Rue Kléber (Nantes)

voie de Nantes, France

Rue Kléber
Image illustrative de l’article Rue Kléber (Nantes)
Vue de la place de la Monnaie
Situation
Coordonnées 47° 12′ 50″ nord, 1° 33′ 57″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Place de la Monnaie
Fin Rue Copernic
Morphologie
Type Rue
Forme Rectiligne
Histoire
Création XIXe siècle
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Kléber
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Kléber
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Kléber

La rue Kléber est une voie de Nantes, en France.

Situation et accès modifier

Située dans le centre-ville de Nantes, la rue Kléber, qui relie la place de la Monnaie aux rues Copernic et Racine, est pavée et ouverte à la circulation automobile en sens unique. Sur son tracé, elle n'est traversée que par la rue de la Galissonnière.

Origine du nom modifier

Cette artère honore le général Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), officier qui s'illustre lors des guerres de la Révolution, notamment en Vendée et en Égypte[1].

Historique modifier

La voie, projetée en 1827, est percée en 1837, sur un terrain où se situaient une corderie et le bois de la Touche (du nom du fief dépendant du manoir du même nom, intégré au musée Dobrée)[1]. Dans un premier temps, elle est en impasse[2], et mesure moins de la moitié de la longueur d'elle atteindra après son extension à la fin du Second Empire, après une enquête publique réalisée en 1865[3].

La dénomination de cette artère lui est attribuée dès sa création, le .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

La rue abrite le premier immeuble d'habitations et de commerces[4] de style Art déco construit à Nantes . Situé au no 10 bis, il est construit en 1925[5] ou 1928[6] d'après les plans de l'architecte Henri Vié, associé à son fils. Le décor, notamment les mosaïques, est l'œuvre d'Isidore Odorico (également auteur de la façade de la confiserie Bohu, rue de la Marne)[5],[6]. Le toit-terrasse est également une première à Nantes[5].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).
  • Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 50.
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 159.

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