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Ajout en une page dédié à la chaîne internationale algérienne

AL24news

AL24news est la chaîne de télévision internationale algérienne d’information nationale et mondiale en continu.

Ajout de sous sections concernant les thèmes de la campagne électorale de l'élection présidentielle algérienne 2019 :

Reprise des sources de la sous section existante "déclaration des candidats" pour répartir les infos de celles ci à travers plusieurs sous sections évoquant les thèmes de la campagne qui sont déjà évoqués dans la sous section "déclarations des candidats".

Satisfaction des revendications du Hirak et révision de la constitution

L'ensemble des candidats promettent de satisfaire les revendications du Hirak et de revoir la constitution. Les candidats exhortent les opposants à l'élection présidentielle de proposer des alternatives.

Benflis promet une nouvelle constitution soumis à référendum, un gouvernement d'ouverture politique et des élections législatives et pour légitimer les institutions qui selon lui souffre d'une crise de légitimité de dissoudre l'Assemblée et de réformer le Sénat. Il promet d’appeler au dialogue en premier lieu ceux les abstentionnistes. Il promet d'établir une réelle démocratie, une justice indépendante et de libérer l'information et la communication afin de répondre aux revendications du Hirak;Il propose également de mettre fin aux immunités présidentielle et parlementaires ainsi qu’à celle des ministres.

Tebboune s'engage à ouvrir un large dialogue sur la constitution. Il promet une réforme de la loi électorale, des collectivités locales, la démocratie participative et de la justice afin de satisfaire les revendications du hirak.

Pour Mihoubi ces élections sont une réponse à la revendication du Hirak d'appliquer les articles 7 et 8 de la constitution algérienne. Il s'engage de former un gouvernement de compétences nationales, d'établir un dialogue national en vue d'un nouvelle constitution, de revoir les lois sur les mairies et wilayas, revois la loi électorale sur les élections législatives et communales et que le président du conseil supérieur de la magistrature soit élu par ses paires et non désigné par le président de la république afin que la justice soit plus indépendante.

Bengrina, propose l'amendement de la constitution, la limitation des pouvoirs du président de la république, la réforme de la pratique politique, le renforcement des libertés individuelles et collectives et en« Présidentielle : Abdelaziz Belaid présente son programme électoral » outre l’appui à l’opposition pour lui permettre de jouer son rôle, ainsi qu’une justice indépendante, la sauvegarde de la souveraineté nationale, la réforme du régime de gouvernance et des institutions de l’État. Il promet également de libérer Lakhdar Bouregaa s'il est élu.

Belaid prône la révision de la Constitution et de toutes les lois relatives aux réformes ainsi que l’ouverture d’un dialogue inclusif regroupant toutes les obédiences politiques du pays. Il s'engage à garantir l'indépendance de la justice et d'opérer des amendements sur la loi de l'information tout en assurant la transparence en matière de répartition de la publicité.

Selon la politologue Louisa Ait Hamadou, le résident sera légalement élu mais se retrouvera avec une légitimité faible, ce déficit de légitimité sera une contrainte pour répondre aux revendications.

Lutte contre la corruption

Belaid s'engage à éliminer la corruption et concrétiser un contrôle effectif à l’aide des différents dispositifs.

Bengrina promet d'éradiquer la corruption et l'injustice.

Tebboune déplore la dilapidation des biens publics, il s'engage à poursuivre l'opération d'assainissement et affirme savoir comment récupérer l'argent détourné.

Mihoubi affirme que la lutte contre la corruption sera poursuivie avec beaucoup de détermination s'il est élu.

Benflis déclare qu'il faut séparer l'activité politique de l'argent. Il prône sur la numérisation de l'économie de la sphère économique pour lutter contre ce fléau. Il propose des saisies conservatoires pour tous les biens acquis en Algérie par l’argent pillé, en attendant que la justice se prononce sur ces cas de détournement. Il compte sur la convention des nations unies contre la corruption, ratifiée par l’Algérie pour récupérer l'argent dilapidé tout en activant la diplomatie algérienne dans les pays où ont li y a eu dépôt d'argent et en fessant appel à des cabinets spécialisés pour récupérer l'argent détourné.

Relance de l’Économie

La question de la relance de l'économie est au cœur des programmes des candidats et est l'une des principales attente des électeurs.

