Utilisateur:Guilhem7/Brouillon Ecole Philo

École de philosophie (Institution) modifier

Résumé Introductif modifier

 
L'école d'Athènes - fresque
 
Tibetan Buddhist Monastery, Nepal

Dans la tradition philosophique, il existe les écoles de philosophie et l’École de philosophie, c'est à dire l'école en tant qu'institution qui définit la philosophie comme un mode de vie et a pour vocation à tendre vers la sagesse, dans cette perspective il ne peut y avoir d’opposition entre mode de vie et discours philosophique. Pour faire évoluer notre mode de vie, faire école et partager des pratiques devient essentiel. Dans l'antiquité grecque et à différentes époques, des philosophes se définissant comme des amoureux de la Sagesse (Philo-Sophia), et la pratiquant comme un art de vie, ont fondé des écoles visant une cohérence entre leur doctrine, des pratiques de vie et des exercices spirituels, dans un cadre institutionnel formant une école de vie s'inscrivant dans la durée[1][2].

Par extension et à partir du moyen âge des courants de pensée et philosophiques conventionnels ont été nommées " les écoles" sans détenir ni cadre ni pratiques orientées vers une finalité d'évolution spirituelle, elles ne seront pas abordées dans cet article car il s'agit d'un changement de nature et comme le soulignait Hegel:

La philosophie n'est plus exercée comme un art privé, mais elle a une existence officielle qui concerne donc le public, qu'elle est principalement ou exclusivement au service de l'état.

Certaines écoles de l'antiquité aujourd’hui disparues font cependant encore référence telles l'Académie d'Athènes fondée par Platon ou le Lycée d'Aristote dont les noms sont restés à la postérité.

Depuis les présocratiques et jusqu’au christianisme, la philosophie procédait d'un choix de vie, d'une vision de la vie humaine et du monde, d'une volonté de partager une ascèse et un art de vie comme voie conduisant vers la sagesse. La philosophie universitaire s'est éloignée de ce modèle en s’intéressant principalement à l'histoire des systèmes de pensée et aux doctrines théoriques.

A partir du XIX ème siècle, la redécouverte par l'occident de la philosophie orientale et d'écoles ou communautés partageant cette même finalité de sagesse, a redynamisé l'intérêt pour ces institutions et cette approche de l'exercice de la philosophie telle qu'elle était pratiquée dans l'antiquité et chose maintenant reconnue depuis les travaux de Pierre Hadot qui font office de référence.

Caractérisation de l'entité "École de Philosophie" modifier

En prenant comme modèle les écoles de la période hellénistique, les éléments suivants se retrouvent de façon plus ou moins développées qui permettent de former institution et d'assurer une pérennité dans le temps au delà de celle de son fondateur même s'il continue de faire référence[2].

  • Un chef d'école et des disciples
  • Une doctrine et un enseignement
  • Des pratiques et un mode de vie c'est à dire une éthique
  • Une personnalité juridique répondant au droit d'association
  • Un lieu de réunion et d'enseignement
  • Une large ouverture au public contre une cotisation modérée, les enseignants ne recevant pas d'honoraire (contrairement aux sophistes)
  • Une pédagogie avec différents niveaux allant des simples auditeurs aux vrais disciples partageant un mode et des temps de vie avec le maître
  • Un partage des charges et des responsabilités organisationnelles

Pédagogie - Doctrine - Finalités modifier

La philosophie comme une manière de vivre, un art de vie modifier

Le but de la philosophie est d'abord de permettre aux hommes de bien vivre, de supporter les troubles, les maux de l'existence, et de les dépasser, de viser un idéal du sage antique ou Bouddhiste[3][4]. La pédagogie sera orientée en ce sens avec des enseignements et une doctrine accessible à tous via les cours, ouvrages, conférences publique.. et des enseignements oraux réservés aux disciples pratiquants que l'on peut appeler enseignements ésotériques c'est à dire internes[5][6].

