Slátan Dudow

réalisateur bulgare
Slátan Dudow
Slátan Dudow au fond.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Златан Дудов ou Slatan DudowVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
bulgare (jusqu'en )
est-allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Slátan Dudow est un réalisateur est-allemand d'origine bulgare né le à Zaribrod (Bulgarie), mort le en République démocratique allemande.

Biographie modifier

Originaire d'une famille de cheminots, Slátan Dudow développe dans sa jeunesse des sympathies communistes. Après avoir commencé des études d'architectures, il se tourne vers la mise en scène, et en 1929, part à Moscou étudier le théâtre. Il s'y lie avec Sergueï Eisenstein et Bertolt Brecht.

De retour en Allemagne, il réalise deux longs métrages, dont Ventres glacés (Kuhle Wampe), un « film prolétarien » scénarisé par Bertolt Brecht qui cause des remous dans la république de Weimar du maréchal Hindenburg[1]. Après avoir subi la rigueur de la censure, le service d'ordre du Parti communiste doit sécuriser les séances contre des attaques des S.A.. Avec l'arrivée au pouvoir du NSDAP, Dudow s'exile en Suisse pour la durée de la guerre.

Après le conflit mondial, il retourne en Allemagne, dans la zone d'occupation soviétique qui devient la République démocratique allemande en 1949[2]. Il y tourne moins d'une dizaine de films pour la DEFA, la compagnie nationale est-allemande.

Il meurt en 1963 dans un accident d'automobile sans avoir pu achever son dernier film, Christine. Il est enterré au cimetière de Dorotheenstadt à Berlin.

Filmographie modifier

Notes et références modifier

  1. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma, Bouquins, 1981.
  2. Cyril Buffet, Défunte DEFA, histoire de l'autre cinéma allemand, Cerf-Corlet, 2007.
  3. « Dictionnaire du cinéma », sur larousse.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Mélanie Trugeon, « Un cinéaste antifasciste à Paris : Slatan Dudow (1934-1939) », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, no 60,‎ , p. 64-91 (lire en ligne)

Liens externes modifier