Utilisateur:ClaudiaM1FLERéunion/Brouillon
(musée du préservatif)
| Ouverture |
2010 |
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| Collections |
Préservatifs |
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| Pays | |
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| Commune | |
| Adresse |
huitième étage du bâtiment 9 du Département des Sciences Médicales du Ministère de la Santé Publique Thaïlandaise, Tivonon Road |
Le musée du préservatif (Condom Museum) à Bangkok est un petit musée scientifique crée autour du préservatif : le contrôle qualité, l’importance dans la lutte contre le SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles ainsi que quelques conseils pour l’achat et son utilisation.
La visite modifier
La première salle est dédié aux emballages de préservatifs et aux campagnes pour son utilisation. Des emballages différents de préservatifs y sont exposés et un conseil pour l’achat est donné : l’emballage doit être carré (les rectangulaires risquent de déformer le préservatif) et pas transparent (pour éviter une dégradation par la lumière). Une date limite d’utilisation doit être marquée. Différents affiches y sont visibles, ainsi qu'une photo de Mechai Viravaidya[1],surnommé Monsieur Préservatif (Mr Condom), qui a joué un rôle important de dans la lutte pour le planning familial et la prévention du SIDA en Thaïlande.
Ensuite il y a trois salles où le visiteur voit différents tests effectués avant et après l'autorisation de mise sur le marché :
la résistance et la flexibilité : le préservatif est déroulé sur un tube, puis gonflé avec de l’air jusqu’à ce qu’il éclate. La pression au moment de rupture est l’indicateur de la résistance, le volume celui de sa flexibilité. l’étanchéité (l’absence de fuites) :
les préservatifs sont remplis avec 300 ml d’eau, si le premier contrôle visuel ne détecte pas de fuite, un deuxième contrôle se fait par un roulage du préservatif rempli sur du papier coloré qui absorbera l’eau et rendra visible une petite fuite.
la taille : la largeur et la longueur sont mesurées et doivent correspondre aux données de l’emballage. l’étanchéité de l’emballage individuel : les emballages sont immergés dans un liquide coloré, de l’air est pompée sous les emballages : si l’emballage gonfle il y a une fuite et est éliminé. Ensuite les emballages sont ouverts : s’ils contiennent du liquide coloré, ils sont défectueux.
Il n’y a pas d’information sur l’utilisation d’un préservatif, mais une affiche rappelle que les corps gras (comme la vaseline) sont à éviter car ils risquent de rendre le préservatif poreux.
Histoire du musée modifier
Le Ministère de la Santé publique Thaïlandaise délivre les autorisations de mise sur le marché et contrôle la qualité des préservatifs sur le marché. Le Département des Sciences Médicales a collectionné et testé les préservatifs depuis 1986. En 2010 il a ouvert le musée pour diffuser ses connaissances, d’une part pour élargir l’information au public, d’autre part pour montrer à des professionnels (journalistes, chercheurs) que la production thaïlandaise de préservatifs est sérieuse et fiable : actuellement la Thaïlande est le premier exportateur mondial de préservatifs[2].
contexte thaïlandais modifier
La Thaïlande est un des premiers pays en Asie à avoir reconnu le problème de SIDA[3]. Le gouvernement a concentré sa première campagne sur l’utilisation du préservatif dans l’industrie du sexe : 100 % condom use (100 % utilisation de préservatifs). Même si la prostitution est officiellement interdit en Thaïlande[4], elle est très répandue, y compris la prostitution masculine avec une clientèle fortement masculine, le tourisme sexuel, …). La campagne des années 1990 a permis de réduire fortement la contamination via la prostitution, ce qui a amené à une mobilisation moins forte de la politique de prévention : les jeunes thaïlandais d'aujourd'hui sont réticents pour utiliser le préservatif. [5]()
Localisation modifier
Le musée se trouve au huitième étage du bâtiment 9 du Département des Sciences Médicales du Ministère de la Santé Publique Thaïlandaise, Tivonon Road, Nonthaburi. Le responsable du département vous accorde une autorisation et désigne un accompagnateur à votre arrivée (entre 9 a.m. et 4 p.m. en semaine).
Notes et références modifier
- [1]"Un héros du service public en Thaïlande : Mechai Viravaidya", [2],(en)"Mechai Viravaidya"
- [3](en)"Condom kingdom : How rubber-growing Thailand became the No. 1 exporter of prophylactic devices in the world."
- [4](en)"Evaluation of the 100% condom programme in Thailand""Unaid case study July 2000"
- [5](en)"Prostitution in Thailand"
- [6](en)"HIV & AIDS in Thailand"