Commandement conjoint de composante opérations spéciales

Structure de commandement conjointe non-permanente des forces spéciales belges, danoises et néerlandaises.

Special Operations Component Command
(C-SOCC)
Création 2019
Pays Drapeau de la Belgique Belgique, Drapeau du Danemark Danemark, Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Branche Forces spéciales
Type QG non-permanent
Rôle Commandement trinational des FS des états membres
Effectif 125
Garnison Quartier général des opérations spéciales de l'OTAN, Mons, Belgique

Le Commandement conjoint de composante opérations spéciales, en anglais Composite Special Operations Component Command, ou C-SOCC, est une structure de commandement conjointe non-permanente des forces spéciales belge, danoise et néerlandaises, qui a atteint une capacité opérationnelle initiale en octobre 2019[1].

Historique modifier

La création de ce C-SOCC a été annoncée dans « La vision stratégique pour la Défense », publiée le par le ministère belge de la Défense[2].

Une lettre d'intention est signée, en , par les ministres de la défense Steven Vandeput (Belgique), Ank Bijleveld (Pays-Bas) et Claus Hjort Frederiksen (Danemark)[3].

Les ministres de la Défense des trois pays ont signé ensuite un mémorandum d'entente le , à l'occasion de la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN, prévu pour commencer ses activités en 2019 et être pleinement opérationnel en 2021[4].

Le C-SOCC devait à l’origine inclure le Canada, qui a ensuite abandonné le projet pour se recentrer sur d’autres priorités et en raison de la difficulté d’établir une coopération transatlantique[1].

Missions modifier

La création de ce C-SOCC permettra aux trois pays associés d'atteindre la taille critique pour fournir, un an sur quatre, une structure de commandement « forces spéciales » affectée à la Force de réaction de l'OTAN (NRF, pour « NATO Reaction Force »). Le C-SOCC sera principalement activé pour des opérations de l'OTAN, mais également pour d'autres missions internationales[3]

Moyens modifier

Son commandement se situe à Mons, où se trouve le Quartier général des opérations spéciales de l'OTAN (NSHQ, pour « NATO Special forces Headquarters  »), colocalisé avec le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE, pour « Supreme Headquarters Allied Powers Europe »)[5]. Il n'est pas permanent mais entre en action en cas d'opération ou d'entraînement. Il comptera fin 2020 125 membres, dont 41 Belges du Commandement des opérations spéciales (SOCOM) belge mis en place à la mi-2017[6] comprenant le Special Forces Group[3], des membres du commandement des opérations spéciales danois (da) et des néerlandais des Korps Commandotroepen (en) et Netherlands Maritime Special Operations Forces.

Il est commandé initialement par le Danemark jusqu’à fin 2021[1] et peut déployer six groupes d'opérations spéciales et un groupe aérien spécial[7].

Article connexe modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Nathan Gain, « Le C-SOCC atteint la capacité opérationnelle initiale< », sur forcesoperations.com, (consulté le ).
  2. Steven Vandeput, La vision stratégique pour la Défense, Ministère de la Défense belge, , 144 p. (lire en ligne [PDF]), p. 28.
  3. a b et c Alain Henry de Frahan, « Belgique, Danemark et Pays-Bas créent un commandement conjoint des forces spéciales », sur forcesoperations.com, (consulté le ).
  4. « Trois Alliés établissent un commandement de forces d'opérations spéciales », sur OTAN, (consulté le ).
  5. « Ouverture officielle du Quartier général des opérations spéciales de l'OTAN », sur OTAN, (consulté le ).
  6. Alain Henry de Frahan et Nathan Gain, « L’armée belge crée son Special Operations Regiment », sur forcesoperations.com, (consulté le ).
  7. (en) Nicholas Fiorenza, « Belgium, Denmark and Netherlands to set up special operations command », sur janes.com, IHS Jane's Defence Weekly, (consulté le ).