Sayyid Ahmad-xoʻja Ovliyoxoʻja Eshon oʻgʻli

Ahmadbek

Said Ahmad Xoʻja Eshon

Sayyid Ahmad-xoʻja Ovliyoxoʻja Eshon oʻgʻli
Fonctions
Bey de Mastchoh[note 1],[1]

(3 ans)
Prédécesseur Poste créé
Successeur Poste abrogé
Biographie
Nationalité Boukhariote
Beylicat de Mastchoh
Père Ovliyo Xoʻja Eshon[2]
Fratrie Eshon Toʻra Ovliyoxoʻja Eshon oʻgʻli
Ahrorxon Ovliyoxoʻja Eshon oʻgʻli
Asrorxon Ovliyoxoʻja Eshon oʻgʻli[2]
Religion Islam

Sayyid Ahmad-xoʻja Ovliyoxoʻja Eshon oʻgʻli, aussi appelé Ahmadbek, Said Ahmad Xoʻja Eshon ou Said Ahmad Hoʻja Eshon, est un homme politique boukhariote du beylicat de Mastchoh. Il est le bey de Mastchoh de 1920 à 1923.

Biographie modifier

Issu d'une famille influente des milieux religieux, Ahmad-xoʻja profite de la révolution d'Octobre pour prendre la direction du hameau de Bursa, près d'Isfana. La relation qu'il entretient avec le pouvoir soviétique est tendue, il fuit alors pour Mastchoh et créé un micro-état dont il prend la tête avec le titre de bey[3]. L'état qu'il dirige entretient alors des relations avec la République socialiste soviétique autonome du Turkestan[4].

En mars et avril 1923, Mastchoh et Oburdon, où le beylicat avait étendu sa souveraineté[3], sont envahis par les bolchéviques et attachés au Turkestan. Ahmad-xoʻja continue à résister pendant un temps[2].

Honneurs modifier

La mosquée Said Ahmad Xoʻja Eshon de Marguilan porte son nom[5].

Bibliographie modifier

  • (en) Adeeb Khalid, Making Uzbekistan: Nation, Empire, and Revolution in the Early USSR, Cornall University Press, , 415 p.
  • (ru) I.F. Kits, Годы в седле (Mémoire), Bibliothèque de mémoires militaires,‎ , 152 p.
  • (uz) Fotima Xolova, Buxoro Respublikasidagi Qarshilik Ko’rsatish Harakati Tarixidan (1920-1924 Yillar) (Thèse), Université Alisher Navoiy de Samarcande, , 93 p.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Un commandant militaire ayant mené des opérations à Surhob en 1921 du nom d'Abduhafiz est également qualifié de bey de Mastchoh.

Références modifier

  1. Xolova 2014, p. 16-17.
  2. a b et c Xolova 2014, p. 79.
  3. a et b Kuts 1964, p. 1.
  4. Khalid 2010, p. 87.
  5. « Marg’ilon – Oltin Vodiyning Hikmat Javohiri », sur Ziyouz (consulté le ).