Théodore Gardelle
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Théodore Gardelle, né le à Genève et mort le à Londres, est un peintre, portraitiste et émailleur genevois du XVIIIe siècle.
Biographie modifier
Né à Genève dans une famille de la bourgeoisie d'orfèvres , bijoutiers, miniaturistes et émailleurs. Son père [1] est peintre et il apprend l’art du portrait miniature. En 1744, il se rend à Paris où il se perfectionne. Il y rencontre Jean-Baptiste Perronneau qui lui confie la réalisation miniature de portraits qu’il réalise [2]. Il y travaille jusqu’en 1750 date à laquelle il retourne à Genève. En 1752 il tombe amoureux d'une demoiselle Nouel mais c'est plus tard à Paris qu'il aurait épousé une dénommée Dupin dont il aurait eu deux enfants. Vers 1754/1755 il réalise un portrait de Voltaire qu'il reproduira en émail sur une boîte à priser aujourd'hui au British Museum[3]
En 1756, il se trouve à nouveau à Paris puis probablement après un séjour en Hollande se rend à Londres en 1760 avec Jean-Baptiste Perronneau qui lui confie toujours la réalisation miniature de ses portrait . Il fut exécuté à Haymarket pour avoir le assassiné, découpé en morceaux et brulé les restes de sa logeuse Anne King, ce qui empuantit Leicester Square. Arrêté le , Gardelle tenta de se suicider après sa confession en avalant du laudanum. Il fut emprisonné à la prison de Newgate le . Le procès eut lieu à Old Bailey le 1er avril. Perronneau témoigna à deux reprises le à Hick's Hill puis lors du procès. Il fut condamné à la pendaison. William Hogarth réalisa son portrait en quelques traits juste avant son exécution. Son cadavre fut suspendu par des chaines à Hounslow Heath[4],[5].
Dans un récit publié après sa mort, selon un voyageur arrivant de Hollande, il aurait vécu à La Haye avec une Allemande nommée Verbest qui aurait disparu dans des conditions mystérieuses.
Notes et références modifier
- Pour certains son père se nomme Élie pour d'autres il s'appellerait Giovino natif de Ravenne
- p. 16 Jean-Baptiste Perronneau, portraitiste de génie dans l'Europe des Lumières. Catalogue de l'exposition (17/6/2017-22/10/2017) au Musée d'Orléans-Liénart juin 2017
- [1] Voltaire
- (en) « Théodore Gardelle », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- National Gallery.Uk
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- (en) George Henry Borrow, « Théodore Gardelle » dans Celebrated Trials, and Remarkable Cases of Criminal Jurisprudence, vol. 4, 1825, p. 400.
- (en) E. Smith in Holborn, The Life, Trial and Last Words of Theodore Gardelle, Executed for the Murder of Mrs. Anne King in Leicester-Square, the 19th of February Last: Together with His Whole Examination, Confession and Behaviour After Sentence and at the Place of Execution.
- (en) The Tyburn Chronicle: Or, The Villainy Display’d In All Its Branches, volume 4, 1768.
Liens externes modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Theodore Gardelle, sur exclassics.com.
- Portait de Voltaire par Théodore Gardelle sur Art UK.
