Thomas Grey (2e comte de Stamford)

Thomas Grey, 2e comte de Stamford, (vers 1654 - ) est un pair et un homme politique britannique[1].

Thomas Grey
Fonctions
Lord-lieutenant du Devon
-
Président de la Commission du Commerce
Titre de noblesse
Comte de Stamford
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Bradgate House (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Père
Thomas Grey (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Lady Dorothy Bourchier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Elizabeth Harvey (d)
Mary Maynard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de

Biographie

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Il est le fils unique de Thomas Grey (Lord Grey de Groby) (en), et hérite de son titre de son grand-père[1]. Sa mère Dorothy Bourchier, est la fille d'Edward Bourchier (4e comte de Bath).

Il prend part à la résistance aux actions arbitraires de Jacques II et est arrêté en . Après sa libération, il prend les armes pour le compte de Guillaume III d'Orange-Nassau lors de la Glorieuse Révolution. Après son accession au trône, il est nommé conseiller privé (1694) et Lord Lieutenant du Devon (1696)[1]. Politiquement, il est décrit comme un " Whig impénitent", qui réaffirme sa conviction du Complot papiste en votant contre la motion visant à inverser la sanction de William Howard (1er vicomte Stafford).

En 1697, il devient Chancelier du duché de Lancastre et, en 1699, président du Board of Trade, et est démis de ses fonctions lors de l'accession d'Anne en 1702. De 1707 à 1711, il redevient président de la chambre de commerce[1].

À sa mort sans enfants, ses titres et son domaine du Leicestershire à Bradgate Park sont transmis à son cousin germain Harry Grey (3e comte de Stamford) (1685-1739), petit-fils du premier comte, dont descendent les derniers comtes[1].

Références

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  1. a b c d et e Cet article intègre un contenu d'une publication du domaine public :
      (en) « Thomas Grey (2e comte de Stamford) », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], vol. 25, (lire sur Wikisource), p. 769.

Liens externes

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