Rupture de stock
La rupture de stock momentanée désigne le fait qu'un stock est épuisé ce qui rend momentanément indisponible la référence du produit habituellement à la vente[1],[2].
La rupture de stock peut être locale à un supermarché qui n'a plus de stock exposé à la vente, mais qui conserve l'accès à d'autres stocks, notion de pénurie relative[3].
La rupture de stock peut également être mondiale, comme cela s'est produit avec les masques FFP2, les écouvillons ou les tests de dépistage lors de la Pandémie de COVID-19, où l'on parlera de pénurie absolue[3]
Fréquence modifier
La rupture de stock est un élément normal de la grande distribution[1].
En Europe, les ruptures de stock varient entre 70% et 99%[1] mais n'est perçu que par 30 à 40% des consommateurs[1].
La rupture de stock sera plus facilement perçue par un consommateur cherchant une référence déterminée que par un consommateur choisissant un produit disponible dans le rayon[1].
Causes possibles modifier
Galerie d'exemples modifier
Exemples de ruptures de stock dans des centres de distribution, à différents "degrés", ici tous provoqués par des achats massifs par anticipation/panique liés au début de la pandémie de COVID-19 et au confinement parfois associé :
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Rupture de stock partielle de boîtes de conserve dans un supermarché de San Luis Potosí, la veille de la mise-en-quarantaine de l'État de San Luis Potosí, Mexique, . -
Rupture de stock totale de certaines marques de boisson, mais pas rupture de stock totale de toutes les boissons, dans un supermarché de Londres, Royaume-Uni, . -
Rupture de stock totale de toutes les marques de papier toilette dans un supermarché de Washington DC, États Unis, frisant la pénurie.
Notes et références modifier
- https://www.cairn.info/revue-gestion-2000-2012-2-page-105.htm#
- Les consommateurs face aux ruptures de stock, Chantal Connan Ghesquiere, Editions universitaires européennes, 2010 (ISBN 9786131516818)
- Teyssier d'Orfeuil, Aimé, « Pénurie sur les marchés mondiaux de produits de base », Revue Tiers Monde, Persée, vol. 17, no 66, , p. 359–400 (DOI 10.3406/tiers.1976.2640, lire en ligne, consulté le ).
