Rue Jeanne-d'Arc (Paris)
La rue Jeanne-d’Arc est une voie du 13e arrondissement de Paris.
13e arrt Rue Jeanne-d’Arc
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Situation | |||
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Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Gare Salpêtrière |
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Début | Rue de Domrémy | ||
Fin | Boulevard Saint-Marcel | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 410 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4828 | ||
DGI | 4930 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle traverse la place Jeanne-d'Arc.
Origine du nom
modifierCette rue rend hommage à Jeanne d'Arc, héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique. Elle est proche de diverses autres voies dont les noms font référence à ce personnage historique.
La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans créée en 1838 souhaitait rendre hommage à une figure historique orléannaise et a choisi Jeanne d'Arc[1].
Historique
modifierUne première partie de cette rue est ouverte en 1854 entre la rue de Domrémy et le boulevard Vincent-Auriol sous le nom de « rue de l'Église » car elle aboutissait à l'église Notre-Dame de la Gare puis elle prend en 1864 le nom de « rue Jeanne-d'Arc ». Pour Haussmann, il s’agissait de créer l’axe principal d’un nouveau quartier qui contrebalancerait, vers le sud-est, la poussée nord-ouest alors en pleine expansion de Paris[2].
En 1895, elle est prolongée une première fois entre le boulevard Saint-Marcel et le boulevard de l'Hôpital et une seconde fois, en 1913, entre le boulevard de l'Hôpital et le boulevard de la Gare, en profitant des travaux pour supprimer la cité Doré[3]. Le niveau de l'actuel jardin Federica-Montseny constitue le centre géographique de la rue.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 45 : en 1888, la Société philanthropique entreprend de faire construire cet immeuble bon marché, le premier de ce type à Paris[4], par l'architecte des Gobelins, Chabrol, qui servira de modèle à d'autres. Il comprend une trentaine de logements d'environ 30 m2, d'un loyer très bas, destinés aux ouvriers qui vivent alors souvent dans des conditions déplorables. La Société ne réalisant pas de bénéfices, elle ne peut cependant pas investir dans de nouveaux projets immobiliers les concernant[5].
- Nos 71 à 77 : emplacement de la cité Jeanne-d'Arc.
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Statue de Jeanne d'Arc au début de la rue au croisement avec le boulevard Saint-Marcel.
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Rue Jeanne-d'Arc vue en direction du Panthéon.
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Plaque au no 45.
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Vue de la rue depuis le jardin Federica-Montseny et la place Louis-Armstrong, et perspective sur l'église Notre-Dame-de-la-Gare de Paris.
Notes et références
modifier- Jean Bachelot, « Le 13e et Jeanne d'Arc », Histoire & Histoires…du 13e, vol. 1, no 1, , p. 52-57 (ISSN 1964-4329).
- Bernard Rouleau, Paris : histoire d'un espace, Seuil, (ISBN 2-02-020880-6 et 978-2-02-020880-2, OCLC 38494899, lire en ligne).
- Le Petit Parisien du 18 août 1910, page 5.
- Clémentine Portier-Kaltenbach, Les secrets de Paris, Vuibert, coll. « Collection dirigée par Guillaume Dervieux et Guy Stavridès », (ISBN 978-2-311-00255-3).
- Panneau Histoire de Paris : « Le premier immeuble social », 45, rue Jeanne-d'Arc.