Rigonde

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Rigonde
Frédégonde manque de tuer Rigonthe. Illustration tirée des Vieilles Histoires de la Patrie, 1887.
Titres de noblesse
Princesse franque (d)
Princesse
Princesse
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Fratrie
Théodebert
Mérovée
Basine
Samson (d)
Dagobert (d)
Theoderic (d)
Clotaire II
Clovis (d)
Chlodebert (d)
Childesinde (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rigonde ou Rigonthe, née vers 569, morte après 589, est une princesse mérovingienne, fille de Chilpéric Ier, roi de Neustrie et de Frédégonde.

Biographie modifier

Rigonde est l'aînée des enfants de Chilpéric et de Frédégonde, la seule fille mentionnée par les documents dont nous disposons.

Elle naît peu après le mariage de ses parents, Frédégonde étant la troisième épouse de Chilpéric après la répudiation d'Audovère et l'assassinat de Galswinthe.

Vers 583, elle est fiancée à Recarède, fils aîné de Léovigild, roi des Wisigoths. Son père l'envoie en Espagne et le convoi quitte Paris au mois de septembre 584 avec un immense trésor à titre de dot. En cours de route, survient l'assassinat de Chilpéric Ier, qui a eu lieu entre le 27 septembre et le [réf. nécessaire].

Une partie des soldats chargés d'escorter la princesse disparaît en emportant tout ce qu’elle peut voler[1]. À Toulouse, le duc Didier, s’empare du reste. La princesse est renvoyée à sa mère en 585[2].

D'après Grégoire de Tours, elle se réfugie auprès de sa mère et se livre à une vie de débauche, se querellant souvent avec Frédégonde qui manque de la tuer en 589[3].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens internes modifier

Notes et références modifier

  1. Grégoire de Tours, Histoire des francs, livre VI, 45 et VII, 9-15 et 35.
  2. Ferdinand Lot, Naissance de la France, Librairie Arthème Fayard, , 864 p. (lire en ligne).
  3. Grégoire de Tours, Histoire des francs, livre IX, 34.