Rue Rataud

voie parisienne

La rue Rataud est une voie située dans le quartier du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris.

5e arrt
Rue Rataud
Voir la photo.
Vue depuis la rue Claude-Bernard avec les immeubles de l'ENS.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Val-de-Grâce
Début 32, rue Lhomond
Fin 78, rue Claude-Bernard
Voies desservies Place Hubert-Curien
Rue Pierre-Brossolette
Rue Érasme
Morphologie
Longueur 271 m
Largeur 12 m
Historique
Création XVIe siècle
Dénomination
Ancien nom Cul-de-sac des Vignes
rue Saint-Étienne
rue Neuve Saint-Étienne
rue du Clos des Poteries
rue des Vignes
Géocodification
DGI 8050
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Rataud
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Rataud
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Situation et accès

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La rue Rataud relie la rue Claude-Bernard à la rue Lhomond.

Origine du nom

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Elle porte, depuis 1877, le nom de Marc Aurèle Rataud, maire du 5e arrondissement de 1860 à 1870. Né le à Paris[1] et décédé le dans le 5e arrondissement[2]. Marc Aurèle Rataud est le fils de Jean Rateau (1752-1831), secrétaire sous l'Ancien Régime de Michel Bouvard de Fourqueux, alors conseiller d'État[3]. Il devient par ailleurs le gendre de Jean-Louis Trémery (1773-1851), futur inspecteur général des mines, nommé en 1812 adjoint de l'homme de sciences Louis-Etienne Héricart de Thury[4]. Marc Aurèle Rataud est initialement employé dans l'administration des douanes[5], puis dans les finances, avant de devenir maire sous le Second Empire.

Historique

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La rue en 1899 (photo d'Eugène Atget).

Cette impasse, ouverte avant le XVIe siècle sur un clos de vignes, a porté de nombreux noms successifs : « cul-de-sac des Vignes », « rue Saint-Étienne » (à partir de 1603), « rue Neuve Saint-Étienne », « rue du Clos des Poteries », « rue des Vignes ».

Au début du XVIIe siècle, la rue accueille un cimetière de pestiférés et reçoit la qualification de coupe-gorge[6]. En 1695, les Dames de la Providence obtiennent la concession du lieu pour 99 ans, érigent des bâtiments et exploitent les terrains. En 1700, une maison des Orphelines du Saint-Enfant-Jésus et de la Mère de Pureté est ouverte dans une autre partie de la rue pour accueillir les orphelines.

En 1754, cette maison est occupée par les Filles de la communauté de Saint Thomas de Villeneuve puis par les Sœurs de Saint Vincent de Paul tout au long du XIXe siècle[6].

En 1862, elle est prolongée vers la rue Claude-Bernard sur une centaine de mètres par la Société du quartier Rollin. Le , elle prend le nom de « rue Rataud ». Elle est progressivement restructurée à partir du début des années 1900 pour accueillir les locaux de différentes grandes écoles du Quartier latin (ENS et ESPCI).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Relevé partenaire Filae : Marc Aurèle Rataud est né dans le 11e arrondissement de Paris le 12 mars 1799.
  2. Archives Départementales de Paris, 5e, vue 129/428, acte 970 : ancien maire du 5e arrondissement, officier de la Légion d'honneur, veuf de Sophie Jeanne Aimée Trémery, Marc Aurèle Rataud est décédé à l'âge de 77 ans, au n°100 rue des Feuillantines.
  3. Mention du poste de secrétaire de Jean Rataud lors de son mariage en 1778 : Archives Départementales de Seine et Marne, Montigny-Lencoup, vue 14/522, acte de mariage du 6 septembre 1778 avec Alexandrine Jeanne David.
  4. Mention dans la notice biographique de Charles Axel Guillaumot, 1730-1807, Annales des mines, en lien.
  5. Employé à l'administration des douanes : mention dans l'acte de naissance de son fils François Jean Rataud, né le 2 août 1823 à Paris, dossier Légion d'honneur de ce dernier consultable en ligne, sur la Base Léonore.
  6. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 676 (voir en ligne).
  7. (en) Alice Kaplan, The Collaborator: The Trial and Execution of Robert Brasillach, University of Chicago Press, 2000 (ISBN 9780226424149), p. 6, 48, et 84.