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La Maison Édéenne[1], dont le siège social se situe 10 rue de la Paix à Paris, est une maison de haute-joaillerie française fondée en 2003 par la créatrice éponyme.

La Maison produit des pièces sur-mesure, uniques ou de série très limitée.

Présentation

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La Maison Édéenne

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La Maison Édéenne est une maison de haute-joaillerie installée à Paris. Le nom de la Maison, issu du prénom de la grand-mère de la créatrice, rappelle à cette dernière l'univers de l'enfance et des contes de fées, une de ses premières sources d'inspiration[2].

La Maison Édéenne produit ses pièces de haute-joaillerie dans un atelier français[2]. Une de ses spécificités sont les « portraits joailliers »[2],[3], des créations sur-mesure réalisées à partir d'échanges avec le porteur, témoignant d'histoires de vie et d'émotions illustrées en pièces joaillières. Les réalisations se caractérisent notamment par des portés originaux et des innovations techniques (systèmes d'articulations, de sertis de pierres...)[4].

Depuis 2015, la Maison reçoit dans son atelier privé à Paris et est régulièrement présente à l'international, notamment à Londres[5]. Des pièces uniques ont été proposées en vente aux enchères, comme à Drouot en 2007[6] ou à l'hôtel des ventes de Monaco en 2013[7].

La créatrice Édéenne

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D’origine canadienne et installée en France depuis sa thèse sur le cinéma et l'art suivie d'une carrière dans l'industrie du film et d'internet[5], Édéenne développe sa passion pour la joaillerie au cours d’une plongée sur les bords du lac Majeur, vécue comme une renaissance à plus de 40 ans[2],[8]. Elle étudie alors, en 2004, à l’Institut de gemmologie de Paris puis à BJO-Formation, où sa vocation s’affirme : être le témoin de l’exceptionnel en chacun et créer du lien entre les gens, « le miroir d’une vie »[5],[9],.

Le magazine Departures[10] la qualifie de « nouvelle légende » sur la place Vendôme en 2009 et La Tribune des Arts en 2015 la cite, après des femmes importantes du XXe siècle, Jeanne Toussaint et Suzanne Belperron, comme l’une des deux « femmes exceptionnelles, contemporaines et débordantes d’originalité »[11].

Expositions et collections majeures

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En 2009, le musée de la Légion d’honneur accueille Édéenne pour une exposition personnelle.

Après une tournée mondiale notamment au Japon[12] et aux États-Unis[13], une deuxième exposition au musée de la Légion d’honneur présente plus d’une centaine de pièce de joaillerie autour de 7 univers, dont celui des contes et du cinéma[2].

En 2013, Édéenne crée une collection pour la maison Mellerio dits Meller, célébrant le 400e anniversaire de la maison de haute-joaillerie[14]. En 2014, ce sera pour Lane Crawford Hong Kong avec des pièces uniques à mécanismes, sur le thème des contes et légendes chinoises[15],[16].

Elle est également présente dans des salons comme la TEFAF (The European Fine Art Fair) en 2013[11] et en 2014, en association avec la galerie Downtown[17].

Voir aussi

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Lien externe

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Notes et références

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  1. La raison sociale exacte inscrite au registre du commerce et des sociétés est "By Edéenne" (RC/S Paris B 451 290 845)
  2. a b c d et e Nazanin Lankarani, « Jewelry That Sparkles With Stories and Gems », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. « Édéenne / La Maison / Le Portrait Joaillier », sur Édéenne
  4. « Mellerio dits Meller, 400 ans de haute joaillerie - Soblacktie - blog magazine tendances luxe et mode », sur www.soblacktie.com,
  5. a b et c « Édéenne, joaillière de l’imaginaire », Mid&Plus,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. gazette-drouot.com, « Ventes aux enchères BY EDEENNE », sur catalogue.gazette-drouot.com,
  7. François Baille et Chantal Beauvois, Catalogue de Vente de l'Hôtel Monte-Carlo - Importants Bijoux, 15-16 décembre 2013, 206 p. (lire en ligne), p104-107
  8. JETSET Magazine, « IL ÉTAIT UNE FOIS… édéenne, Une JOAILLIÈRE UNIQUE », sur www.jetsetmagazine.net
  9. Cécilia Gallego, « Edéenne : l'univers poétique de la créatrice Edéenne », Joyce.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (ja) « New Legends », Departures,‎ , p. 102-114
  11. a et b Eric Valdieu, « Femmes de diamants, Femmes de talents », Tribune des arts,‎ , p. 19
  12. Ambassade de France au Japon, « Edéenne expose pour la première fois au Japon chez Wako à Ginza », sur ambafrance-jp.org,
  13. France-Amérique, « Édéenne expose son jardin secret à Boston », France-Amérique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Suzy Menkes, « Jewels That Could Tell 400 Years of History », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  15. (zh-HK) Karen Ko, « A WHOLE NEW WORLD », Ming's,‎ , p108 (lire en ligne)
  16. (zh-HK) « Lane Crawford打造中國傳奇 Edeenne白玉藏珍 - 東方日報 », sur orientaldaily.on.cc
  17. Sandrine Merle, « QUAND LA JOAILLERIE FAIT LA FOIRE », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )