La FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves de l’enseignement public) est la première association de parents d’élèves. Elle se bat pour une école qui assure la réussite de tous les enfants, en s’appuyant sur les valeurs fondamentales de la gratuité, la laïcité, l’égalité et la solidarité.

Les parents membres de la FCPE, sont force de propositions et d’actions dans les conseils d’école, au Rectorat, à la Mairie….

C'est grâce à la participation et au travail de tous les parents que nous sommes toujours présents pour : - le maintien du nombre de classes ; - le remplacement des enseignants absents ; - la scolarisation de tous les enfants ; - une carte scolaire qui tienne compte des réalités géographiques et sociales ; - la garantie d'une qualité d'enseignement pour tous sans discrimination scolaire ou sociale … - le respect des lois et la prévention de toutes les formes de violence ; - la rénovation des bâtiments scolaires ; - les activités péri-scolaires (Cantine, Études, Centre de loisirs…) - organiser des moments de convivialité sur les écoles (fête de l’école ; galette…)

Les sujets ne manquent pas, et la fcpe, comme toute association de bénévoles, compte sur l'investissement des parents pour faire vivre ces idées.

Histoire de la fcpe http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/f/fcpe-historique.php?PHPSESSID=3rg6fpkef32cja1b3icnhfpn31


Historique : 1945-1948 Les APEL (Associations des parents d'élèves de l'école libre) lancent une vaste campagne en faveur de l'école privée. Elle aboutit au décret Poinso-Chapuis du 22 mai 1948. Ce décret donne à l'UNAF (Union nationale des associations familiales) «la possibilité de créer et de gérer tous services, à aider les familles éprouvant des difficultés pour l'instruction de leurs enfants». C'est la porte ouverte au subventionnement de l'enseignement privé. 26 mars 1947 La Fédération des conseils de parents d'élèves est officiellement créée. Elle est l'héritière des «conseils de vigilance» de parents d'élèves constitués depuis la fin de 1945 à l'initiative du SNI (Syndicat national des instituteurs), le grand mouvement syndical enseignant du premier degré de l’époque, et de la Ligue de l'enseignement. Ces deux organisations parrainent la jeune Fédération et elles sont membres de droit de son conseil d'administration. Pourtant, certains enseignants craignent que les parents de la FCPE ne viennent s'immiscer dans leur travail. C'est cette hostilité qui semble expliquer la lenteur du développement de la Fédération à ses débuts. A l'origine, la Fédération n'est présente que dans l'enseignement primaire. 1951-1952 La loi Barangé (28 septembre 1951) prévoit le subventionnement de l'enseignement privé : 10% de l'allocation réservée à l'éducation pourront être versés à l’association de parents d’élèves des établissements privés alors que pour les établissements publics, cette allocation est versée à la caisse départementale scolaire gérée par le conseil général ! Face à cette loi, les parents de l'enseignement public se mobilisent et les effectifs de la Fédération connaissent une progression fulgurante : 225.000 adhérents en juillet 1951, 730.000 en mai 1952. 1951 Création de la revue Pour l'enfant vers l'homme. Durant les années soixante, le nombre d'abonnés connaît un essors important : 30.000 en 1960, 420.000 en 1970. Le tirage de la revue atteindra son maximum en 1975 avec 500.000 abonnés. Le rythme de parution varie au cours des années. D'abord trimestriel, Pour l'enfant vers l'homme passe à huit voire neuf numéros par an durant les années soixante. Le journal reviendra à une parution tous les deux mois dans les années quatre-vingts. En 1990, la revue change de nom pour devenir La Revue des Parents. La Fédération décide alors de coupler l'abonnement et l’adhésion. 