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Intérêts
modifierPhysique
modifier- La lumière: physique et physiologie.
Philosophie
modifierJe suis très attaché à la liberté, mais je ne peux même pas concevoir ce qu'est le libre arbitre. Cette contradiction me consumme littérallement. Je doit absolument résoudre ce dilemme en premier.
La lecture des articles directement liés: Histoire de la notion de liberté, déterminisme, causalité, liberté, libre arbitre, hasard, etc. montre un problème philosophie de première importance, et qui, depuis toujours, divise en deux camps les philosophe, sinon l'humanité.
Avant d'avoir pris conscience du déterminisme universel, de sa nécessité, j'ai vécu jusqu'à l'age de vingt ans dans l'insouciance de la liberté. Je pourrai peut-être concilier l'inconciliable. A cette fin, d'autre liens me paraissent essentiels. : moi, imagination, etc.
Données personnelles
modifierMon bac à sable.
modifierdate | ||
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J'admet pour opinion première, celle commune aujourd'hui, celle de mon enfance, celle d'une liberté totale, dont les contrainte extérieur reserrent leurs étreintes dès les premières années de l'enfance, mais dans ce carcan, le moi reste tout puissant. | origine | |
La genèse et le Péché originel | date | |
env. 460-370 av. J.-C | C'est Démocrite d'Abdère qui jette le trouble le premier. Le grand-oncle de l'atome qui admet le primat de la raison sur les sens, conçoit une cosmologie déterministe gouvernée par des forces créatrices aveugles. | |
L'Éthique d'Épicure est exposée dans la lettre à Ménécée.
L'atomisme de Démocrite implique la négation du libre-arbitre. Et s'il est nécessaire que nous agissions comme nous le faisons, nous ne sommes pas responsables de nos actions. C'est pourquoi nous avons vu qu'Épicure avait introduit le clinamen. Il pense également que nous pouvons contrôler les déterminations physiques. Cela introduit d'étranges contradictions dans sa doctrine. Mais, à l'inverse, le déterminisme aboutit à l'absence de décision et se réfute lui-même. Le déterminisme, expliquant tout par des mouvements atomiques, nie le rôle explicatif d'une causalité psychique de la croyance ou de la volition. Or, bien qu'Épicure soit atomiste, il ne tient pas le déterminisme comme moralement inacceptable. Il faut donc que les propriétés phénoménales et les impressions sensibles aient une réalité causale véritable, de même que le moi et la volonté. |
env. 340-270 av. J.-C | |
saint Augustin
au concept. « Libre arbitre » (liberum arbitrium en latin) est la contraction de l’expression technique : « libre arbitre de la volonté ». De ce concept forgé par la théologie patristique latine, il n’est pas exagéré d’écrire qu’il fut inventé pour disculper Dieu de la responsabilité du mal en l’imputant à sa créature. Ceci apparaît avec clarté dans le traité De libero arbitrio d’Augustin d'Hippone, fondé sur le dialogue d’Evodius et d’Augustin. Evodius pose le problème en des termes abrupts : « Dieu n’est-il pas l’auteur du mal ? ». Si le péché est l'œuvre des âmes et que celles-ci sont créées par Dieu, comment Dieu n’en serait-il pas, in fine, l’auteur ? Augustin répond sans équivoque que « Dieu a conféré à sa créature, avec le libre arbitre, la capacité de mal agir, et par-là même, la responsabilité du péché ». Grâce au libre arbitre, Dieu reste impeccable : sa bonté ne saurait être tenue pour responsable d’aucun mal moral. Mais n’est-ce pas déplacer le problème sans le résoudre ? Pourquoi Dieu nous a-t-il conféré la capacité de pécher :
La réponse d’Augustin est que la volonté est un bien, dont l’homme peut abuser certes, mais qui fait la dignité de l’homme. Qui voudrait ne pas posséder de mains sous prétexte que celle-ci servent parfois à commettre des crimes ? Or, cela est plus vrai encore du libre arbitre : si on peut vivre moralement en étant privé de l’usage de ses bras, on ne saurait jamais accéder à la dignité de la vie morale sans libre arbitre :
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354-430 | Mais le paradoxe d’Augustin, qui fait aussi sa richesse et qui explique pourquoi il a pu inspirer, au sein du christianisme, des théologies tellement divergentes, tient à la diversité de ses adversaires. S’il affirme, dans le traité De libero arbitrio, l’existence du libre arbitre contre les manichéens qui attribuaient au divin la responsabilité du mal, il tend, contre les Pélagiens, à en minimiser le rôle dans l'œuvre du salut, sous prétexte que l’homme a, par le péché originel, perdu l’usage de cette faculté : « amissa libertas, nulla libertas » (« liberté perdue, liberté nulle »). Seule la grâce, gratuitement octroyée par Dieu, peut accomplir l'œuvre du salut. Gardons en mémoire cette position paradoxale, qui fait que les Réformateurs et les catholiques pourront, sans contradiction, se revendiquer d’Augustin dans les controverses au sujet du rôle respectif de la grâce et du libre arbitre dans l'œuvre du salut.
La liberté est pour saint Augustin correspondance entre la volonté humaine et la volonté divine ; elle n’est donc pas un choix, mais une sorte de nécessité à se conformer à l’ordre divin. Il existe toutefois deux sortes de liberté : la liberté parfaite qui précède la chute où l’homme est libre entièrement, parce qu’il fait de lui-même le bien, qu’il est ce bien qu’il réalise ; une liberté imparfaite, après la chute, qui témoigne de la corruption de la nature humaine, autrement dit de la mauvaise utilisation de sa volonté. Quand l’homme est bon malgré tout, ce n’est pas de son fait, mais par la grâce de Dieu. |