Mihoubi propose la création d'un « super » ministère de l'Économie, la suppression de la règle 51/49 dans le secteur des services, une importante diversification de l’économie, la levée des entraves en matière agricole, la lutte contre la bureaucratie, la décentralisation, l’ouverture du capital d’entreprises publiques à hauteur de 34 % ou l’exonération d’impôt pour les revenus les plus modestes;;. Il souhaite également que les exportations algériennes conquièrent de nouveaux marchés, notamment en Afrique, et mise sur le secteur du tourisme de l'industrie et des services pour relancer l'économie. Il entend promouvoir le rôle consultatif du Conseil national économique et social (CNES).

Benflis prône un programme économique "d'urgence" d'économie de marché et social. Il s'engage à lutter contre les niches fiscales, la surfacturation et les impôts non récoltés. Il promet de s'attaquer à l'économie informelle ainsi que de revoir le train de vie de l’état afin de lutter contre le gaspillage dans les dépenses inutiles, il estime ainsi que le train de vie de l'état peut être réduit jusqu'à 40%. Il défend également la liberté d'entreprendre qu'il s'engage à garantir.

Bengrina, insiste sur la réalisation d’un développement global à travers l’instauration d’une économie libérale fondé sur la concurrence et hissant l’Algérie au rang des pays émergents à travers l’exploitation optimale des ressources. Il promet d’augmenter le salaire de base, de réduire l’impôt sur le revenu global (IRG), d’augmenter les allocations attribuées aux femmes aux foyers et aux mères en congé de maternité. Il s’engage également à hisser le taux de la croissance économique à 4% au moins durant les cinq prochaines années et de baisser le taux de chômage.

Tebboune propose l’application d’une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Une amélioration du climat des affaires, l’encouragement de l’investissement direct étranger (IDE).

Belaid ambitionne d'éradiquer le chômage et d'augmenter le salaire des fonctionnaires. Il s'engage à libérer l'investissement et de réformer le système bancaire ainsi que de procéder à l'ouverture de l'espace aériens aux investisseurs privés.;

Pour le professeur Abderahmane Mebtoul, le défi des candidats est de proposer un programme multidimensionnel évitant les idées populistes et proposant des réformes structurelles et réalistes. Les Algériens seraient en effet dans l'attente d'un programme ambitieux sans idées utopistes à même de sortir de l'impasse politique et de relancer l'économie.

Pour la politologue Louisa Ait Hamadou, le déficit de légitimité du président élu lui posera problème pour faire face aux exigences économiques et sociales.

Politique étrangère

Les 5 candidats ont rejetés unanimement toute tentative "d'ingérence" étrangère dans les affaires internes du pays. Ainsi ils ont tous dénoncé la volonté de Raphaël Glucksmann de faire voter une résolution au parlement européen sur la situation en Algérie.

Tebboune s'insurge et accuse la France via la chaine France 24 et son ministre des affaires étrangères Jean Yves Le Drian de "s'ingérer" dans les affaires internes du pays. Il estime que le Maroc doit présenter des excuses au peuple algérien pour l'avoir accusé d’être à l'origine de l'Attentat de 1994 à l'hôtel Asni à Marrakech.

Benflis souhaite rétablir les relations algéro-françaises mais estime que la France doit s'excuser et entend relancer l'Union du Maghreb arabe (UMA) ainsi que les relations avec l'Union européenne (UE).

Bengrina est favorable à la résolution de la question sahraouie à même d'assurer le droit à l'autodétermination et à l'indépendance de ce peuple.

Belaid entends consolider le rôle stratégique du pays au niveau régional.

Mihoubi entends réitérer la poursuite du soutien aux deux causes, palestinienne et sahraouie et de la consécration des principes sur lesquels est fondée la diplomatie algérienne à savoir la non ingérence dans les affaires internes des pays et le règlement des conflits internationaux par les voies pacifiques.

Soutien des candidats

4 mouvements politiques soutiennent la candidature de Benflis: l'Union des forces démocratiques et sociales, le parti Fadjr El Jadid (L'Aube nouveau), le Front du militantisme national et le Front national pour les libertés. Il reçoit aussi le soutien de l'organisme patronal qu'est la Confédération générale des entreprises algériennes, le MSP pourrait également le soutenir. L'Organisation des enfants des vétérans de la guerre d'indépendance (ONEC), très influente, et Souleymane Bakhlili, candidat n'ayant pas obtenu les parrainages nécessaires pour valider son dossier de candidature appellent également à voter en sa faveur.