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| Peter Marino | |
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| Présentation | |
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| Naissance | |
| Diplôme | Cornell University College of Architecture, Art, and Planning |
| Œuvre | |
| Agence | Peter Marino Architect |
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Peter Marino, né le 9 aout 1949, est un architecte américain. Il est membre de l’American Institute of Achitects (Institut des architectes des Etats-Unis). En 1978, il fonde l’entreprise d’architecture et design Peter Marino Architect PLLC, qu’il dirige aujourd’hui. L’entreprise, basée à New-York, compte 160 employés. Elle est également présente à Philadelphie et Southampton.[1]
Etudes et carrière
modifierPeter Marino est diplômé de l’école d’architecture Cornell University College of Architecture, Art, and Planning (AAP).[2]
Il débute sa carrière d’architecte chez Skidmore, Owing & Merrill, George Nelson et I.M. Pei.[3] En 1978, il part travailler pour Andy Warhol afin de rénover sa maison située dans le quartier Upper East of Manhattan ainsi que la troisième incarnation de la Factory d’Andy Warhol.[4][3][2]
Projets notables
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En 1985, la famille Pressman qui détenait Barneys New-York, recrute Marino afin de concevoir le concept de boutique pour femmes au sein de l’enseigne.[5] Ce fut son premier projet dans le monde de la distribution. Ce qui lui permettra de réaliser 17 autres centres commerciaux Barneys aux Etats-Unis et au Japon entre 1986 et 1993.[6][7] Grace à ces travaux, Peter Marino entre dans le monde du design et de la mode. Il finira ainsi par concevoir les boutiques de Calvin Klein, Donna Karan, Giorgio Armani, Ermenegildo Zegna, Fendi, Chanel, Dior ou encore Louis Vuitton.[7][2]
En 2004, The New York Times félicite Peter Marino qui fait de l'architecture un élément important dans l'identification du consommateur à travers une marque. Le journal fait ici référence à la boutique phare de Giorgio Armani qu’il a conçue en 1996 sur la Madison Avenue à New-York en tant que représentation et figure du caractère minimaliste de la marque. L’article citait également la tour Chanel créée en 2004 dans le district de Ginza au Japon.[8] Le bâtiment reprend la signature Coco Chanel, le tweed noir et blanc, pour l’afficher en trois dimensions. La tour de 56 mètres de haut arbore un mur-rideau de verre encapsulant un bloc d’aluminium en motif tweed, signature des sacs à mains Chanel. C’est un des premiers bâtiments comprenant une façade de verre interactive avec 700 000 diodes électroluminescentes intégrées et un système de 1,120 m2 de stores en toile. La façade de verre est également dotée d’un dispositif électronique permettant aux employés de voir à travers la glace le jour durant tout en assurant un fond noir pour l’affichage numérique de nuit.[9]
En 2007, Marino s’attaque à son premier gratte-ciel de copropriétés de luxe qui se situe au 170 East End Avenue à New-York. Le spacieux hall d’entrée, fait de marbre, donne sur un jardin avec cascade.[10][11]
En octobre 2014, Marino conçoit à Seoul, dans le quartier de Cheongdam-dong en Corée, la boutique phare de BoonTheShop. Cette marque est détenue par Shinsegae, enseigne sud-coréenne de grands magasins de luxe.[12] Ce projet de 5 100m2 comprend deux bâtiments anguleux recouverts de marbre blanc, rejoints par des ponts de verre. Pour Peter Marino, ce fut la première boutique multimarque depuis ses travaux pour Barneys. [13][14]
En janvier 2015, Marino achève la boutique phare de Louis Vuitton sur la Rodeo Drive, à Beverly Hills en Californie. Le design du building repose sur une façade à trois niveaux : des persiennes en acier inoxydable recouvrant du verre avec des carrés de toile blanche par-dessous. Cette association crée, d’après le journaliste de mode du L.A. Times Adam Tschorn, une ambiance autant d’intérieure que d’extérieure. [15]
Récompenses
modifierEn 2012, Peter Marino reçoit le Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture pour sa contribution apportée au rayonnement des arts en France.[16]
Vie personnelle
modifierMarino et son épouse, la costumière Jane Trapnell, ont une fille.[7] Peter Marino est un collecteur d’arts à ses heures perdues : porcelaine française, peintures contemporaines,[17] art moderne,[18] sculptures de bronze italiennes et françaises datant du 16eme, 17eme et 18eme siècles. Sa collection de sculptures a été exposée au musée de Londres, le Wallace Collection, en 2010.[17] Peter Marino qualifie son style personnel, qui s’apparente à celui d’un « motard tatoué », de leurre. Ce look comprend principalement des vêtements noirs, du cuir accompagné de clous et boucles ainsi que d’une casquette en cuir. [19]
Notes et références
modifier- « Peter Marino: 1992 Hall of Fame Inductee », sur interiordesign.net, (consulté le )
- (en) Spencer Bailey, « Peter Marino (interview) », Surface, (lire en ligne)
- (en) Matt Tyrnauer, « Peter Marino's Edgy Style », Architectural Digest, (lire en ligne)
- (en) Andrew Goldman, « Peter Marino Likes Playing Bad Cop », The New York Times Magazine, (lire en ligne)
- Sharon Edelson, « Peter Marino, Leader of the Pack », sur wwd.com, (consulté le )
- « About Us », sur Barneys New York, Barneys New York (consulté le )
- (en) Sheryl Garratt, « Peter Marino: the flagship fashion man », The Daily Telegraph, (lire en ligne)
- « The Palace Maker », sur nytimes.com, (consulté le )
- « Chanel Ginza, Tokyo », sur archlighting.com, (consulté le )
- « Building 'Suburban' Luxury in the Sky », sur nytimes.com, (consulté le )
- « Über-Wealthy Flock to Soon-To-Open East End Avenue Tower », sur nysun.com, (consulté le )
- « Boontheshop Opens Seoul Flagship », sur vmsd.com, (consulté le )
- « Boontheshop / Peter Marino Architect », sur archdaily.com, (consulté le )
- « Fashion’s Go-To Architect on the Downfall of Department Stores and the Problem With Marketers », sur vogue.com, (consulté le )
- James Tschorn, « Louis Vuitton's Rodeo Drive renovation a mix of classic and cool », sur latimes.com, (consulté le )
- (en) Scarlett Kilcooley-O'Halloran, « Fashion Architect Peter Marino Honoured », Vogue UK, (lire en ligne)
- (en) « Peter Marino's Private Collection of Bronzes to Go on Show at The Wallace Collection », Art Daily, {{Article}} : paramètre «
date» manquant (lire en ligne) - Steve Kroft, « Peter Marino, architect, calls his tattooed biker look "a decoy" », sur CBS News (consulté le )
- (en) « Living And Dressing Out of the Box », CBS, (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- (en) Brad Goldfarb, Peter Marino: Art Architecture, Phaidon Press, (ISBN 9780714871288, lire en ligne)
- (en) Jeremy Warren et Wallace Collection, Beauty & Power: Renaissance and Baroque Bronzes from the Peter Marino Collection, Wallace Collection, (ISBN 978-0-900785-77-1, lire en ligne)
- (en) Peter Marino, Jerome Sans et Silvia Cubina, One Way: Peter Marino, Rizzoli, (ISBN 978-0-8478-4518-7, lire en ligne)
Liens externes
modifier- http://www.petermarinoarchitect.com
- Peter Marino on Architectural Digest