Surdosage en barbituriques

Le surdosage en barbituriques est un empoisonnement dû à des doses excessives de barbituriques[7]. Les symptômes comprennent généralement des difficultés à penser, une mauvaise coordination, une diminution du niveau de conscience et une diminution de l'effort respiratoire (dépression respiratoire)[8]. Les complications d'un surdosage peuvent comporter un œdème pulmonaire non cardiogénique[2]. Si la mort survient, cela est généralement dû à l'absence de respiration[1].

Surdosage de Barbiturique
Description de cette image, également commentée ci-après
Structure et représentation de phénobarbital
Causes Accidentel, suicide[1]
Durée 6-12 heures[2]
Complications Œdème aigu du poumon[2]
Traitement
Diagnostic Analyses de sang ou d'urine[3]
Traitement Assistance respiratoire, charbon de Belloc[4],[5]
Spécialité Médecine d'urgenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Épidémiologie
Fréquence Rare[6]
Classification et ressources externes
CIM-10 F13 et T42.3Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-9 969Voir et modifier les données sur Wikidata
eMedicine 813155

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Une surdose de barbituriques peut survenir par accident ou intentionnellement dans le but de causer la mort[1]. Les effets toxiques s'ajoutent à ceux de l'alcool et des benzodiazépines[1]. La dose létale varie selon la tolérance d'une personne et la façon dont le médicament est pris[1]. Les effets des barbituriques se produisent par le neurotransmetteur GABA[2]. L'exposition peut être vérifiée en testant l'urine ou le sang[3].

Le traitement consiste à soutenir la respiration et la tension artérielle d'une personne[2],[4]. Bien qu'il n'existe pas un antidote, le charbon de Belloc peut être utile[4],[5]. Plusieurs doses de charbon peuvent être nécessaires[6]. L'hémodialyse peut parfois être envisagée[5]. L'alcalinisation de l'urine ne s'est pas avérée utile[5]. Alors qu'autrefois une cause fréquente de surdosage, les barbituriques sont maintenant une cause rare[6].

Références modifier

  1. a b c d et e (en) Benjamin J. Sadock et Virginia A. Sadock, Kaplan & Sadock's Concise Textbook of Clinical Psychiatry, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 9780781787468, lire en ligne [archive du ]), p. 149
  2. a b c d et e John A. Marx Marx, Rosen's emergency medicine : concepts and clinical practice, Philadelphia, PA, Elsevier/Saunders, , 8th éd., Sedative Hypnotics (ISBN 978-1455706051), « 165 »
  3. a et b (en) Jill M. Baren, Pediatric Emergency Medicine, Elsevier Health Sciences, (ISBN 978-1416000877, lire en ligne [archive du ]), p. 955
  4. a b et c (en) Robert G. Carroll, Problem-based Physiology, Elsevier Health Sciences, (ISBN 978-1416042174, lire en ligne [archive du ]), p. 99
  5. a b c et d DM Roberts et NA Buckley, « Enhanced elimination in acute barbiturate poisoning - a systematic review. », Clinical Toxicology, vol. 49, no 1,‎ , p. 2–12 (PMID 21288146, DOI 10.3109/15563650.2010.550582)
  6. a b et c D Müller et H Desel, « Common causes of poisoning: etiology, diagnosis and treatment. », Deutsches Ärzteblatt International, vol. 110, no 41,‎ , p. 690–9; quiz 700 (PMID 24194796, PMCID 3813891, DOI 10.3238/arztebl.2013.0690)
  7. (en) Bloomsbury Publishing, Dictionary of Medical Terms, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9781408102091, lire en ligne), p. 37
  8. MF Weaver, « Prescription Sedative Misuse and Abuse. », The Yale Journal of Biology and Medicine, vol. 88, no 3,‎ , p. 247–56 (PMID 26339207, PMCID 4553644)