1959 Le 2 octobre, La FCPE s'installe dans ses propres locaux, qui sont situés rue Villersexel, dans le 7e arrondissement de Paris. Depuis sa création, en effet, elle était hébergée dans les locaux de la Ligue de l'enseignement, rue Récamier. C’est un premier pas vers l’autonomie de la Fédération. Le 31 décembre 1959, la loi Debré est votée. Elle crée un système de contrats pour les établissements privés. Les contrats d'association assurent la rémunération des maîtres et le fonctionnement des classes. Les contrats simples financent les rémunérations des maîtres du privé sans contrôle préalable. La loi contient donc tout ce contre quoi les laïques et la FCPE luttaient depuis la Libération. 1960 Au congrès de Limoges, la FCPE décide de s'implanter dans le secondaire en créant des conseils locaux dans les établissements du second degré et les établissements techniques. Cette décision renforce l'implantation de la Fédération. De plus, elle la place au coeur des problèmes posés par la réforme de l'enseignement (cycle d'observation, tronc commun...). Désormais, la FCPE va rencontrer dans les collèges et les lycées la PEEP (Association des parents d'élèves de l'enseignement public), déjà installée depuis longtemps. Le 19 juin, à la suite d'une pétition lancée par la Fédération contre la loi Debré, 400.000 personnes se réunissent à Vincennes. Elles font le serment «de manifester en toute circonstance leur irréductible opposition à cette loi contraire à l'évolution de la nation ». 1968 Tout au long des événements de mai, la Fédération s’efforce de calmer les esprits. Le 6 mai, elle envoie un appel au gouvernement et aux étudiants pour que l’on substitue le dialogue à la violence. Le 10 mai, Jean Cornec, président de la FCPE, et Louis Desbordes, secrétaire général, rencontrent Alain Peyrefitte, ministre de l'Éducation nationale. Ils formulent des propositions précises : libération des étudiants arrêtés, recherche d'un accord avec les syndicats étudiants et enseignants. Cette tentative de dialogue échoue. 1970 La Fédération change de statut. Les représentants du SNI et de la Ligue ne sont plus membres de droit du conseil d'administration. Ils sont simplement invités à titre consultatif. La FCPE affirme ainsi son autonomie. Les effectifs du mouvement atteignent les 1.200.000 adhérents. 1974 Au congrès de Carcassonne, en juin, la Fédération met en chantier son «projet d'école». Les travaux dureront jusqu'en 1977. Les parents FCPE sont invités à s'interroger et à trouver des solutions sur les problèmes qu'ils rencontrent dans l'éducation de leurs enfants et à faire des propositions. 1975 Le 11 juillet 1975, vote de la réforme Haby qui institue un système à trois niveaux : primaire, premier cycle et second cycle. Elle crée le collège unique. La même année, les conseils d’école dans les écoles primaires sont créés grâce à l’action de la FCPE. Les parents ont enfin leur place à l’école primaire. 1980 A partir de cette date, les représentants du SNI et de la Ligue ne sont plus invités systématiquement aux réunions du conseil d'administration de la FCPE. 1983-1984 Les laïques se mobilisent pour la création du grand service public d'éducation, l’une des 110 propositions de François Mitterrand lorsqu’il était candidat à la présidence de la République en 1981. A l'appel du Comité national d'action laïque (CNAL), sept manifestations sont organisées en novembre et en décembre 1983. Le 24 mai 1984, Alain Savary, ministre de l’Education nationale, présente à l’assemblée nationale un projet de loi qui jette les bases d’une unification de l’enseignement public et de l’enseignement privé. Les tenants de l’enseignement privé organisent une contre-offensive le 24 juin et rassemblent à Paris plus d'un million de personnes. Le 12 juillet, François Mitterrand annonce que le projet de loi Savary est retiré. Le 17 juillet, un nouveau gouvernement est formé. Jean-Pierre Chevènement devient ministre de l’Education nationale et l’idée d’une grande loi unifiant public et privé est abandonnée. A la FCPE, comme chez beaucoup de laïques, cette crise laisse un goût amer de défaite. Ce fut une occasion manquée. 