Rue Philippe-de-Girard

rue de Paris, en France
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La rue Philippe-de-Girard est une voie du nord de la ville de Paris, comprise au sein des 10e et 18e arrondissements, en France.

10e, 18e arrts
Rue Philippe-de-Girard
Voir la photo.
Ancienne caserne de sapeurs-pompiers au 12, rue Philippe-de-Girard, au coin de la rue de l'Aqueduc.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 10e
18e
Quartiers Saint-Vincent-de-Paul
Chapelle
Début 191, rue La Fayette
Fin 81, rue Riquet
76, rue Marx-Dormoy
Morphologie
Longueur 1 037 m
Largeur 13 m
Historique
Dénomination 1865
Ancien nom Chemin des Potences
Rue de Chabrol
Géocodification
Ville de Paris 7345
DGI 7385
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Philippe-de-Girard
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Situation et accès

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La rue Philippe-de-Girard est une voie publique des 10e et 18e arrondissements de Paris. Orientée globalement nord-nord-ouest/sud-sud-est, elle débute au sud dans le 10e arrondissement entre les 191 et 193, rue La Fayette, sur la place Dulcie-September. Elle se termine au nord dans le 18e arrondissement à l'extrémité ouest de la rue Riquet, sur la place Paul-Éluard. Elle mesure près de 1 040 mètres de long.

Conformément à la nomenclature parisienne, la numérotation des bâtiments croît quand on se dirige du sud vers le nord sur la rive droite de la Seine et inversement sur la rive gauche. Les numéros pairs sont alors à droite, les numéros impairs à gauche.

Outre ces voies aux extrémités, la rue est croisée par les voies suivantes :

Origine du nom

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Philippe de Girard.

Cette rue a été dénommée en l'honneur de Philippe Henri de Girard (1775-1845), mécanicien français et inventeur de la machine à filer[1].

Historique

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La voie correspondant à l'actuelle rue Philippe-de-Girard est une ancienne voie romaine (route de l'étain)[2]. Au XIVe siècle, elle est désignée sous le nom de « chemin des Potences[3] »: À l'angle du boulevard de La Chapelle se trouvait un lieu-dit appelé Les Potences ou butte des Potences, annexe du gibet de Montfaucon. On recensait encore à cet endroit trois moulins: Le moulin des Potences, le moulin du Poulet-Bleu, le mouln de la Tour[4].

Elle apparaît sur le plan de Roussel (1730)[5]. La partie nord appartient à l'ancienne commune de La Chapelle-Saint-Denis jusqu'à son annexion à Paris par la loi du et porte le nom de « rue de Chabrol ». La partie parisienne au sud s'appelle alors « rue de la Chapelle ».

En 1764, le vétérinaire Claude Bourgelat y ouvrit une école vétérinaire, prémisse de l'École nationale vétérinaire d'Alfort, vers les numéros 26-28, côté est[6].

En 1863, la rue de Chabrol est officiellement rattachée à la voirie parisienne[7]. En 1865, les deux rues sont réunies pour former la rue Philippe-de-Girard.

Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire

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La rue Philippe-de-Girard comporte les sites particuliers suivants :

  • les premiers mètres de la rue surplombent les voies de la gare de l'Est sur sa gauche. La rue les traverse via la place T/10 ;
  • no 12, angle des rues du Château-Landon, Philippe-de-Girard et Louis-Blanc : ancienne caserne de pompiers de Château-Landon construite entre 1876 et 1879, par l'architecte Antoine Soudée[8] ;
  • no 13 : ici mourut le Clémentine George, la première femme du peintre belge Charles Ferdinand Ceramano (1831-1909), dont il vivait séparé ;
  • vers le no 34, au lieu-dit la butte des Potences se trouvaient une annexe du gibet de Montfaucon, le moulin de la Potence, le moulin Bleu et le moulin de la Tour[9].

Références

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  1. Décret du 2 octobre 1865 [lire en ligne].
  2. « La ville gallo-romaine au IIIe siècle », Atlas historique [lire en ligne] [PDF].
  3. Histoire des communes annexées à Paris en 1859, La Chapelle Saint-Denis, p. 233.
  4. Le vieux Paris: la chapelle Saint Denis, Lucien Lambeau. Histoire des Communes annexées à Paris en 1859, publiée sous les auspices du Conseil général : La Chapelle Saint-Denis, Henri Cordier, Journal des Savants, année 1925
  5. Paris, ses fauxbourgs et ses environs où se trouve le détail des villages, châteaux, grands chemins pavez et autres, des hauteurs, bois, vignes, terres et prez, levez géométriquement, 1730 [lire en ligne].
  6. Alcide Railliet et Léon Moulé, Histoire de l'Ecole d'Alfort, Paris, Asselin et Houzeau, 1908
  7. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 335.
  8. Séance plénière de la Commission du Vieux Paris du 24 juin 2016, p. 14.
  9. Henri Cordier, « Le vieux Paris. La chapelle Saint-Denis ». Lucien Lambeau, Histoire des Communes annexées à Paris en 1859, publiée sous les auspices du Conseil général La Chapelle Saint-Denis, Journal des savants, 23e année, janvier-février 1925, p. 19-22.

Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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