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Ruth Schmid-Gagnebin

pianiste, concertiste

Ruth Schmid-Gagnebin, née à Monruz le 5 mars 1921 et morte à Neuchâtel le 22 avril 2006, est une pianiste et concertiste suisse[1]. Elle est notamment connue pour ses interprétations de Liszt, Chopin, Beethoven ou encore Mozart[2].

Ruth Schmid-Gagnebin
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Biographie modifier

Fille de Samuel Gagnebin, physicien et philosophe et de l'écrivaine Marianne Gagnebin née Maurer (1881-1952), Ruth Schmid-Gagnebin effectue tout son cursus scolaire dans le canton de Neuchâtel avant de poursuivre ses études de musique à Zurich, Lausanne, Genève[3] et Paris. Elle se forme auprès notamment de Jacqueline Blancard à Lausanne, Dinu Lipatti[4] à Genève et Yves Nat à Paris[5]. En mars 1943, elle épouse Pierre Schmid avec lequel elle a deux enfants.

Au début de sa carrière, Ruth Schmid-Gagnebin se produit en tant que soliste à Neuchâtel, Paris[6], Rome[7], Bruxelles[8] ou encore à Londres[9],[10]. Elle enregistre un premier disque, à des fins caritatives, en 1976[11]. Dès 1979, soutenue et encouragée par son père, elle part s'établir aux États-Unis[12]. Elle quitte pour ce faire son poste de professeur de piano aux conservatoires de musique de Bienne[13] et de Lausanne[14]. Durant les dix-sept années qui suivent, Ruth Schmid-Gagnebin se produit, tantôt comme soliste, tantôt au sein d'un orchestre, aux États-Unis[15],[16]. Là-bas, elle enregistre "Liszt en Suisse" (LIRS, 1985). Elle joue aussi pour différentes stations de radio, par exemple en France[17] et en Angleterre[18].

Rentrée en Suisse en 1996, Ruth Schmid-Gagnebin enregistre coup sur coup deux disques, l'un en 1997[19] et l'autre en 2003. En parallèle, et jusqu'au bout de sa vie, elle continue à se produire en concert[16].

Également compositrice, Ruth Schmid-Gagnebin compose plus de 150 œuvres musicales dont une partie seulement des partitions sont connues[20]. Ces compositions n'ont pas non plus été enregistrées[21]. Ruth Schmid-Gagnebin est aussi l'auteure d'une autobiographie illustrée restée inédite[22].

Distinctions modifier

Publications modifier

  • Ruth Schmid-Gagnebin, « Henri Gagnebin, mon oncle », Actes de la Société jurassienne d'émulation, vol. 81,‎ , p. 11-15 (lire en ligne)
  • Ruth Schmid-Gagnebin, « Ein Brief an Ernst Graenicher », Bieler Tagblatt,‎

Sources et notes modifier

  1. ↑ (en) International Biographical Center, The International Who's who in Music and Musician's Directory, Cambridge, International Biographical Center, , p. 1003
  2. ↑ « Ruth Schmid-Gagnebin joue à la ferme du grand cachot », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  3. ↑ Denise de Ceuninck, « Piano Ruth Schmid-Gagnebin et Liszt », L'Impartial,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  4. ↑ Sonia Graf, « Piano Hommage à Dinu Lipatti », L'Impartial,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  5. ↑ Denise de Ceuninck, « Récit de piano Ruth Schmid-Gagnebin », L'Impartial,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ « Le succès d'une artiste neuchâteloise à Paris », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  7. ↑ J. F., « Mme Ruth Schmid-Gagnebin joue à Rome », Journal de Genève,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  8. ↑ « Succès d'une artiste neuchâteloise en Belgique », L'Express,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  9. ↑ F.C., « Une pianiste neuchâteloise à Londres », L'Impartial,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  10. ↑ (de) Hug & Company, « sans titre », Revue musicale suisse = Schweizerische Musikzeitung, vol. 110,‎ (lire en ligne)
  11. ↑ F. W., « Disque pour la Croix-Rouge de Ruth Schmid-Gagnebin », Journal de Genève,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  12. ↑ Denise de Ceuninck, « Récital de piano Ruth Schmid-Gagnebin », L'Impartial,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  13. ↑ C. Diezi, « Une année riche en événements» au Conservatoire », L'Express,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  14. ↑ Georges Jaccottet, Le Conservatoire de musique de Lausanne, 1861-1986, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise,
  15. ↑ (en) « Music and Dance », New York Magazine,‎ , p. 120 (lire en ligne)
  16. ↑ a b c et d Sonia Graf, « Les projets s'édifient aussi à 80 ans », L'Impartial,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  17. ↑ « France III (national) », Combat,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  18. ↑ (en) « Monday », Radio Times,‎ (lire en ligne)
  19. ↑ Denise de Ceuninck, « Notes hongroises », L'Impartial,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  20. ↑ Série : Manuscrits. Fonds Ruth Schmid-Gagnebin; Cote : RSGA-106. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (présentation en ligne).
  21. ↑ Sonia Graf, « Piano Ruth Schmid-Gagnebin en concert », L'Express,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  22. ↑ « Is this a biography ? ». Fonds Ruth Schmid-Gagnebin; Cote : RSGA-103-1.1. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel.
  23. ↑ (fr + all) Willy Keller (dir.), Schweizer biographisches Archiv = [Archives biographiques suisses] = [Archivio biografico svizzero], vol. 4, Zürich, EPI Verlag internationaler Publikationen, , p. 126

Voir aussi modifier

Notices biographiques dans dictionnaires modifier

  • "Ruth Schmid-Gagnebin", dans Willy Keller (dir), Schweizer biographisches Archiv = [Archives biographiques suisses] = [Archivio biografico svizzero], vol. 4, Zürich, EPI Verlag internationaler Publikationen, 1954, p. 126.
  • "Ruth Schmid-Gagnebin", dans Judith Lang Zaimont, Jane Gottlieb, Joanne Polk et Michael J Rogan, The Musical Woman. An International Perspective, vol. 3, New York, Greenwood Press, 1983, p. 807.
  • "Ruth Schmid-Gagnebin", dans The World Who's Who of Women, Cambridge, International Biographical Centre, 1978, 4e éd., p. 1040.
  • "Ruth Schmid-Gagnebin", dans The International Who's who in Music and Musician's Directory, Cambridge, International Who's Who in Music, 1992, p. 1003.
  • "Ruth Schmid-Gagnebin", dans Katrin Hofmann, Kürschners Deutscher Musik-Kalender, München, Saur, 2002, p. 707.

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