Tsundoku

mot japonais désignant le fait d'accumuler plus de livres qu'on ne peut en lire

Le tsundoku (積ん読?), ou « syndrome de la pile à lire[1] », est le fait d’accumuler, sous forme de piles, des livres qui ne sont jamais lus[2],[3],[4].

Une pile de livres en japonais.

Présentation

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Le terme vient de l'argot japonais de l'ère Meiji (1868-1912)[5]. Il s'agit d'un mot-valise, issu de 積んでおく (tsunde-oku?, qui désigne les empilements de choses mises de côté pour une utilisation ultérieure) et de 読書 (dokusho?, lecture). Il est également utilisé pour désigner les livres prêts à être lus alors qu'ils sont sur une étagère.

Tel qu'il est actuellement écrit, le mot combine donc les kanjis qui signifient accumuler () et lire ().

Notes et références

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  1. France Inter, « 'C'est une sorte de drogue' : qu'est-ce que le Tsundoku, surnommé 'syndrome de la pile à lire' ? », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  2. Katherine Brooks, « There’s A Japanese Word For People Who Buy More Books Than They Can Actually Read », The Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Hector Tobar, « Are you a book hoarder? There's a word for that », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (ja) « 積ん読 », sur Kotobank (consulté le ).
  5. (en) « “Tsundoku,” the Japanese Word for the New Books That Pile Up on Our Shelves, Should Enter the English Language », Open Culture,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Article connexe

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