Une philosophie transformatrice modifier

C'est de transformer la vie humaine et non pas seulement de la connaître, c'est intervenir. Selon Pierre Hadot, la philosophie a peu à peu oublié cette vocation pratique reprise pas la religion ; elle serait devenue théorique et, seuls, quelques philosophes comme Montaigne, Nietzsche, Bergson, Wittgenstein ont retrouvé cette visée transformatrice de la philosophie.

Un rapport au savoir conscience de son ignorance fondamentale modifier

Autre caractéristique et définition du philosophe rappelée par Platon dans Le Banquet est l'ignorance socratique, le son non-savoir conscient, le philosophe ne sait rien mais connait son ignorance contrairement aux autres citoyens d'Athènes.Le savoir ne peut non plus "couler d'une tête pleine vers une tête vide[7]" mais doit se conquérir par chacun.

La pratique philosophie instaure alors un autre rapport au savoir, sans absolu ni dogmatisme[8]. L’état d'esprit de questionnement et de faillibilité présent dans une école constitue un prérequis à voir et pointer les erreurs relevées afin qu’on puisse chercher comment les corriger. Cet état d'esprit aide à développer une camaraderie et une amitié liée au partage d'une posture d’affrontement avec ses multiples formes d'ignorance : fragilités, doutes, peurs en rejetant toute forme de victimisation[2].

Un rapport à la nature et au temps modifier

  • Parce que la philosophie instaure un autre rapport au temps. La temporalité propre à l’exercice philosophique crée les conditions d’une meilleure appropriation du sens des activités scolaires parce que s’y réalise en acte les « oasis de pensée » qu’H. Arendt appelle de ses vœux. En référence à H. Rosa, précédemment cité, ce que les grecs l’appelaient le « loisir » (indispensable pour philosopher), n’est-ce pas aujourd’hui ce que nous appelons aujourd’hui « temps de suspension nécessaire » ou « oasis de pensée » par rapport à l'affairement du monde, au zapping et l’hyper saturation et sollicitation de l'espace et du temps ?

Pratiques et exercices spirituels modifier

Si le bohneur s'obtenait en enregistrant des discours, il serait possible d'atteindre cette fin sans avoir le souci de choisir sa nourriture ou d'accomplir certains actes. Mais puisq'il faut changer notre vie actuelle pour une autre vie, en nous purifiant à la fois par des discours et par des actions, examinons quels discours et quelles actions nous disposent à cette autre vie[9].

La pratique ou ascèse est destinée à empêcher la partie inférieure de l'âme via les instincts de détourner vers elle toute l'attention qui doit être orientée vers l'esprit, ce qui n'empêche pas bien au contraire de s'occuper d'autrui[2].

Pratiquer une éthique de vie modifier

Intégrer une école de philosophie n'a de sens que pour celui qui veut rester fidèle à la véritable idée du philosophe c'est à dire partager une conduite de vie plus que des spéculations sur la vie[2]. L’œuvre du philosophe n'étant rien d'autre que sa vie et sa mort[10].

" Quand vas tu enfin commencer à vivre vertueusement ?" Demandait Platon à un vieillard qui lui racontait qu'il écoutait des leçons sur la vertu.

Cela signifie que celui qui ne conforme pas sa vie à son enseignement n’est pas un philosophe, les philosophes grecs différenciant la sagesse théorique (sophia) de la sagesse pratique (phronèsis) : la vraie sagesse étant la conjonction des deux. Le philosophe Pierre Hadot est resté célèbre pour une critique radicale de la philosophie théorique et un retour non moins radical à la philosophie des origines - celle-ci étant définie d'abord par la question de l'art de vivre. Il soutenait en effet que la philosophie antique, la sagesse indoue et bien sûr comme la philosophie tout court ne sont pas par essence à visée théorique, à visée de connaissance[2][11].

