Susette Gontard
Nom de naissance | Susette Borkenstein |
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Naissance |
Hambourg |
Décès | (à 33 ans) |
Activité principale |
Langue d’écriture | allemande |
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Mouvement | Romantisme |
Susette Gontard, née Borkenstein, baptisée le à Hambourg, morte le à Francfort-sur-le-Main, fut la muse et le grand amour du poète Friedrich Hölderlin, qui la célébra dans son Hypérion sous le nom de Diotima, nom de l'« inconnue de Mantinée » de Platon.
On conserve d'elle une correspondance avec Hölderlin.
Biographie modifier
Elle avait épousé le à Altona (rattaché actuellement à Hambourg) le banquier francfortois Jacques Frédéric Gontard, appartenant à une famille de banquiers d'origine huguenote originaire de Grenoble.
En , Hölderlin eut un poste de précepteur dans la maison Gontard, qu'il dut quitter en septembre 1798 après une querelle avec le maître de maison concernant sa conduite à l'égard de son épouse. Mais Hölderlin n'en resta pas moins en contact épistolaire et, par intermittences, personnels avec sa bien-aimée Susette.
Hölderlin ne fut mis au courant qu'en , lorsqu'il quitta son poste de précepteur à Bordeaux, de la maladie de consomption et de la rubéole qu'avait contractée Susette. Voyageant à pied, ce ne fut qu'au mois de juillet suivant à Stuttgart qu'il apprit sa mort qui l'accabla terriblement : « C'est un terrible mystère qu'un être pareil soit destiné à mourir »[1].
Susette Gontard d'après les artistes modifier
Il existe d'elle un buste contemporain (1793) en marbre par le sculpteur Landolin Ohmacht.
Un portrait contemporain en miniature par Marguerite Soemmering née Grunelius (1768-1802) existe également.
Suzette Gontard est encore représentée sous les traits de Diotima dans l'ensemble sculptural de Peter Lenk, Hölderlin à la croisée des chemins (2003), se dressant au milieu d'un sens giratoire à Lauffen am Neckar, ville natale de Hölderlin.
Bibliographie modifier
- Ursula Brauer, Hölderlin und Susette Gontard, Europäische Verlags-Anstalt, Hamburg 2002 (ISBN 3-434-50473-7).
- Beatrix Langner, Hölderlin und Diotima, Insel, Frankfurt am Main 2001 (ISBN 3-458-34416-0).
- Rudolf Ibel (éd.), Hölderlin und Diotima. Dichtungen und Briefe der Liebe, Zürich : Manesse, 1957 (ISBN 3-7175-1192-0).
- Susette Gontard, la Diotima de Hölderlin, (Hölderlins Diotima Susette Gontard), lettres, documents et poèmes, traduit de l’allemand par Thomas Buffet, édité par Adolf Beck, Verdier, 2020, 192 p. (ISBN 978-2-37856-056-0)
Notes modifier
- Hölderlin, Hypérion ou l'ermite de Grèce, traduction de Robert Rovini, Paris : Union générale d'éditions, 1968, p. 185.
Sources modifier
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Susette Gontard » (voir la liste des auteurs).