Robert Agostinelli

homme d'affaires américain
Robert Agostinelli
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (70 ans)
RochesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Université de Saint-Jean-Fisher (en)
Columbia Business School
Aquinas Institute (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
Parti politique
Membre de
Council on Foreign Relations
Friends of Israel Initiative (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Robert Agostinelli, né le à Rochester (New York), est un homme d'affaires américain d'origine italienne, fondateur de la société de capital-investissement Rhône Group, membre du Council on Foreign Relations (CFR) et membre fondateur de Friends of Israel Initiative[1].

Biographie modifier

Formation modifier

Robert Agostinelli est diplômé d'un B.A. du St John Fisher College et d'une M.B.A. de la Columbia Business School[2].

Carrière de banquier modifier

Banquier d'affaires chez Goldman Sachs, Robert Agostinelli dirige l'activité de fusions et acquisitions à l'échelle internationale pour cet établissement, avec lequel il met en place une association avec la banque d'affaires française Lazard Frères, dans les années 1980. Il a été envoyé à Londres pour le compte de cette dernière, avec Antoine Bernheim, qui officiait à New-York pour Lazard Frères, sous la direction de l'Américain Franck Zarb[3].

A Londres, il "s'est présenté comme le futur homme providentiel" de la banque français au moment où elle souhaitait se renforcer outre-Manche[3]. Il est devenu très ami avec avec Nicolas Sarkozy avec qui il a des points communs comme l'énergie et le goût de la séduction[3].

Il est ensuite passé par l'Union bancaire privée (UBP), une banque genevoise.

Carrière d'investisseur modifier

Dans les années 2000 et 2010, dirige le fonds d'investissement Rhône Group, dont il est le fondateur[4], avec l'Américain Steve Langman, un autre ancien de Lazard Frères[3], où il a accueilli d'autres anciens collègues de la banque d'affaires franco-américaine[5].

Famille modifier

Son épouse Mathilde Agostinelli (née Mathilde Favier), demi-sœur de la joaillière Victoire de Castellane et responsable de la communication de Prada France[6], a été sa deuxième épouse[6] est de son côté une amie de Cécilia Ciganer (devenue ensuite Cécilia Attias[6], qui était alors la femme du président de la République de 1997 à 2009.

Robert Agostinelli faisait partie des convives de la réunion du Fouquet's du 6 mai 2007 qui célébrait l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française et lui a loué trois mois après la villa de Wolfeboro, aux Etats-Unis, où ce dernier a passé ses vacances [7],[8], via son beau-frère Pierre-Jérôme Hénin, porte-parole adjoint de l'Elysée[7].

Il se remarie en 2010 avec Rosalie van Breemen, ex-compagne de l'acteur de cinéma français Alain Delon de 1987 à 2001 et épouse d'Alain Afflelou, entrepreneur français, de 2002 à 2008. Ils divorcent en 2013.

En 2014, il a engagé une bataille judiciaire contre son ex-associée Charlotte Lucas, exigeant qu'elle lui rende la bague de fiançailles qu'il lui avait offerte[9].

Références modifier

  1. (en) « Roberto F. Agostinelli », sur friendsofisraleinitiative.org (consulté le ).
  2. Biographie sur le site de Rhone Group [1]
  3. a b c et d "Antoine Bernheim, le parrain du capitalisme français" par Pierre de Gasquet, aux Editions Grasset en 2011 [2]
  4. "10th Amendment Secures a Republic Form of Government!!!", par Daniel H. Marchi, aux Editions Author House en 2010 [3]
  5. "The Last Tycoons. The Secret History of Lazard Frères & Co" par William D. Cohan chez l'éditeur Penguin Books Limited en 2008 [4]
  6. a b et c Françoise-Marie Santucci, «Je ne suis pas la styliste de Cécilia», Libération, (consulté le )
  7. a et b "Sarkozy divulgue le nom de ses hôtes" par Laurent Suply, le 18/08/2007, dans Le Figaro [5]
  8. Article par Reuters, le 18 août 20 dans journal [6]
  9. Ian Gallagher, « Billionaire who tried to buy Liverpool FC goes to war with ex-fiancee over £400,000 engagement ring », sur Mail Online, (consulté le )