Sophie von Kühn

femme de lettres allemande

Christiane Wilhelmine Sophie von Kühn, ou Sophie von Kühn ( à Grüningen), est une Allemande connue pour sa relation amoureuse avec le poète Novalis, qui débute en 1794. Ils se fiancent secrètement en 1795, mais Sophie von Kühn contracte la tuberculose qui l'emporte en 1797. Sa mort marque profondément le jeune Novalis, qui tient un journal les mois qui suivent. Il fait le portrait de Sophie von Kühn dans son texte Clarisse. L'écrivain développera des thèmes poétiques et philosophiques liés à son amour et à sa mort, dans ses Hymnes à la Nuit et Heinrich von Ofterdingen.

Sophie von Kühn
Biographie
Naissance
Décès
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Château de Grüningen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Christiane Wilhelmine Sophie von KühnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Plaque commémorative

Biographie

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Sophie von Kühn naît le à Grüningen. Sa mère est Sophie Wilhelmine von Kühn, elle a deux sœurs, Friederike et Karoline, deux frères, Hans et George, et une demi-sœur, Wilhelmine von Thümmel. Elle rencontre le poète Novalis le . Le couple se fiance secrètement le [1]. Dans une lettre à Friedrich Schlegel, datée du , Novalis rapproche sa fiancée de la discipline qu'il étudie alors, la philosophie. Il écrit :

« Ma discipline préférée s'appelle au fond comme ma fiancée : elle s'appelle Sophie - Philosophie est l'âme de ma vie et la clef de mon propre moi. Depuis que j'ai fait sa connaissance, je me suis aussi bien fondu dans cette discipline. »

Elle ressent les premiers symptômes de la tuberculose le . Elle est alors conduite à Iéna pour une opération. La maladie l'emporte à Grüningen le [1]. Son fiancé Novalis est profondément marqué par sa mort, il écrira à ce sujet :

« Il était au-dessus de mes forces d'assister impuissant aux luttes effroyables de cette jeunesse moissonnée dans sa fleur, aux angoisses épouvantables de la céleste créature... Le soir s'est fait autour de moi et il me semble que je vais bientôt partir, c'est pourquoi je voudrais devenir tranquille et ne voir autour de moi que des visages pleins de bonté. »

Sources novalissiennes

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Notes et références

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  1. a et b « Sophie von Kühn (1782-1797) », sur www.moncelon.fr (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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