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Datawords
Création Juin 2000
Slogan Pioneering e-Multiculturalism
Siège social Levallois-Perret, France
Drapeau de la France France
Effectif 350 salariés
Site web www.datawords.com

Chiffre d'affaires 32 millions d’euros (à fin 2015)

Datawords est une entreprise qui propose aux grandes marques internationales des services de localisation, de mise à jour et de déploiement de contenus digitaux dans plusieurs langues et dans le monde entier en alliant expertise technologique et compréhension des cultures locales. Datawords est à l’origine d’une nouvelle discipline, l’« e-multiculturalisme » (ou multiculturalisme digital).

Concept

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Datawords est une entreprise française de services liés à la localisation, la mise à jour et le déploiement de contenus digitaux dans le monde entier, alliant expertise technologique et compréhension des cultures locales. Tous ces services découlent de l’« e-multiculturalisme » (ou multiculturalisme digital), discipline inventée par Datawords[1].

Cette discipline a pour but d’aider les entreprises à ajuster leur communication digitale pour la rendre pertinente à un niveau local, tout en respectant l’identité de la marque. Et ce en prenant en compte des critères techniques, linguistiques et graphiques[2].


Comme l’a montré Frédéric Martel , il n’y a pas un internet mais des internets. Le Web n'est pas le même partout dans le monde : il existe autant d’usages qu’il y a de territoires, les frontières et les particularismes locaux perdurent encore à l’ère digitale[3].

L’e-multiculturalisme[4] de Datawords permet en effet d’identifier les besoins techniques spécifiques à chaque culture dans le monde, comme par exemple les solutions d’hébergement, plateformes, moteurs de recherches[5] et réseaux sociaux les plus utilisés (par exemple Facebook aux Etats-Unis, WeChat en Chine ou encore Vkontakte en Russie)[6], les contraintes liées à chaque pays (qui peuvent être aussi légales voire fiscale : tunnel d’achat, moyens de paiement, etc.) ou à chaque langue (lecture inversée en arabe ou en hébreu, polices occidentales inexistantes en russe ou en coréen, renvois à la ligne différents d’une langue à l’autre)[7].

Au-delà de l’aspect technique[8], l’enjeu culturel est essentiel : les calendriers et les événements majeurs ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre (Fête des Célibataire en Chine, Journée de la femme en Russie, etc.)[9]. Les contenus sont très différents d’une culture à l’autre : en Asie par exemple les sites web ont souvent moins d’images mais plus de textes et de liens que les sites occidentaux. A l’inverse, sur leurs smartphones, utilisateurs chinois, japonais ou coréens ont un recours beaucoup plus intense à l’image, notamment via les icônes de marques et emojis L’importance de l’e-Multiculturalisme est renforcée par l’inexorable montée en puissance de l’e-commerce et le rôle croissant des smartphones et des réseaux sociaux dans ce cadre. Où qu’ils soient les consommateurs veulent pouvoir échanger avec les marques dans leur langue et selon leurs propres codes culturels[10].

Historique

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Datawords est née en 2000, autour d’Alexandre Crazover – alors encore étudiant à l’ESCP – et de plusieurs associés fondateurs. « À l’époque, en 1999, stagiaire chez L’Oréal, j’ai eu l’occasion d’assister à des échanges publicitaires entre le siège et les filiales. J’ai constaté la difficulté qu’un groupe pouvait rencontrer pour décliner une campagne à l’échelle mondiale de manière cohérente, c’est-à-dire bien comprise par chaque type de population concernée. Étant à titre personnel passionné par les différences culturelles, et désireux de me lancer dans l’entrepreneuriat, j’ai décidé de fonder Datawords avec plusieurs associés pour adapter le marketing digital aux cultures locales et en accélérer le déploiement. »[11]

Après deux années difficiles, la société, spécialisée dans un premier temps sur les langues asiatiques, décolle en convaincant les grands groupes et leurs filiales en Asie[12]. L’activité du groupe est notamment tirée par les grands événements qui attirent l’attention des marques vers l’Asie : Coupe du monde de football au Japon et en Corée du Sud, Jeux olympiques de Pékin et de l'Exposition universelle de Shanghai…

La société a ensuite continué à se développer régulièrement en élargissant son offre, en couvrant de nouveaux secteurs[13], de nouvelles langues, en ouvrant de nouvelles implantations[14] et en développant des outils propriétaires[15]. En 2014 Datawords a réalisé la première acquisition de son histoire en intégrant la société de production audiovisuelle Digiprod, afin de développer une offre complète en matière de production et de gestion vidéo à l’international[16]. La même année, s’implante sur le continent américain en ouvrant un premier bureau à New-York pour sensibiliser les sociétés américaines à la discipline de l’e-multiculturalisme[17].

Implantations

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Pays Siège Date d'implantation
France Levallois-Perret 2000
Hong-Kong Hong-Kong 2009
Italie Milan 2015
Allemagne Düsseldorf 2011
Royaume-Uni Londres 2011
Espagne Barcelone 2013
Corée du sud Séoul 2011
Japon Tokyo 2013
Etats-Unis New-York 2014

Notes et références

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  1. Alexandre De Sainte Marie, Luxe et marque: Identité, stratégie, perspectives, Dunod, (lire en ligne), https://books.google.fr/books?id=VJXHCQAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=multiculturalisme&f=false
  2. « Datawords aide les marques à déployer leurs stratégies digitales internationales »
  3. « Enquête sur les internets », sur franceinter.fr,
  4. « Datawords, le marketing digital en mode multiculturel », sur e-marketing.fr,
  5. « Internet multi-facettes », sur lesechos.fr, (consulté le )
  6. « L'e-culturalisme : le défi des marques », sur influencia.net,
  7. « Alexandre Crazover : « Une marque premium doit maîtriser les réseaux sociaux locaux » », (consulté le )
  8. « Le mentorat, façon DSI, entre Swiss Life et Datawords », sur business.lesechos.fr,
  9. « Alexandre Crazover : « Une marque premium doit maîtriser les réseaux sociaux locaux » »,
  10. « Le vrai-faux de la mondialisation du Web »,
  11. « Alexandre Crazover : « Une marque premium doit maîtriser les réseaux sociaux locaux » »,
  12. Frédéric Therin, « Success story : la boîte française qui parle au monde entier »,
  13. « Les références Datawords », sur datawords.com,
  14. « Les bureaux Datawords »,
  15. « Alexandre Crazover (Datawords) : « Il nous semble indispensable de penser dès le départ à l’international » »,
  16. News, « Datawords et Digiprod main dans la main », sur www.cbnews.fr,
  17. « Datawords, le traducteur français qui s'exporte », sur www.levalloiseconews.fr