Ainsi dans la cité d'Athènes Platon distinguera les philosophes des sophistes, le sophiste étant un penseur, savant ou professionnel de l'enseignement enseignant surtout l'habileté du discours et l'art de convaincre[12] et faisant de la sagesse un métier ce qui va le distinguer du philosophe.

Exercices spirituels modifier

L’on reconnaît les pratiquants des écoles de philosophie au fait que quelque soit la difficulté du temps, ils pratiquent des exercices spirituels dans un chemin d’apprentissage de la connaissance de soi et c’est précisément à cela que l’on reconnaît les véritables participants des écoles de philosophie.

Ce sont des pratiques volontaires et personnelles destinées à la transformation du moi, ces exercercices "askesis" peuvent être mentales, psychologiques et physiques comme par exemple des exercices de contrôle du souffle. Il peut aussi s'agir de pratiques de concentration, méditations ou contemplation pouvant aller jusqu'à l'extase et peut -être héritées des traditions ou rituels druidiques ou chamaniques[13][14] certains disant avec H. Joly

Que Socrate ait été le dernier shaman et le premier philosophe fait parti désormais des vérités anthropologiquement admises.

Dans cette perspective la méditation et la contemplation ne sont pas connaissance abstraite mais transformation de soi[2].

Cadre Institutionnel de l'école de philosophie[15] modifier

La volonté de pratiquer et de transmettre un art de vie et de s'inscrire dans la durée amène naturellement à créer des structures sociales adaptées à chaque époque historique. Déja dans l'antiquité il existe une étroite interaction entre l'institution et la conception que l'on se fait de la philosophie, ainsi Platon dans le banquet évoque cette nécessité pour la philosophie de faire école, ce qui l'amène a ouvrir son académie. La philosophie en tant qu'amour de la sagesse est fécondante, elle amène a semer les germes de sagesse pour "ensemencer les esprits"[16]. Cette fonction ne peut se réaliser qu'à travers une école de Philosophie proposant une initiation, un mode de vie éthique et alimentaire, ainsi que des études sur les sciences et le politique[2].

Les écoles, tout comme la philosophie se situant à la fois confrontées à la mêlée du monde et à la fois partageant un espace de vie protégé au sein d'une institution et de différents lieux de réunions[17]. L'académie servant de références et de modèle aux écoles qui suivront pendant plusieurs siècles[18].

Faire école est essentiel à la philosophie comme manière de vivre ; c'est pourquoi la philosophie, comme d'autres doctrines morales ou religieuses, s'accompagne d'un projet collectif, institutionnel permettant de partager.

Dans la période hellénistique, ces Écoles sont constituées à partir d'une association de membres qui se reconnaissent un maître, le fondateur, son successeur nommé ou parfois élu selon les écoles et les époques.

pour mieux se concentrer sur les trois écoles principales qu’évoque la documentation : l’Académie, le Lycée et le Jardin d’Épicure. Pour penser la forme juridique de la propriété des écoles, les testaments des scholarques, tels qu’ils ont été transmis par Diogène Laërce (et dont l’authenticité ne fait guère de doute), constituent une source primordiale219.

le droit athénien pouvait reconnaître aux associations une forme de capacité civile, sous une forme analogue à celle d’autres instances civiques, l’institution juridique des écoles philosophiques aux ive et iiie siècles. deux lignes d’interprétation s’affrontent.

Selon Wilamowitz, pour pouvoir posséder des biens et, plus largement, se voir reconnaître une capacité civile, les écoles, dès leur fondation, se seraient constituées en associations cultuelles. Sur la foi de l’existence de Mouseia autour des activités de l’Académie et du Lycée, et d’une référence chez Athénée à Lycon, scholarque du Lycée, comme « épimélète des Muses », Wilamowitz avait fait des écoles philosophiques, plus précisément encore, des thiases dédiés au culte des Muses. C’est le patronage des Muses qui aurait permis aux écoles, le plus souvent composées d’étrangers, de constituer de véritables sujets de droit.

