Rue Léopold-Bellan
2e arrt Rue Léopold-Bellan
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | |||
Début | 73, rue Montorgueil et 1, rue des Petits-Carreaux |
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Fin | 82-88, rue Montmartre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 190 m | ||
Largeur | 7 à 15 m | ||
Historique | |||
Création | Citée en 1450 | ||
Dénomination | 1937 | ||
Ancien nom | Ruelle des Aigouts (1489) Rue du Bout-du-Monde (XVe siècle) Rue du Cadran (1807) partie de la rue Saint-Sauveur (1851) |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5509 | ||
DGI | 5582 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Léopold-Bellan est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès modifier
Ce site est desservi par la station de métro Sentier.
Origine du nom modifier
Cette voie a reçu le nom d'un conseiller municipal de quartier, Léopold Bellan[1] (1857-1936) .
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Plaque de rue de la rue Léopold-Belland.
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Léopold Belland en 1910.
Historique modifier
Cette voie qui était entièrement bâtie au XVe siècle était alors denommée « rue des Aigouts », car une branche du Grand Égout la parcourait en partie à ciel ouvert avant de rejoindre la rue puis le Faubourg-Montmartre.
Elle est citée sous le nom de « rue du Bout du monde » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « orde, boueuse, avec plusieurs taz d'immundices ».
Alors située dans le quartier de Saint-Eustache, elle a ensuite porté, vers 1705, le nom de « rue du Bout-du-Monde » en raison de l'enseigne-rébus d'une auberge qui montrait un os, un bouc, un duc (oiseau) et un globe terrestre, à lire : Au bout du monde[2]. La voie débute alors rue Montmartre et se termine rue Montorgueil
Cette voie a fait partie de l’ancien 3e arrondissement de Paris[3] de 1795 à 1860.
En 1807, à la demande des riverains, la « rue du Bout-du-Monde » prend le nom de « rue du Cadran »[3].
En 1815, son pavé fut exhaussé afin de faciliter la construction d'un égout couvert sur la totalité de la rue.
En 1851 la « rue du Cadran » fut rattachée à la rue Saint-Sauveur, pour en être détachée en 1937 en prenant son nom actuel.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- No 1 : maison construite en 1744-1745 pour le maître-maçon Étienne Régnault, dont on aperçoit les initiales sur la barre d'appui en ferronnerie aux fenêtres des trois premiers étages de l'immeuble sis 73 rue Montorgueil[4]. Depuis le , une plaque identique à celle apposée, en octobre 2014, devant le 67 rue Montorgueil honore la mémoire de Jean Diot et Bruno Lenoir, derniers homosexuels exécutés en France[5].
- No 2 : emplacement de l'auberge Au bout du monde.
- No 9 : entrée du passage Ben-Aïad, fermé au public.
- No 34 : résidence aparthôtel Edgar Suites Group, depuis 2019.
- Angle rue Léopold-Bellan/rue Montmartre : Jacques Vergier y fut assassiné par la bande de Cartouche.
Galerie de photographies modifier
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N° 1 - Plaque honorant Jean Diot et Bruno Lenoir.
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N° 9 - Passage Ben-Aïad (entrée).
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N° 9 - Passage Ben-Aïad (fronton).
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N° 11 - Panneau Histoire de Paris.
Bibliographie modifier
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments :
- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, , p. 98. Lire en ligne dans Wikisource : s:fr:Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments/Cadran (rue du) et s:fr:Page:Lazare - Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.djvu/104 pour le fac simile de la page 98.