Théodore Aubert

avocat et homme politique suisse

Théodore Aubert
Illustration.
Théodore Aubert en mars 1939
Fonctions
Conseiller national

(4 ans et 1 jour)
Législature 30e (1935-1939)
Député au Grand Conseil du canton de Genève

(4 ans)
Législature 32e (1921-1924)
33e (1924-1927)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Genève (Suisse)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Genève (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Union de défense économique, Union nationale
Diplômé de Université de Genève
Profession Avocat
Homme politique

Théodore Aubert, né le à Genève et mort dans la même ville le , est un avocat et une personnalité politique suisse, membre de l'Union de défense économique (UDE), puis de l'Union nationale (U.N.).

Biographie modifier

En tant qu'avocat, il a défendu et obtenu l'acquittement de l'émigré impérialiste russe Moritz Conradi qui a assassiné en 1923 un diplomate soviétique envoyé en Suisse dans le cadre de la Conférence de Lausanne 1922-1923, Vaclav Vorowsky[1]. Aubert a fondé l'Entente internationale anticommuniste en 1924. Il est secrétaire romand de la Fédération patriotique suisse[2].

En tant que politicien, il est le premier président de l'UDE entre 1923 et 1925, qu'il participe à fonder. Il est en outre député UDE au Grand Conseil de Genève pendant deux législatures de 1921 à 1927. Élu ensuite en 1935 au Conseil national[3] sous l'étiquette U.N.[4], il y siège au sein du groupe libéral[5]. En 1937, il vote contre une initiative anti-franc-maçons, ce qui amène l'U.N. à lui demander de démissionner. Refusant d'obtempérer, il se sépare de l'U.N. et siège jusqu'en 1939 en tant qu'indépendant[5]. Il est également député d'une milice bourgeoise suisse, la Fédération patriotique suisse.

Notes et références modifier

  1. Quand la Suisse faisait le procès du bolchevisme [1]
  2. Andreas Thürer (trad. Pierre-G. Martin), « Fédération patriotique suisse » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Article Théodore Aubert dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  4. Joseph 1975, p. 232.
  5. a et b Joseph 1975, p. 233.