En montrant que les Mouseia étaient propres à tous les lieux d’éducation de l’Athènes classique214, et en déniant toute forme de reconnaissance juridique au fait associatif en général215, Lynch a voulu faire des écoles des institutions d’enseignement à vocation strictement laïque216. Cette approche a recueilli une adhésion presque unanime parmi les spécialistes de la question217.

Bien qu’on puisse s’accorder avec Lynch sur le rôle, finalement très incertain, du culte des Muses, sa perspective n’est pas entièrement convaincante. Elle repose tout d’abord sur le préjugé de la non-reconnaissance juridique des associations, ce que notre étude a démenti. Plus grave, elle ne permet pas de comprendre la formulation juridique présidant aux patrimoines des écoles et à leur transmission sur plusieurs générations – ce par quoi les écoles philosophiques se distinguaient radicalement d’autres structures éducatives, telle l’école d’Isocrate, qui n’a pas survécu à son fondateur. Nous verrons notamment que la réduction des biens de l’école au patrimoine personnel de son scholarque, comme la majeure partie des historiens, à la suite de Lynch, le conçoivent, ne permet pas de rendre compte de l’existence, en droit, du patrimoine des écoles.

Notre réflexion, limitée au statut juridique des écoles, écartera d’emblée certaines écoles du ive siècle – celles dépourvues précisément d’un patrimoine sous quelque forme que ce soit –, pour mieux se concentrer sur les trois écoles principales qu’évoque la documentation : l’Académie, le Lycée et le Jardin d’Épicure. Pour penser la forme juridique de la propriété des écoles, les testaments des scholarques, tels qu’ils ont été transmis par Diogène Laërce constituent une source primordiale219.

Maîtres et Disciples modifier

Dans l'école de philosophie, Le professeur de philosophie anime le groupe de disciples, prennent souvent les repas en commun mais aussi veille sur chacun d'eux. Il ne se contente pas d'enseigner mais corrige et prend souci de ses élèves et de leurs problèmes spirituels. Il s'agit plus de partager comment maîtres et disciples vivent les enseignements que de faire des commentaires sur ce qu'en pensent les commentateurs. La quête de cohérence s’établit entre la théorie et la pratique plus qu'entre les différents écrit. Le disciple étudie et met en pratique. La communauté de vie et l'exemple sont des éléments importants de la formation à l'exemple de la communauté Pythagoricienne[2][19] et de son prolongement le platonisme.

Les disciples bénéficient également de l'enseignement oral du maître réservé aux pratiquants, ainsi Platon a enseigné des doctrines qu'il s'était volontairement abstenu d'écrire dans ses dialogues et que l'on peut reconstituer grâce à différents témoignages[6].

Place dans la société - Controverses modifier

Principales écoles de philosophie modifier

période classique Athénienne modifier

Lorsque le philosophe se rend compte qu'il est impuissant à apporter le moindre remède à la corruption de la cité, que peut-il faire si ce n'est pratiquer la philosophie avec d'autres ?[2] Cette situation amène la concentration à Athènes durant la période hellénistiques de quatre écoles de philosophie qui perdureront plusieurs siècles et qui constituent en quelque sorte le modèle de ces institutions car elles en possèdent l'ensemble des caractéristiques.

Ainsi chaque école va se distinguer par le choix d'un mode de vie en accord avec des principes existentiels[2]. Méthodes d'enseignement (pédagogie)

L'Académie de Platon

Le Lycée d'Aristote, il existe peu de documentation sur la conduite de vie

Le Jardin d’Épicure fondée en 306 av J.-C., active jusqu'au IIème siècle après J;-C.

Le Portique (la Stoa) de Zénon fondée au IV ème siècle avant J.-C.

