Tchèque pour les étrangers

Le tchèque pour les étrangers (čeština pro cizince) désigne la langue tchèque en tant qu'objet enseignée à des apprenants non tchécophones. L'objectif de cet apprentissage est le plus souvent culturel ou professionnel.

Les cours de tchèque pour les étrangers modifier

Les cours de tchèque pour les étrangers ont lieu en République tchèque, mais aussi dans d'autres pays.

En République tchèque, ils se déroulent le plus souvent :

  • dans des écoles de langue ;
  • dans des universités d'été.

En dehors de la République tchèque, les cours sont souvent intégrés dans des formations complètes aux langues slaves. Le tchèque représente alors une langue supplémentaire à l'étude du russe, par exemple.

Diplômes et tests de tchèque pour les étrangers modifier

Il existe deux diplômes attestant du niveau de tchèque d'apprenants étrangers :

Bibliographie modifier

Il existe une seule grammaire en tchèque pour les étrangers : Čeština jazyk cizí d'Ivan Poldauf et Karel Šprunk.

Une bibliographie de plus en plus large propose des manuels pour l'étude du tchèque comme langue étrangère. Une grande partie d'entre eux sont destinés aux débutants. Ils sont écrits dans de nombreuses langues : anglais, allemand, russe, français, espagnol, italien, arabe… Les manuels destinés aux niveaux intermédiaires sont le plus souvent écrits en anglais et allemand. Enfin les manuels de niveau avancé sont écrits uniquement en tchèque. Ils sont souvent destinés à des étudiants étrangers qui terminent leurs études universitaires en République tchèque. Celle-ci accueille traditionnellement de nombreux étudiants étrangers, dans la médecine notamment.

  • Tchèque langue étrangère dans les universités européennes, Bruxelles 22. - 23.6. 2001. Ed. J. Rubes, D. Slabochová. CET ULB 2001, 50 p.
  • Cizi jazyk cestina a bruselsky uzivatelsky kontext. Cizí jazyky, 45, 2001/2002, 76-78. Résumé: essai d'une typologie de l'étudiant du CET ULB. Colloque du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de la Communauté Wallonie-Bruxelles, Bruxelles 2001.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier