Utilisateur:Futsuli/Mamedanuki

Modèle:脚注ヘルプ droite|vignette|200x200px| Statue en bronze de « Mametanuki » installée sur le chemin de Shigeru Mizuki. Le mamedanuki (豆狸, tanuki-haricot), parfois raccourci sous le nom de mameda, est un yōkai du folklore japonais inspiré du chien viverrin. Il s’agit du bake-danuki (化け狸, tanuki transformiste) le plus reconnaissable.On pense que les accessoires standards du tanuki en céramique de shigaraki, a savoir, la bouteille de saké a la main gauche et le petit feuillet à la main droite proviennent de cette association entre le tanuki et le saké [1].

Traditions de diverses régions du Japon

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Illustration d’un Mamedanuki de la préfecture de Kochi dans "Tosa bakemono ehon"
Mamedanuki de la région de Sanyo
Dans la région de Sanyo, ce yōkai était désigné sous le nom de mameda et vivait dans le cellier d'une vieille bâtisse dans un village de montagne.
Il était possible de le voir, assis en silence, sous la forme d’une vieille femme d’une très petite taille, proche de celle d’un enfant de 3-4ans [2] .
Mamedanuki de la préfecture de Hyogo
Selon Saburo Washio, un écrivain de la période Meiji, dans la région de Nada de la préfecture de Hyogo, où le brassage du saké était en pleine expansion, les Mamedanuki ont commencé à s’installer à proximité des brasserie pour y voler du riz cuit et d’alcool.
Parfois, ils créaient des hallucinations sonores diverses au beau milieu de la nuit : Des bruits de pas, d’une pluie battante, de portes qui grincent pour faire croire qu’un intrus s’est infiltré dans la maison. Mais surtout, les bruits d’une éclaboussure, pour faire croire que le saké jaillissait des cuves, alors que les couvercles étaient bien fermés, ou bien celui d’une cuve qui roulait. Il s’agissait de petits tours, plus ou moins méchants, pour faire signes aux brasseurs de leurs présence. Les petites créatures était localement vénérée, et on disait que si une brasserie n'avait pas un ou deux mamedanuki, il ne serait pas possible de produire du bon saké [3].
Mamedanuki de la préfecture de Tokushima
Un récit issue de la préfecture de Tokushima, raconte que lorsque ce mamedanuki allumait un feu au sommet d’une montagne en pleine nuit, la pluie survenait de manière systématique le landemain.
Mametanuki dans la préfecture de Kochi
D'après le Tosa bakemono ehon (土佐化物絵本) un emaki qui aurait été créés de la fin de la période Edo au début de la période Meiji, dans une maison du village de Sue, province de Tosa, une femme est entrée dans les toilettes et a vu ce qui serait le mamedanuki, qui aurait pris l’apparence d’un un petit moine d’une taille de 4 ou 5 shaku, correspondant aux alentours d’un mètre trente à un mètre cinquante), qui s’amusait à lui tripoter les fesses.

La possesion d’humains par le mamedanuki.

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Le folklore local que le mamedanuki dispose également de pouvoirs de possesion, mais qu’il n’utilise cependant que sur les gens qui l’on insulté ou blessé. Ce fut le cas d’un brasseur qui, après avoir craché sur un mamedanuki sui l’importunait. L’homme a subitement disparu avant d’être retrouvé au bout de quatre jours, inconscient, le corps tuméfié d’une sortes de bosse sous la peau. Le mamedanuki était rancunier, et voulait continuer d’en découdre, jusqu’a ce que la population lui fasse la promesse de le sacraliser comme un dieu s’il venait à s’arrêter. Le mamedanuki accepta et disparu. Pour honorer la promesse tenue a la créature, il fut construit un sanctuaire appelé Morisuke Daimyojin, auquel les gens se rendait pour vénérer le nouveau dieu [3].

Ces histoires de possessions par l’apparitions de tumeurs sur le corps, sont relativement courantes chez le mamedanuki, en particulier dans la région d'Osaka. Dans le livre du spiritualiste Kenfumi Okada dōbustu kairei ishi (動物界霊異誌) décrit également les cas suivants : En 1907, une personne à Tanimachi, quartier Higashi (aujourd'hui quartier Chuo ), Osaka, était possédée par dux ou trois bake-danuki d’une toute petite taille enfoncés sur le dos du patient, et seulement visibles par le médium.

Lorsque la procédure de purification commença, une des petites bosses s'était déplacée tout le long du bras gauche jusqu'au bout des doigts, et une substance grisâtre semblable à un sirop coulait des doigts vers le sol. La petite chose a pris la taille comparable a celle d'un nikuman(un petit pain à la vapeur d’un quinzaine de centimètre de diamètres environ), a tourné à grande vitesse, avant de cesser de bouger. Cependant, lorsqu’un policier en patrouille passa devant la porte de la maison, la petite créature en profita pour lui sauter sur la poitrine, effrayant le fonctionnaire qui s’est enfuit en brandissant son sabre. Bien que le patient fut désormais complètement rétabli, on ne sait ce qui est advenu au policier depuis.

Le mamedanuki dans le ehon hyakku monogatari

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"Mamedanuki (豆狸) dans l’Ehon Hyaku monogatari (絵本百物語), (2841).

L’une des figure les plus populaire du mamedanuki est celle présente dans l’Ehon hyakku monogatari (絵本百物語)

Il est décrit comme ayant une taille comparable a celle d'un chien. Son intelligence surpasserait celle des autres tanukis. Ils vivaient en grand nombre dans la région du Kansai et vers l'ouest du Japon.

Il est caractérisé par son scrotum qu’il peut l'élargir jusqu’a une taille de huit tatamis(une taille avoisinant les treize mètres carrés) en soufflant dedans. En portant son scrotom élargi sur sa tête et tout son corps, il peut prendre l’apparence d’objets ou d’autres personnes.

À l'époque Genroku, un maître de haïku du nom de Rosan séjournait chez un collègue amateur à Takachiho, dans la province de Hyuga (actuelle préfecture de Miyazaki ). Cette nuit-là, Rosan était en train d'écrire du haïku avec ses amis sur les huit tatamis disposés dans la pièce, lorsque accidentellement, il laissa tomber un mégot de cigarette sur le tatami. Et d’un coup, les tatamis et la maison avaient disparus. les tatamis et la maison étaient en fait le scrotum d’un mamedanuki transformé [4] .

note de bas de page

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  1. 京極夏彦, , vol. vol.0022, 角川書店, coll. « カドカワムック »,‎ (ISBN 978-4-04-883974-7), « 妖怪の理 妖怪の檻 », p. 364
  2. 多田 1997, p. 131-132.
  3. a et b 鷲尾 1930, p. 43-44
  4. 多田 1997, p. 37-38.

Références

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Article connexe

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Lien externe

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