Le cynisme qui se reconnait dans la figure de Diogène peut-il être considéré comme une école de philosophie [20]? Il y a discussion car s'il existe bien, une pratique, un mode de vie et une transmission de maître à disciple, cependant il n'existe pas d'enseignement et la doctrine n'est transmise que par l'exemple de leur vie.

Le scepticisme tout comme le cynisme ne possède pas d'organisation scolaire ni de discours philosophique et peut être difficilement considéré comme une école de philosophie à la manière classique[2].

Autres époques modifier

Pythagore

Alexandrie, Ammonius Saccas

Rome, Plotin

Syrie, Jamblique

Époque moderne et contemporaine modifier

Pierre Hadot reconnaît que l’on trouve à travers l’histoire de la philosophie certains mouvements et certains individus qui tentent de la faire survivre dans sa conception antique. Boèce de Dacie par exemple, au XIII et XIVe siècle, en commentant Aristote, considère que la fin de l’homme est de vivre selon l’Intellect. Au XIVe siècle encore, Pétrarque refuse d’appeler philosophes ceux qui n’exercent pas ce qu’ils professent : « il est plus important de vouloir le bien que de connaître la vérité », déclare-t-il (p.394). À la Renaissance, épicurisme, stoïcisme, platonisme et scepticisme connaissent un renouveau. Si l’on en juge ses écrits, Montaigne a par exemple vécu en stoïcien, puis en sceptique, pour finir sa vie en épicurien. Au siècle des Lumières, Kant défend un usage pratique de la raison spéculative, il préfère répondre à la question du « que faut-il faire ? » plutôt qu’à celle du « que puis-je savoir ? ».

Pierre Hadot rejoint d’ailleurs Kant sur ce point. Il estime que notre discours est influencé par notre pratique et que, c’est seulement après ce mouvement initial, que la pratique peut être influencée par le discours, dans un enchaînement d’influences réciproques. La volonté et l’intelligence dialoguent pour répondre à la question du « comment vivre ? ». Pour lui, « il y a un primat de la raison pratique sur la raison théorique : la réflexion philosophique est motivée et dirigée par ‘’ce qui intéresse la raison’’, comme le disait Kant, c’est-à-dire par le choix d’un mode de vie » (p. 410). Cette constatation implique une importante remarque méthodologique dans l’analyse des œuvres de l’Antiquité :

Orient modifier

Conclusion modifier

Dans le droit athénien de l’époque classique, les associations, loin d’être ignorées, constituaient des sujets de droit – leur place dans le système procédural athénien l’atteste. La construction juridique du fait associatif s’apparentait sous de nombreux aspects à celle d’autres entités collectives dans la cité (collèges de magistrats, de fermiers) ; c’est très certainement sous l’égide de ce modèle juridique que se sont développées les écoles philosophiques.

Cette construction juridique défie les deux paradigmes autour desquels se définit traditionnellement le sujet de droit, d’une part celui de la personne, d’autre part celui de la représentation, ce qui explique qu’elle soit passée en grande partie inaperçue. Grâce à l’étude des formes juridiques de la propriété associative, on mesure bien ce qui interdit aux associations de constituer des sujets de droit ordinaire. Si les associations ne sont pas des personnes au sens étroit du terme, c’est que, en l’absence des distinctions rigoureuses en droit entre la cité – figure juridique bien fantomatique – et ses « composantes », elles participent à la définition d’un espace koinon au sens large.

Bibliographie modifier

  • Xavier Pavie, Exercices Spirituels, Leçons de la philosophie contemporaine, Paris, Les belles lettres, , 434 p. (ISBN 9782251444789)
  • Pierre Hadot, La philosophie comme manière de vivre, Paris, Albin Michel, , 280 p. (ISBN 97822539434488[à vérifier : ISBN invalide])
  • Pierre Hadot, Exercices spirituels, Paris, Albin Michel, (ISBN 0000[à vérifier : ISBN invalide])
  • Qu'est-ce que la philosophie antique?, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », , 280 p. (ISBN 2-07-032760-4).  
    Description du phénomène spirituel que représente la philosophie antique.
  • Exercices spirituels et philosophie antique. Paris, Études augustiniennes, 1981. (Collection des études augustiniennes. Série antiquité ; 88). (ISBN 2-85121-039-4) ; nouvelle éd. Paris, Albin Michel, 2002. (Bibliothèque de l'évolution de l'humanité). (ISBN 2-226-13485-9).

