Rhodosporidiobolus fluvialis

espèce de champignons basidiomycètes

Rhodosporidiobolus fluvialis est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Sporidiobolaceae. Ce pathogène pour les humains peut présenter une résistance à certains fongicides, notamment le fluconazole et la caspofungine[1].

Description

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Systématique

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Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Rhodosporidiobolus fluvialis (Fell (d), Kurtzman (d), Tallman (d) & J.D.Buck (d)) Q.M.Wang (d), F.Y.Bai (d), M.Groenew. (d) & Boekhout (d)[2].

Rhodosporidiobolus fluvialis a pour synonyme[2] :

  • Rhodosporidium fluviale Fell, Kurtzman, Tallman & J.D.Buck

Résistance aux fongicides

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Rhodosporidiobolus fluvialis a été isolé chez deux patients distincts. Il prolifère à une température de 37 °C c'est-à-dire une température similaire à celle du corps humain. Incubé à cette température, des DRO s'accumulent et endommagent l'ADN entrainant des mutations qui provoquent le développement d'une résistance à l'amphotéricine B[3].

Des colonies de R. fluvialis peuvent présenter une pigmentation due à l'accumulation de caroténoïdes dans les cellules. La production de caroténoïdes est associée à une résistance à la caspofungine[3].

Liens externes

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rhodosporidiobolus fluvialis » (voir la liste des auteurs).
  1. Auchère Camille, « Chine : découverte d'un champignon infectieux capable de donner naissance à des « mutants hypervirulents » », sur futura-sciences.com, Futura Sciences, (consulté le )
  2. a et b GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 19 juillet 2024
  3. a et b (en) Jingjing Huang, Pengjie Hu, Leixin Ye, Zhenghao Shen, Xinfei Chen, Fang Liu, Yuyan Xie, Jinhan Yu, Xin Fan, Meng Xiao, Clement K. M. Tsui, Weiping Wang, Yingxing Li, Ge Zhang et Koon Ho Wong, « Pan-drug resistance and hypervirulence in a human fungal pathogen are enabled by mutagenesis induced by mammalian body temperature », Nature Microbiology, vol. 9, no 7,‎ , p. 1686–1699 (ISSN 2058-5276, PMID 38898217, DOI 10.1038/s41564-024-01720-y, lire en ligne)