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Fractures du massif facial

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os du massif facial


En France, les fractures du massif facial peuvent-être pris en charge par différentes spécialités suivant leur localisation et le lieu de prise en charge.

En générale, ces fractures sont traitées par un spécialiste en chirurgie maxillo-faciale. Cette spécialité n'étant pas présente dans tout les centres hospitaliers, les chirurgiens plasticien ou les Oto-Rhino-Laryngologiste sont également habilités à les prendre en charge. De plus, depuis la réforme de 2011 sur la stomatologie, les spécialistes en chirurgie orale peuvent également prendre en charge les fractures limité à la portion dentée de la mandibule.

Certaines fractures complexes peuvent nécessiter une prise en charge multi-disciplinaire, comme les fractures cranio-faciales en collaboration avec un neurochirurgien, ou les fractures de l'orbite en collaboration avec un ophtalmologue.

Épidémiologie

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Si dans les années 70, les accidents de la route constituent la majorité des cause de fractures de la face, grâce au progrès de l'industrie automobile et de la sécurité routière, les violences à la personnes[1] sont aujourd'hui la cause principale de fracture (40%), suivie des traumatismes sportifs (55% chez les 18-22 ans)[2] et des accidents domestiques (80% chez les personnes âgées)[3]. Cependant, les accidents de la route restent majoritaire dans les pays en voie de développement[4]. le Sex-ratio est clairement en faveur des hommes(environ 80%).

La fracture la plus fréquente est la fracture des os propres du nez (jusqu'à 60% selon les séries, suivie des fractures du complexe orbito-zygomatique (20%) puis de la mandibule(15%). Ce chiffre et souvent inversé dans les pays en voie de développement. Suivent des fractures plus rares, comme les fractures occlusales du maxillaire, les fractures centro-faciales (CNEMFO), les fractures cranio-faciales.

Classification

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Il existe de nombreuse méthode de classification des fractures du massif faciale, par localisation par types de fractures, par type de traumatisme.

Classiquement, les fractures sont divisées en 3 catégories liées à la région anatomie atteinte[5]:

Notes et Références

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  1. (en) Caren Serra Bavaresco, Elissa Muller Buchmann, Eduardo Luis Gerhardt et Maurício Roth Volkweis, « Epidemiological study of facial fractures at the Oral and Maxillofacial Surgery Service, Santa Casa de Misericordia Hospital Complex, Porto Alegre - RS - Brazil », Revista do Colégio Brasileiro de Cirurgiões, vol. 44, no 5,‎ , p. 491–497 (ISSN 0100-6991, DOI 10.1590/0100-69912017005011, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Roman Povolotskiy, Pavly Youssef, Rachel Kaye et Boris Paskhover, « Facial Fractures in Young Adults: A National Retrospective Study », Annals of Otology, Rhinology & Laryngology, vol. 128, no 6,‎ , p. 516–523 (ISSN 0003-4894, DOI 10.1177/0003489419830114, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Leonardo Marchini et Veerasathpurush Allareddy, « Epidemiology of facial fractures among older adults: A retrospective analysis of a nationwide emergency department database », Dental Traumatology, vol. 35, no 2,‎ , p. 109–114 (ISSN 1600-9657, DOI 10.1111/edt.12459, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Sneha D. Sharma, Rahul Sharma, Pankaj Bansal et Aby K. Babu, « Changing trends in maxillofacial trauma: A 15 years retrospective study in the Southern Part of Haryana, India », Indian Journal of Dental Research, vol. 29, no 2,‎ , p. 190 (ISSN 0970-9290, PMID 29652013, DOI 10.4103/ijdr.IJDR_202_17, lire en ligne, consulté le )
  5. Elsevier Masson, « Chirurgie des traumatismes osseux de la face », sur EM-Consulte (consulté le )