Notes et références modifier

Notes modifier

Sénèque

« C'est une belle pensée de Démétrius le Cynique : qu'il est plus avantageux de posséder un petit nombre de préceptes de sagesse, à sa portée et à son usage, que d'en avoir appris beaucoup qu'on n'a pas sous la main. De même, ajoutait-il, un bon lutteur n'est pas celui qui connaît à fond toutes les postures et toutes les manières de s'enlacer dont on fait rarement usage contre un adversaire, mais celui qui s'est exercé longtemps et soigneusement sur un ou deux mouvements, et qui attend patiemment l'occasion de les appliquer. Peu importe, en effet, qu'il sache beaucoup, pourvu qu'il en sache assez pour vaincre. Ainsi, dans nos études philosophiques, il est beaucoup de choses de pur agrément, peu qui contribuent à la victoire. » Sénèque

Pourquoi cette formation qui fait que la philosophie donne lieu à des institutions, à des groupes tournés autour de l'enseignement d'une doctrine et parfois aussi, du partage d'une vie ? Est-ce la volonté doctrinaire systématique de construire quelque chose - de la même façon qu'il y a des philosophes qui ont voulu penser contre toutes les écoles, ne pas avoir de disciples, ne pas fonder d'école ?" Sénèque


Références modifier

  1. André Conte Sponville, Dictionnaire philosophiquep, Paris, PUF, , p 519
  2. a b c d e f g h i j k et l Pierre Hadot, Qu'est ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, , 461 p. (ISBN 9782070327607)
  3. Bréhier, Chrysippe, Oldenberg, Deutche Rundschau, , p. 25
  4. M. Hulin, La mystique sauvage, p. 238-243
  5. « Revue belge de philologie et d'histoire, tome 45, fasc. 1, 1967. Antiquité - Oudheid. », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, vol. 45, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Marie-Dominique Richard, L'enseignement oral de Platon, Paris, Broché, (ISBN 9782204079990)
  7. Platon, Le Banquet
  8. (la) Nicolas de Cues, De docta ignorantia (De la docte ignorance),
  9. Porphyre, De l'abstinence
  10. Plutarque, Si la politique est l'affaire des vieillards, p. 796d
  11. Jean-Baptiste, « Qu’est-ce que la philosophie antique ? (Pierre Hadot) », sur Un regard stoïcien, (consulté le )
  12. Platon, Le sophiste
  13. Jean-Pierre Vernant, Mythe et pensées chez les Grecs, Paris,
  14. Mircéa Eliade, Le chamanismeet les techniques archaïques de l'extase, Paris,
  15. Paulin Ismard, La cité des réseaux Athènes et ses associations VI ème -I er siècle avant J;-C., Paris, Editions de la Sorbonne, , 528 p. (ISBN 9782859446536, lire en ligne), Chap. 3
  16. expression tirée de Le Phèdre de Platon
  17. Mereau-Ponty, 2loge de la philosophie et autres essais, Paris, , p. 38
  18. Sénèque, Lettres à Lucilius,6,6.
  19. (langue non reconnue : bilingue + la + fr) Aulu-Gelle, Oeuvres complètes - Nuits antiques, Paris, Garnier, chap 14 et 15
  20. Marie-Odile Goulet-Cazé, Le cynisme, une philosophie antique, Paris, VRIN, , 704 p. (ISBN 9782711627639), p. 3ème partie - Le cynisme est-il une philosophie ?

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