Siège de Tunis (1705)

siège militaire en Tunisie (1705)

Le siège de Tunis en oppose d'un côté la régence d'Alger sous le règne du dey Hadj Moustapha et la régence de Tunis sous le règne de Hussein Ier.

Siège de Tunis (1705)

Informations générales
Date
Lieu Tunis, Tunisie
Issue Retraite de l'armée algérienne
Belligérants
Régence d'Alger Régence de Tunis
Commandants
Hadj Moustapha Hussein Ier Bey
Forces en présence
Inconnu Inconnu

Guerre algéro-tunisienne de 1705

Contexte

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L'ancien bey de Tunis, Ibrahim Cherif, part à la tête de son armée à la rencontre du dey d'Alger près du Kef. Cherif qui subit une défaite est capturé par les Algériens à la bataille du Kef le . Le dey Hadj Moustapha décide ensuite de marcher sur Tunis, où Hussein Ier Bey, ancien lieutenant de Cherif qui avait fui le champ de bataille, s'est réfugié et déclaré bey de Tunis le [1].

Déroulement

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L'armée algérienne arrive devant Tunis et la met sous siège. Les Tunisiens, craignant le pillage de leur ville, résistent énergiquement et proposent inutilement à Hadj Moustapha une rançon de 150 000 piastres afin de lever le siège. Le dey constate par la suite que les vivres et munitions deviennent de plus en plus rare, en plus de l'approche de la mauvaise saison. Mustapha décide alors d'abandonner le siège de Tunis et bat en retraite[réf. nécessaire].

Conséquences

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Hadj Moustapha se retire de Tunis, mais se fait harceler par les Tunisiens et les Kabyles durant sa retraite. Il contre-attaque et tue 500 de leurs hommes[réf. nécessaire]. Rentré à Alger le 12 octobre, il apprend qu'il a été remplacé par Hussein Khodja. Il sera tué à Collo (El Kala) par des janissaires le 3 novembre.

Hussein Ier Bey, après une lutte contre les partisans du retour de Cherif (parti « turc »), parvient à gouverner en paix pendant plus de 22 ans, jusqu'en 1728, lorsque son propre neveu qui avait été jusqu'en 1726 son lieutenant général se révolte contre lui.

Notes et références

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  1. Henri-Delmas de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque (1515-1830), Paris, Ernest Leroux, , 458 p. (lire en ligne), p. 272.

Voir aussi

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