Rue de Mouzaïa
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 19e arrt Rue de Mouzaïa
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 19e | ||
| Quartier | Amérique | ||
| Début | 8, rue du Général-Brunet et 98, rue Compans | ||
| Fin | 103, boulevard Sérurier et 63 bis, rue du Pré-Saint-Gervais | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 590 m | ||
| Largeur | 20 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1879 | ||
| Dénomination | |||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 6563 | ||
| DGI | 6622 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
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 Images sur Wikimedia Commons |
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La rue de Mouzaïa est une voie située dans le quartier Amérique du 19e arrondissement de Paris.
Situation et accès modifier
Située juste au-dessus du parc des Buttes-Chaumont, cette rue dessert de part et d'autre une série d'allées flanquées de maisonnettes et jardins, les villas de la Mouzaïa, ainsi que le hameau du Danube, l'ensemble constituant ce qui est parfois appelé « le quartier de la Mouzaïa ».
On trouve ainsi sur le côté sud de la rue les villas d'Alsace, Eugène-Leblanc, Émile-Loubet, de Bellevue, des Lilas, Sadi-Carnot et Félix-Faure, et sur son côté nord, celles du Progrès et de la Renaissance.
Origine du nom modifier
Cette voie tient son nom du col de Mouzaïa, dans l'actuelle wilaya de Blida en Algérie, en raison des combats qui y eurent lieu lors de la conquête de l'Algérie par la France en 1830 entre le général Clauzel et les troupes du bey de Tittery, Mustapha-Ben-Mezrag, puis en 1839-1840 entre le général Lamoricière et les troupes d'Abd el-Kader.
Historique modifier
Classée par un décret du depuis la rue du Général-Brunet et un point situé à 33 m en deçà de la rue des Lilas, cette voie est prolongée entre cette dernière voie et le boulevard Sérurier par un décret du [1].
La rue ne bénéficie pas des travaux d'aménagements des années 1960 puisque le sol est en partie friable. En effet, il s'agit d'anciennes carrières, sur lesquelles ne peuvent pas être érigés des immeubles d'habitations.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- L'église Saint-François-d'Assise de Paris y est située.
- no 43, Jean Dettweiller membre de la bande à Bonnot y habite en 1900.
- Immeuble du no 58, bâtiment conçu en 1974 par les architectes Claude Parent et André Remondet. Il s'agit d'un des rares exemples d'architecture brutaliste à Paris. Un poème de Catherine Val est gravé sur un mur graffiti du rez-de-chaussée.
- Immeuble du no 66, bâtiment conçu en 1924. Ayant abrité l'usine de machines à coudre Athos, il constitue un bel exemple d'architecture industrielle.
- Willy Ronis a photographié la rue en 1967[2].
- Immeuble du no 14 accueille les créateurs de la Loi des Amoureux de l'an 202.
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La rue à proximité de la rue du Général-Brunet. -
Une des nombreuses « villas » adjacente à la rue : la villa de la Renaissance. -
La rue à proximité du boulevard Sérurier.
Notes et références modifier
- rue de Mouzaïa
- Vincent Jolly, « Les grands maîtres de la photographie - Willy Ronis », Le Figaro Magazine, , p. 6-11.
