh, Alexa Sicart, Karine Gagnon) à Montréal (Québec). Il s'installe à Montréal en 2003 et apprend l'art du conteur auprès de la conteuse Claudette Lheureux. En arpentant les scènes ouvertes, il crée notamment À la recherche de Leonard Cohen[2], publié par Planète Rebelle.
De retour en France et dans les Deux-Sèvres en 2005, il crée Sortie d'Usine en 2006, collectage sur le monde ouvrier et notamment sur la figure de son père, qui va le révéler au public et marque son identité artistique entre récit, théâtre, collectage, art du conteur, seul en scène.[3]
Il crée la compagnie La Volige en 2007 qu'il dirige depuis 2020 avec Fanny Chériaux dite Fannytastic et qui produit ses spectacles. Entre 2007 et 2015, il fait également partie de Ici Même productions (aujourd'hui CPPC) à Rennes et ses créations sont présentées lors du festival Mythos.
Ses spectacles sont ancrés dans le réel et le théâtre documentaire et s'inscrivent dans le théâtre récit: Sortie d'Usine, Inventaire 68, Ali 74, Fait(s) Divers, Les malédictions, Qui va garder les enfants?[4], Looking for Alceste, Mes ancêtres les gaulois, Monte-Cristo[5] (ce dernier présenté plus de 130 fois sur les saisons 202262023 et 2023-2024, entre la France, la Suisse et la Belgique[6].).
Il a d'abord été publié aux éditions Paradox, puis aux éditions Lansman et contribue régulièrement à la revue La Grande Oreille.
En 2019, il participe à une conférence à la Bibliothèque Publique d'Information du centre Pompidou, sur la particularité de son travail sur le thème Dire le monde: le conteur témoin[7] animé par le journaliste culturel Thierry Voisin. En 2020, le podcast Ratures animé par Cécile Strouk dresse son portrait.[8]
Il participe en 2023 à la rencontre organisé par l'Agence Régionale de Nouvelle Aquitaine avec la chercheuse Valérie Jousseaume pour un "nouveau récit pour les campagnes"[9] au Théâtre Jean Lurçat, scène nationale d'Aubusson.
Il a été également le directeur artistique du festival Traverse![10] de 2019 à 2021, festival des arts de la parole qui se déroule autour de Saint-Maixent, dans le Haut-Val-de-Sèvre, au mois de juin et juillet.
- « MARJAULT Nicolas - Geste Editions - Editeur, diffuseur et distributeur de livres », sur www.gesteditions.com (consulté le )
- « « À la recherche de Leonard Cohen » par Nicolas Bonneau | Éditions Planète rebelle », sur www.archives-planeterebelle.ca (consulté le )
- « Conteur électrique », sur Tranzistor, (consulté le )
- « Au Théâtre de Belleville, Nicolas Bonneau mêle l’intime et le politique pour une galerie de portraits de femmes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Youness Bousenna, « Euthanasie, prostitution, Monte-Cristo, … nouveaux coups de cœur de "Marianne" au Festival d’Avignon », sur www.marianne.net, (consulté le )
- « Monte-Cristo, adaptation scénique du roman de Dumas pour les ados à voir au Centre culturel d’Uccle », sur RTBF (consulté le )
- Bibliothèque publique d'information et Bpi, « Dire le monde : le conteur témoin », (consulté le )
- Cécile Strouk, « Nicolas Bonneau », sur L'Œil d'Olivier, (consulté le )
- « Revivre la conférence - rencontre », sur L'A. Agence culturelle Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
- La Nouvelle République, « En Haut Val de Sèvre, le festival Traverse ! à la croisée des chemins », sur La Nouvelle République, (consulté le )