Semaoune (en kabyle : Semɛun Ath Weɣlis), est un village de la commune de Chemini, dans la wilaya de Béjaïa et la région de Kabylie, en Algérie.

Semaoune
Semɛun
Semaoun (Chemini)
Noms
Nom amazigh ⵙⴻⵎⵄⵏ
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Région Kabylie
Wilaya Béjaia
Daïra Chemini
Chef-lieu Chemini
Géographie
Coordonnées 36° 36′ 00″ nord, 4° 35′ 00″ est
Localisation
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Géographie modifier

Localisation modifier

Semaoune est un village de la commune et daïra de Chemini de la wilaya de Béjaïa Algérie ; de la région de Kabylie, il se situe sur la rive gauche de la vallée de la Soummam, limité au nord par le village Mahagga de Idjer (At Yeǧǧer en kabyle), Wilaya de Tizi-Ouzou, et le mont Akfadou, à l’est par les villages de Chemini, à savoir Djenane Imaliwen, à l’ouest par Ait-Soula Sidi Yahya, et au sud par, Takhlijt, Sidi Hadj Hassaine et Ilmaten[1],[2].

Situation géographique modifier

Semaoune est situé par 36°600 de latitude Nord et 4°5833 longitude ouest, à une altitude de 1 131 m.

Population et histoire du village modifier

Ce village compte environ 769 habitants et qui d'origine sont des Ath Kaci de Tamda (Leblaḍ) de Ouaguenoun.

Ce lieu est plus qu’un village car il porte l’histoire des At Waghlis et aussi l’histoire de la région de la Soummam durant la colonisation française.

Ce nom est attribué et déclaré administrativement durant la période du Cheikh Mohamed Ben Kaci dit Adjaoud El Ouaghlissi, demeurant au village de Semaoune, cité en 1868 dans le document officiel[3].

Semaoune et l’histoire de l’Algérie modifier

Durant la guerre d'Algérie, la première manifestation importante de l’activité des moudjahidines fut coordonnée avec la population des Ath Ouaghlis pour l’égorgement de l’agha Moaci du douar Ikedjane.

Début février, a Ikhlidjene, au cours d’une opération héliportée de ratissage menée par des légionnaires parachutistes, 22 civils ont été tués. Dans la presse locale du lendemain, 22 fellaghas étaient abattus.

Le une opération héliportée a lieu à Semaoun par l’infanterie coloniale. IL n'y a pas d’accrochage avec le maquis mais 6 civils sont tués, parmi eux Hadj Aballache, un notable de 70 ans. En mai, les hommes qui sont parents de Sahli - délégué administratif à l’assemblée Algérienne - sont fusillés et le pâté de maisons est canonné.

Le un accrochage a lieu près de Djenane, les moudjahidines qui pour la plupart natifs des Ath Ouaghlis se replient sans pertes apparentes grâce à la contribution des paysans. En représailles, l’armée française ratisse les villages voisins notamment Ait –Soula, Sidi yahia et Tazrout qu'elle a totalement incendié. 65 paysans (dont une femme) sont alignés au bord de la route, entre Djenane et Semaoun et sont abattus à la mitraillette; près de 200 suspects sont arrêtés[4].

Références modifier

  1. 23 villages de la commune Chemini
  2. Localisation sur le site
  3. Act de l’honorable Cheikh Mohamed ben Kaci dit Adjaoud El Ouaghlissi, Revue Thafat 1 ; Association culturel thissas de semaoune, Site internet de semaoune
  4. La Guerre d'Algérie: Des promesses de paix à la guerre ouverte, volume 2 de La Guerre d'Algérie, Henri Alleg, Temps actuels, 1981, Hoggar

Article connexe modifier

Lien externe modifier

emaoune.netau.net