1986 A l'automne, Alain Devaquet, ministre de l’enseignement supérieur du gouvernement Chirac, présente un projet de loi qui instaure une plus grande autonomie des universités, renforce la sélection en premier cycle et fait courir le risque d’une sélection par l’argent. Les étudiants déclenchent la grève contre ce projet de loi, les lycéens les rejoignent dans l’action. Le 4 décembre, un million de jeunes défilent à Paris. Le 6 décembre, un étudiant, Malik Oussekine, meurt frappé par les policiers. Les réactions sont vives, ce qui entraîne deux jours plus tard le retrait du projet Devaquet. Le 10 décembre, une manifestation silencieuse à la mémoire de Malik Oussekine est organisée. La FCPE a été très active aux côtés des jeunes. 1987 La Fédération adopte son «projet éducatif» au congrès de Besançon, en juin. Plus que jamais, elle affirme le rôle irremplaçable des parents dans le système éducatif. Elle rappelle également ses principales propositions pour un enseignement de qualité, la prise en compte des besoins de l'enfant, la participation des jeunes à la vie de l'établissement... 1989 Le 10 juillet, le parlement vote la loi d’orientation sur l’éducation présentée par Lionel Jospin, ministre de l’Education nationale. Cette loi marque officiellement la place des parents comme partenaires du système éducatif. La loi institue notamment les cycles pour tenir compte des rythmes de l'enfant et fixe comme objectif à la nation de conduire 80 % d'une classe d'âge au niveau du bac. La FCPE a approuvé cette loi qui, malgré quelques imperfections, reprenait bon nombre de ses propositions. 1993 Au congrès de Seignosse, la FCPE réforme ses statuts : les parents dont les enfants sont en apprentissage peuvent être membres actifs de la Fédération. Par contre, le congrès rejette à une courte majorité la possibilité pour les parents d’étudiants du premier cycle universitaire d’être membres actifs de la FCPE. 1993-1994 A la fin de l'année 1993, François Bayrou, ministre de l’Education nationale, dépose un projet de loi pour modifier la loi Falloux afin de donner aux collectivités le droit de financer les investissements, dont les locaux, de l’enseignement privé. Les forces laïques se regroupent et réunissent à Paris, le 16 janvier 1994, plus d'un million de personnes dans la rue. Devant l'ampleur du mouvement, le gouvernement recule et le projet est abandonné. 1997 Au congrès de Bobigny, la FCPE actualise son projet éducatif. 2004- 2005 Luc Ferry, ministre de l’Education nationale du gouvernement Raffarin prépare une nouvelle loi sur l’éducation ; il lance un débat national sur l’avenir de l’école impliquant tous les acteurs du système éducatif, met en place une commission chargée de rédiger la synthèse des travaux et de faire des propositions pour améliorer le système éducatif. Le gouvernement n’a tenu aucun compte des résultats de la réflexion engagée et a fait voter la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École, dite loi Fillon, du nom du successeur de Luc Ferry. Cette loi est marquée du sceau du conservatisme et ne répond pas aux défis d’une école pour le XXI° siècle. La déception et l’amertume sont grandes chez ceux qui ont cru à la possibilité de réformer l’école. Encore une occasion manquée ! Liste des présidents

Au cours de son histoire, la FCPE a eu successivement dix présidents.

   * CHAUVET André 1947-1949
   * LABRUSSE Roger 1949-1954
   * MALBOS Maurice 1954-1956
   * CORNEC Jean 1956-1980
   * ANDRIEU Jean 1980-1986
   * MAILLES Jean-Pierre 1986-1992
   * DUFRESNE Jacques 1992-1993
   * BORECKI Bernard 1993-1997
   * DUPON-LAHITTE Georges 1997-2006
   * HAMANA Faride 2006...


Notes et références de l'article modifier

http://www.fcpe.asso.fr/

http://fcpe.over-blog.org/

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Articles connexes modifier

Liens et documents internes modifier

--Fcpe 11 novembre 2007 à 16:09 (CET)