Bernard Coulibaly
Critique de la définition de la philosophie:"Amour de la sagesse" La philosophie, compte tenu de son ouverture à tous les savoirs, a eu de multiples et divers définitions à tel point qu'on n'a pas une qui est reconnue par tout le monde. Face à cette pluralité, toutes les définitions ne disent pas ce qu'est en fait la philosophie. Dans ce travail, nous allons montrer l'erreur d'une de ses définitions, qui change tout le sens de la philosophie, ou du moins diminue la portée de la philosophie. Amour de la sagesse. Prenons tout d'abord les termes de la définition et donnons à chacun une définition claire, pour permettre de suivre le raisonnement et ainsi éviter les contradictions. Le premier terme amour désigne un sentiment d'affection, d'admiration envers quelqu'un ou quelque chose ; le second sagesse, désigne un état de clairvoyance, de discernement très élevé permettant à celui qui la possède de conseiller les autres, entre autres. En mettant ces deux termes ensemble pour trouver un sens, on voit que le résultat enlève à la philosophie un partie essentielle de sa démarche, voire des parties nécessaires à sa démarche. En effet la définition veut dire en réalité "l'affection que l'on a envers cet état de discernement, de clairvoyance". La démarche philosophique selon cette définition et même son objectif serait de pousser les gens à avoir cet amour de la sagesse. Mais ceci n'est qu'une partie de la philosophie, car en réalité elle ne se limite pas à ça seulement. Il y'a bien sûr cette étape qui cherche à donner à celui qui désire philosopher cet envie de la sagesse, qu'il faut également comprendre par connaissance; mais après cela, il faut que l'apprenti philosophe intègre cette sagesse pour la vivre et ainsi la transmettra à d'autres, comme on le lui a transmit. C'est cela l'erreur de cette définition; pour être clair, la définition est incorrecte puisqu'elle ne dit la philosophie en générale mais en partie. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'après cet amour de la sagesse, il faut la chercher, la trouver et la pratiquer, pour ensuite donner envie à d'autres de faire de même; dans ce cas c'est à celui qui l'a de venir en aide à celui qui est à la quête de cette sagesse. Ainsi la philosophie aura porter en lui des fruits qui servent à d'autres; il doit être celui qui a pu se libérer et revenir éclairer les autres dans le mythe de la caverne de Platon. Certes toutes les définitions valent, en ce sens qu'il n'y pas de vérité dans l'absolu, mais il faut en tant qu'être pensant, porter une réflexion philosophique sur les éléments de réponse. A suivre...