Sixte IV nommant l'humaniste Platina conservateur de la Bibliothèque du Vatican

peinture de Melozzo de Forlì
Le Pape Sixte IV installant Bartolommeo Platina à la direction des bibliothèques Vaticanes
Artiste
Date
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Type
Fresque transférée sur toile
Technique
Dimensions (H × L)
370 × 315 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
Inv. 40270Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Salle IV - XV et XVI siècles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Inscription
Templa domvm expositis: vicos fora moenia pontes / Virgineam Trivii qvod repararis aqvam. / Prisca licet navtis statvas dare commoda portvs: / Et Vaticanvm cingere Syxte ivgum: / Plvs tamen vrbs debet: Nam qvae squallore latebat: / Cernitvr in celebri biblioteca locoVoir et modifier les données sur Wikidata

Sixte IV nommant l'humaniste Platina conservateur de la Bibliothèque du Vatican est une fresque de l'artiste italien de la Renaissance Melozzo de Forlì, décorant autrefois la Bibliothèque du Vatican, se trouvant maintenant installée dans la Pinacothèque vaticane à Rome.

Description modifier

La fresque a été exécutée en 1477 comme scène centrale de la décoration de la Bibliothèque du Vatican, fondée par Sixte IV deux ans auparavant, décoration comprenant également des œuvres d'Antoniazzo Romano et des frères Davide et Domenico Ghirlandaio.

La scène montre le Pape, vu depuis un horizon bas, face à l'humaniste Bartolomeo Platina, à genoux devant lui, ainsi que les neveux du Pape : les deux cardinaux, Giuliano della Rovere, qui deviendra plus tard le pape Jules, debout devant le Pape, et Raffaele Riario derrière sa chaise. À gauche on voit Girolamo Riario et Giovanni della Rovere, frère de Giuliano (tout à gauche)[1].

Le fond représente une architecture classique avec des arcades et un plafond à caissons dorés. Platina pointe de son doigt une inscription plus bas, écrite par lui-même, qui glorifie les actions de Sixte.

Postérité modifier

La fresque fait partie du musée imaginaire de l'historien français Paul Veyne, qui le décrit dans son ouvrage justement intitulé Mon musée imaginaire[2].

Références modifier

Sources modifier

  • Stefano Zuffi, Il Quattrocento, Milan, Electa,

Liens externes modifier