Unités marocaines engagées dans la guerre du Sahara occidental
De nombreuses unités des forces armées royales sont engagées dans la guerre du Sahara occidental.
Historique
modifierLors de cette guerre, de nombreux régiments sont créés et l'armée marocaine croit fortement en taille pour pouvoir s'opposer à la guérilla du Front Polisario, menée par l'armée populaire de libération sahraouie.
Unités de l'armée royale
modifierL'armée royale engage de nombreuses unités, notamment les régiments d'infanterie motorisée, les groupes d'escadrons blindés et les groupes d'artillerie royale.
Unités d'infanterie
modifier- 1re RIM, qui possède un bataillon d'infanterie parachutiste déployé vers 1977[1]
- 3e RIM
- 4e RIM
- 5e RIM, créé en juillet 1976.[1]
- 6e RIM, créé en juillet 1976.[1]
- 7e RIM, créé en juillet 1976.[1]
- 8e RIM, créé en juillet 1976.[1]
- 10e RIM, engagé lors de la bataille de Ras-el-Khanfra en 1980-1981[2]
- 11e RIM, à Aousserd en 1991[3].
- 12e RIM, à Tichla en 1991[3].
- 14e RIM
Groupes d'escadrons blindés
modifierGroupes d'artillerie royale
modifierGroupes légers de sécurité
modifier- 1er GLS[6]
- 3e GLS, déployé à Nouadhibou, Atar et Zouerate fin 1977.[1]
Détachements d'interventions rapides
modifierLes détachements d'interventions rapides sont formés de combattants sahraouis loyalistes.[7]
Autres unités
modifier- 15e bataillon d'infanterie, chargé de protéger Bir Anzarane, Dakhla et El Argoub en 1976[1]
- Les bataillons d'infanterie de secteur, en position sur le mur des sables.
Aviation marocaine
modifierAéronefs engagés
modifier- 1 escadron de 17 Northrop F-5 (F-5A, F-5B et RF-5A) basé à Kénitra et utilisé pour l'appui aérien rapproché et la reconnaissance[8];
- 1 escadron de 24 Northrop F-5 (F-5E et F-5F) basé à Kénitra et utilisé pour l'appui aérien rapproché et la défense aérienne[8];
- 2 escadrons, regroupant 38 Mirage F-1 (F-1CH et F-1EH plus évolués[9]), basés à Sidi Slimane et Laâyoune et utilisés pour l'attaque au sol et la défense aérienne[8];
- 1 escadrille de 4 à 6 OV-10A basée à Kénitra et utilisée pour la reconnaissance[8],[10];
- 1 escadron de 24 Alpha Jet basé à Meknès[8], 12 d'entre eux étant utilisés pour l'attaque au sol[10] en plus des missions d'entrainement[11]
- 1 escadron de transport et de ravitaillement à Kénitra, équipé de 19 Douglas C-47, C-130H et KC-130H Hercules, Boeing 707-138[8];
- 27 hélicoptères Agusta-Bell 205, AB.206 et AB.212, affectés à des missions de transport léger, d'évacuation sanitaire ou de liaison[8];
- 35 hélicoptères de transport SA330 Puma[8];
- 24 hélicoptères SA342 Gazelle, armés de missiles ou utilisés pour la reconnaissance[10].
Annexes
modifierRéférences
modifier- Abdalahe, p. 305.
- (es) Manuel Ostos, « Continúa la batalla de Ras el Kanfra, un mes después de su comienzo », El País, (lire en ligne)
- (en) János Besenyő, Western Sahara, Publikon Publishers, , 198 p. (ISBN 978-963-88332-0-4, lire en ligne), p. 142
- Abdalahe, p. 319.
- Abdalahe, p. 334.
- Seddon, p. 140.
- Abdalahe, p. 318.
- Flintham, p. 86.
- Dean, p. 62.
- Dean, p. 61.
- Dean, p. 59.
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (es) M'Beirik Ahmed Abdalahe, El Nacionalismo Saharaui, de Zemla a la Organización de la Unidad Africana (thèse encadrée par Juan Manuel Santana Pérez), Université de Las Palmas de Gran Canaria, , 451 p. (lire en ligne).
- (en) David J. Dean, « Morocco-Polisario war : a case study of a modern low-intensity conflict », dans The Air Force Role in Low-Intensity Conflict, Maxwell Air Force Base, Alabama, Air University, , 139 p. (ISBN 1-58566-014-0, lire en ligne), p. 29-54.
- (en) Victor Flintham, Air wars and aircraft: A Detailed Record of Air Combat, 1945 to the Present, Arms and Armour Press, (ISBN 0-85368-779-X), « 3.1 Algeria, 1954-1962 », p. 79-85.
- (en) David Seddon, « Polisario and the Struggle for the Western Sahara: Recent Developments, 1987-1989 », Review of African Political Economy (en), Taylor & Francis, nos 45/46 « Militarism, Warlords & the Problems of Democracy », , p. 132-142 (JSTOR 4006018)