Rue Saint-Roch (Paris)

voie parisienne

La rue Saint-Roch est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.

1er arrt
Rue Saint-Roch
Voir la photo.
Rue Saint-Roch vue depuis le parvis de l'église Saint-Roch (on distingue au fond la grille du jardin des Tuileries).
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Palais-Royal
Place-Vendôme
Début 194, rue de Rivoli
Fin 29, avenue de l'Opéra
Morphologie
Longueur 390 m
Largeur 11 à 12 m
Historique
Création Antérieure au Xe siècle
Dénomination 1879
Ancien nom Ruelle Gaillon
ruelle La Michaut-Riégnaut
rue Saint-Vincent
rue Saint-Roch
rue du Dauphin
rue Neuve-Saint-Roch
rue de la Montagne
rue de la Convention
rue du Trocadéro
Géocodification
Ville de Paris 8963
DGI 8740
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Saint-Roch
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 1er arrondissement de Paris)
Rue Saint-Roch
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Situation et accès

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La rue Saint-Roch à proximité de l'église Saint-Roch.

Origine du nom

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Son nom vient de l'église Saint-Roch qu'elle longe[1].

Historique

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Cette rue résulte de la fusion de deux rues. La première, située au sud de la rue Saint-Honoré, porta divers noms depuis son origine : d'abord « ruelle Gaillon », puis « rue Saint Vincent » ; elle prit le nom de « rue du Dauphin », en 1744 ; puis « rue de la Convention », en 1795 ; « rue du Dauphin », en 1814 ; « rue du Trocadéro », de 1823 à 1830 ; de nouveau « rue du Dauphin », de 1830 à 1879. Elle est citée sous le nom de « rue Saint Vincent », dans un manuscrit de 1636.
Vers 1800, la « rue du Trocadéro » est raccourcie pour permettre le percement du premier tronçon de la rue de Rivoli,

 
Un ancien nom d'une section : rue Neuve-Saint-Roch.

La seconde, comprise entre la rue Saint-Honoré et l'avenue de l'Opéra, s'appelait « ruelle La Michaut-Riégnaut » en 1495, puis en 1578 fusionna avec la « rue Gaillon » avant d'en être à nouveau détachée en 1630, sous le nom de « rue Saint-Roch ». Elle s'appela un temps « rue Neuve-Saint-Roch » pour la distinguer d'une autre rue Saint-Roch sise dans le quartier du Sentier (partie de la rue des Jeûneurs actuelle) puis elle prit le nom de « rue de la Montagne » sous la Révolution[2].

Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 1 : à cet emplacement de la rue Saint-Roch se trouvait une maison où mourut Vauban, maréchal de France (1633-1707)[3]. Lors des cérémonies du tricentenaire de sa naissance en 1933, la ville de Paris a inauguré une plaque commémorative à l’emplacement de la maison de Vauban détruite lors du percement de la rue de Rivoli. Cette plaque se trouve au niveau du premier étage à l’angle de la rue Saint-Roch et de la rue de Rivoli, non loin de l’église Saint-Roch[4].
Le n° 1 de la rue Saint-Roch
   
À gauche, l'emplacement de la maison où mourut Vauban en 1707 et à droite la plaque, posée en 1933, qui rappelle son souvenir.
  • No 5 : dans cet immeuble est décédée, en , la femme de lettres Mélanie Waldor.
  • No 24 : siège social du Frat.
 
No 26 : actuellement un crêche municipale (2023).
  • No 26 : magasin de « jupons perfectionnés » et « nouveautés » dans les années 1860, le site accueille une école privée des Frères de la doctrine chrétienne à partir de 1880, transférée une décennie plus tard aux nos 35-37 de la même voie. En 1893 est décidé d'y installer une sous-station électrique, construite par l'architecte Louis Thérèse David de Pénanrun. Elle est l'objet de modifications de Paul Friesé en 1908. Ayant perdu sa vocation originelle, le bâtiment accueille depuis une crèche municipale[5].
  • No 39 : restaurant chinois Davé entre 1982 et 2001 (déménage ensuite 12, rue de Richelieu), qui accueille de nombreuses stars françaises et américaines[6].

Références

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  1. « Rue Saint-Roch », www.paris-pittoresque.com.
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, p. 480.
  3. « Vauban », www.comite-histoire.minefi.gouv.fr.
  4. [1] « Association Vauban ».
  5. Denis Cosnard, « Des bébés dans une usine », lafabriquedeparis.blogspot.com, 5 mai 2012.
  6. Simon Liberati, « Un réveillon chez Davé », Vanity Fair, no 42, décembre 2016 – janvier 2017, p. 162-171.

Article connexe

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