Teresa Belloc-Giorgi

contralto italienne
Maria Teresa Ottavia Faustina TrombettaTeresa Belloc-Giorgi
Description de l'image Teresa-Belloc.jpg.

Naissance
San Benigno Canavese
Décès (à 70 ans)
San Giorgio Canavese
Activité principale Contralto
Style

Maria Teresa Ottavia Faustina Trombetta, de son nom de scène Teresa Belloc-Giorgi (née à San Benigno Canavese le , décédée à San Giorgio Canavese le ), est une contralto italienne qui s'est produite au début du XIXe siècle.

Biographie modifier

Fille de Carlo Trombetta et d'Agnès Clerc, originaire de Géorgie, elle est éduquée à Turin, puis à Paris, son père étant au service de la République française[1].

Elle apparaît sur scène en comme prima donna au Teatro Carignano de Turin dans L'equivoco, ossia Le bizzarrie d'amore de Simon Mayr, et dans La Virtù al cimento de Ferdinando Paër, sous le nom de Teresa Georgi[1]. Elle est ensuite engagée à Parme et à Trieste, et se produit à Paris comme protagoniste de Nina, o sia La pazza per amore (it) de Giovanni Paisiello et de Griselda de Paër.

En , elle débute à la Scala de Milan (encore dans Nina de Paisiello), pour rester liée à ce lieu pendant plus de vingt ans : en elle y chante le rôle-titre de Medea in Corinto (it) de Mayr.

Elle épouse Ange Belloc, chirurgien de l'armée française[1]. Elle vient chanter à Paris, encore le rôle de Nina, puis dans la Cosa rara et dans Griselda[2]. Elle retourne ensuite en Italie. Quand Napoléon se proclame roi d'Italie, c'est elle qui est demandée à la Scala de Milan pour faire honneur au conquérant[1].

Elle aime particulièrement chanter les rôles de Rossini : son succès se fait dans les rôles en contralto de Cenerentola, Tancredi et L'Italiana in Algeri (Isabella). Elle crée aussi le rôle soprano d’Isabella dans L'inganno felice - que Rossini aurait écrit pour elle, Raffanelli et Filippo Galli[2]- et de Ninetta dans La gazza ladra.

Elle se produit aussi au teatro Valle de Rome en dans le Barbiere de Rossini et la Cenerentola l'année suivante.

En elle se produit à Londres sous le nom de Bellochi, mais sans avoir un grand succès et elle retourne à Milan, où elle se produit jusqu'en .

Elle se retire à San Giorgio Canavese, propriété de son époux, et y meurt affligée de la goutte, particulièrement regrettée des pauvres de la région[1].

Caractéristiques de sa voix modifier

Sa voix est une mezzo-soprano de peu d'étendue, mais d'une qualité de son très pure[2].

Interprétations modifier

Rôles créés modifier

Autres modifier

  • Medea dans Medea in Corinto de Mayr, à la Scala de Milan, le [6]

Références modifier

  1. a b c d et e (it) Francesco Regli, Dizionario biografico dei più celebri poeti ed artisti melodrammatici, tragici e comici, maestri, concertisti, coreografi, mimi, ballerini, scenografi, giornalisti, impresarii, ecc. ecc. che fiorirono in Italia dal 1800 al 1860., Turin, Enrico Dalmazzo, (lire en ligne), p. 52-53
  2. a b et c François-Joseph Fétis, « Belloc (Thérèse Giorgi) », dans Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 1, Paris, Firmin-Didot, 1866-1868 (lire en ligne), p. 329
  3. (it) « Libretti d'opera 10348 », sur librettodopera.it (consulté le )
  4. (it) « Almanzor, opera lirica. Rappresentazione : 22/09/1827 - Trieste, Teatro Grande » (consulté le )
  5. (it) « Il *flauto magico, opera lirica. Rappresentazione : 15/04/1816 - Milano, Teatro alla Scala » (consulté le ) remplacée parfois pendant la saison par Teresa Gioia
  6. (it) « Medea in Corinto, opera lirica. Rappresentazione : 08/03/1823 - Milano, Teatro alla Scala » (consulté le )

Sources modifier

  • (it) Francesco Regli, Dizionario biografico dei più celebri poeti ed artisti melodrammatici, tragici e comici, maestri, concertisti, coreografi, mimi, ballerini, scenografi, giornalisti, impresarii, ecc. ecc. che fiorirono in Italia dal 1800 al 1860., Turin, Enrico Dalmazzo, (lire en ligne), p. 52-53
  • François-Joseph Fétis, « Belloc (Thérèse Giorgi) », dans Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 1, Paris, Firmin-Didot, 1866-1868 (lire en ligne), p. 329

Liens externes modifier