Rue Pagevin

ancienne voie de Paris

Anc. 3e arrt
Pagevin
(disparue 1880)
Image illustrative de l’article Rue Pagevin
Situation
Arrondissement Anc. 3e
Quartier Saint-Eustache
Début Rue Coq-Héron
Rue de la Jussienne
puis
Rue Jean-Jacques-Rousseau
Fin Rue des Vieux-Augustins
puis
Place des Victoires
Rue des Fossés-Montmartre
Morphologie
Longueur 77 puis 239 m
Largeur m
Historique
Ancien nom Rue Breneuse
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Pagevin (disparue 1880)

La rue Pagevin, est une ancienne voie de Paris disparue en 1880 lors du percement de la rue Étienne-Marcel. Elle était située dans l'ancien 3e arrondissement.

Situation modifier

Située dans le quartier de Saint-Eustache, cette voie qui avait initialement une longueur de 77 mètres, commençait au 11, rue Coq-Héron et 1 rue de la Jussienne et se terminait aux 26-28, rue des Vieux-Augustins[1]. Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 17 et le dernier numéro pair était le no 24.
En 1849, située dans le quartier de Saint-Eustache, et dans le quartier du Mail elle avait alors une longueur de 239 mètres, et commençait au 9-11, rue Jean-Jacques-Rousseau et se terminait 9, place des Victoires et 2, rue des Fossés-Montmartre[3].

Origine du nom modifier

Elle doit son nom à Jean Pagevin, huissier du parlement de Paris[1], qui y demeurait au XVIe siècle[2].

Historique modifier

Cette rue qui existait dès 1293 était alors connue sous la dénomination de « ruelle ». Plus tard on la nomma « rue Breneuse », vieux mot qui désignait une ruelle étroite, malpropre et ordurière. Les rues Verderet et du Petit-Reposoir, qui étaient en face, portaient également le nom « rue de Breneuse ».

Une décision ministérielle du 20 fructidor an XI (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 9 m.

Une décision ministérielle du 28 août 1849 réuni sous la seule dénomination de « rue Pagevin » les rues Verderet, « Pagevin » et du Petit-Reposoir[3]. Unu décision ministérielle du 20 fructidor an XI (), signée Chaptal, fixe la largeur de chacune de ces voies publiques à 9 m. Par ordonnance royale du 18 janvier 1848, cette largeur est portée à 12 m.

Notes et références modifier

  1. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.
  2. a et b Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  3. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1855.

Bibliographie modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier