Les Toura sont une population mandingue d'Afrique de l'Ouest établie au nord-ouest de la Côte d'Ivoire dans la région de Man, Biankouma et Touba, également en Guinée.

Masque toura[1]

Ils sont environ 26 000 sur une population totale de 16 400 000 individus (recensement de 2001). Ils sont en majorité animistes et musulmans. Les Touras ont un lien avec les Mahous : ces deux ethnies ont presque les mêmes fêtes villageoises, coutumes et masques. Ils portent souvent les patronymes Dosso, Soumahoro, Diabaté, Diomandé, Doumbouya ou encore Haïdara, mais ils n'ont pas l'aspect physique des Malinkés. Le Toho est un de leurs plats favoris[réf. nécessaire].

Ethnonymie modifier

Selon les sources et le contexte, on observe de multiples formes : Digwalé, Gwané, Gwéolé, Lenguédougou, Nébou, Touras, Tura, Turas, Weingmé, Wenmebo, Wen, Yaramassa, Yiriguélé[2].

Langue modifier

Leur langue est le toura, une langue mandée, dont le nombre de locuteurs en Côte d'Ivoire était estimé à 38 500 en 1993[3].

Notes et références modifier

  1. Brooklyn Museum
  2. Source RAMEAU, BnF [1]
  3. (en) Fiche langue[neb]dans la base de données linguistique Ethnologue.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Gilbert Gonnin, Rapports entre Mandé et peuples forestiers et préforestiers de l'Ouest de la Côte d'Ivoire à travers les traditions orales tura (milieu du 17e siècle début 20e siècle, Université Paris 1, 1986, 386 p. (thèse de 3e cycle)
  • Bohumil Holas, Les Toura : esquisse d'une civilisation montagnarde de Côte d'Ivoire, Presses Universitaires de France, Paris, 1962, 234 p.

Articles connexes modifier

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