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Le cinéma français et l'Institut
modifierL'IFF a mis en avant et fait découvrir le cinéma français au public florentin en projetant des films français dans son théâtre dès le début des années 60 puis en étant à l'origine du festival France Cinéma et de son successeur le festival France Odéon.
Le festival France Cinéma
modifierLe festival France Cinéma est né en 1986 sous l'impulsion de Daniel Arasse, alors directeur de l'Institut, qui en confia la direction à Aldo Tassone et Françoise Pieri[1]. Avec vingt-trois éditions, de 1986 à 2008[2], il est le plus long et le plus important festival cinématographique italien dédié au cinéma français[3].
Chaque édition donnait lieu à un concours avec remise de prix[4], une rétrospective ainsi que des conférences et rencontres entre auteurs, acteurs, critiques et professionnels du cinéma français et italien. En 1992, la rétrospective fut consacrée à Maurice Pialat qui affirma qu'elle était « la première monographie sérieuse jamais dédiée à son œuvre »[5]. Soirées d'inauguration, débats, rencontres et projections furent donnés à l'Institut qui participait au budget, à la sélection des films et éditait le catalogue du festival.
Le festival France Odéon
modifierEn 2009, c'est le festival France Odéon de Francesco Ranieri Martinotti qui a repris le flambeau. En partenariat avec l'Institut mais aussi l'Ambassade de France en Italie et la région Toscane, le festival propose, fin octobre, une sélection de films français et francophones projetés dans les salles de la ville comme le Cinéma Odéon, le Cinéma La Compania et la théâtre de l'Institut.
Depuis 2014, France Odéon organise également chaque mois de juin l'événement « Cannes a Firenze » qui propose en avant-première, dans les salles florentines, une sélection d'une vingtaine de films issus de dernier Festival de Cannes[6].
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Le réalisateur Bertrand Tavernier (à gauche), l'actrice Sabine Azéma (au centre) et le réalisateur Alain Resnais (à droite) à l'Institut - France Cinéma 1991.
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Christian Vincent (réalisateur), Isabelle Huppert et Daniel Auteuil à l'Institut pour la projection du film La Séparation - France Cinéma 1995.
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Les frères Taviani à l'Institut lors de l'inauguration de l'exposition L'odore del cinema qui leur était consacré - France Cinéma 2004.
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Le réalisateur Ettore Scola (à gauche), l'actrice Sabine Azéma (au centre) et le réalisateur Francesco Rosi (à droite) à l'Institut - France Cinéma 2006
L'Institut participait au budget, à la sélection des films et éditait le catalogue du festival.
entre cinéma d'auteur, premieres oeuvres et films plus populaires.
Soirées d'inauguration, débats, rencontres et projections furent donnés à l'Institut lors de chaque édition mettant en avant le cinéma français mais également
Né sous l'impulsion de Daniel Arasse[7], alors directeur de l'Institut, il a connu vingt-trois éditions, de 1986 à 2008, sous la direction d'Aldo Tassone et Françoise Pieri.
Faute de moyens, France Cinéma s'est éteint en 2008[8]. C'est le festival France Odeon qui a repris le flambeau.
Le soir[9]
Le festival France Odéon
modifierAnecdotes
modifierParce que l'Université de Grenoble accompagna la création et les premières années de l'institut, bon nombre de florentins le surnommèrent et le surnomment encore « il Grenoble »[10]. D'autres surnoms accompagneront l'institut au fil du temps. On l’appellera ainsi à ses débuts « la scuola del fonografo » en français : « l'école du phonographe »[11], car à l'époque les cours de langue étaient les seuls de la ville à utiliser cette technologie naissante, tandis que le journal Le Temps le baptisa « consulat intellectuel de France en Italie »[12] pour en souligner la spécificité culturelle et non politique. Plus près de nous, l'écrivain Piero Bigongiari évoquera en 1963 un « primo soggiorno a Parigi sulle rive dell'Arno » en français : « premier séjour à Paris sur les rives de l'Arno »[13], idée reprise dans les années 2000 par une brochure publicitaire de l'institut : « una stazione della metropolitana parigina nel centro di Firenze » en français : « une station du métro parisien en plein cœur de Florence ».
- Antoine de Baecque, Hervé Gauville et Elisabeth Lebovici, « Arasse en détail », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Le festival France Cinéma baisse le rideau », La Croix, (lire en ligne, consulté le )
- Christophe Musitelli, « Festival du film français de Florence », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le )
- Vanja Luksic, « À Florence, un festival de cinéma pas comme les autres - La France en vitrine », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
- (it) Marco Luceri, « Fanny, Catherine e le altre Quelle dive sul'Arno », Corriere della Sera, (lire en ligne, consulté le ).
- (it) « Cannes arriva a Firenze », Corriere della Sera, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine de Baecque, Hervé Gauville et Elisabeth Lebovici, « Arasse en détail », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Le festival France Cinéma baisse le rideau », La Croix, (lire en ligne, consulté le )
- Vanja Luksic, « À Florence, un festival de cinéma pas comme les autres - La France en vitrine », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
- Renard 2002.
- Lombardi 2014.
- Expression citée par J. Luchaire, Premier rapport sur l'Institut français, cit., p. 12
- Commémoration du cinquantenaire, 1963, Piero Bigongiari, p. 204.