Hyperkin
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Hyperkin est un fabricant et distributeur de consoles de jeux vidéo basé à Los Angeles[1], en Californie. Il propose des accessoires pour consoles de jeux vidéo, ainsi que des consoles permettant de jouer à jeux rétro avec des résolutions modernes et sur des appareils récents. C'est également le fabricant actuel du Game Genie[2].
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| Hyperkin | |
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| Création | |
|---|---|
| Siège social | Los Angeles États-Unis
|
| Activité | Fabricant et distributeur de consoles de jeux vidéo |
| Site web | https://www.hyperkin.com/ |
| modifier - modifier le code - voir Wikidata | |
En 2014, l'entreprise sort le Retron 5, une console avec cinq ports de cartouche permettant de jouer à des jeux vidéo de cinq consoles différentes (Game Boy Advance, Nintendo Entertainment System, Mega Drive, Super Nintendo, Famicom)[3].
Histoire modifier
Modèles modifier
Retron, est aussi typographié RetroN. Ces consoles sont des clones d'anciennes consoles, et permettent d'émuler des jeux vidéo rétro, sortis par exemple sur NES ou Super Nintendo. Contrairement à certaines consoles similaires, telles que l'Atari Flashback ou la Mini NES, elles ne sont pas dédiées.
Retron 1 modifier
La console Retron 1 est entièrement destinée à l'émulation de jeux NES[4]. Depuis 2017, il en existe également une version haute-définition, la Retron 1 HD[5]. Celle-ci dispose d'une manette plus proche de celle de la NES, ainsi que d'une sortie vidéo HDMI.
Retron 2 modifier
La Retron 2 est sortie en 2012. Elle fait fonctionner des jeux NES et Super Nintendo[6],[7].
Retron 3 modifier
La Retron 3 est sortie en 2011[7]. Elle fait fonctionner des jeux NES, Super Nintendo et Sega Genesis[8].
Retron 5 modifier
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La Retron 5 est sortie en 2014[9]. Elle est conçue pour faire fonctionner les jeux de six plates-formes différentes[10], et ce quelle que soit leur provenance géographique (Europe, Amérique, Japon, etc.)[9],[11] : la NES (et Famicom), la Super Nintendo (et Super Famicom), la Mega Drive (et Genesis), la Game Boy, la Game Boy Color et la Game Boy Advance. La console possède notamment 5 ports cartouche et une sortie vidéo HDMI en définition 720p[12],[9].
Elle suscite des critiques mitigées. Le Monde la considère comme étant « mal conçue », mal finie, fragile et disposant d'une « ergonomie catastrophique »[11]. Adrian Branco (01net) donne la note de 3/5, décrivant la console comme « efficace » mais imparfaite[13]. Michael Rundle, journaliste chez HuffPost, attribue une note de 4,5/5, regrettant le manque de qualité des finitions et la non-compatibilité avec d'autres plates-formes, telles que les BBC Micro, Amiga, Atari et Spectrum[10].
Retron 77 modifier
La Retron 77 est un clone de l'Atari 2600 annoncé en 2017[14]. Elle fait fonctionner des jeux Atari 2600 et dispose d'une sortie vidéo HDMI[15].
Supa Retron HD modifier
La Supa Retron HD est un clone de la Super Nintendo, annoncé par Hyperkin peu après la présentation par Nintendo de la Mini SNES[16]. Elle s'en distingue par le fait qu'elle accepte les cartouches Super Nintendo. Elle dispose, elle aussi, d'une sortie vidéo HDMI, et accepte les cartouches NTSC, PAL et Super Famicom[17].
Projets annulés modifier
Retron 4 modifier
La Retron 4, annoncée en 2013 au Midwest Gaming Classic[18], devait faire fonctionner les jeux NES, Super Nintendo, Game Boy et Sega Genesis. Elle devait comporter une sortie vidéo HDMI[19]. En , Hyperkin annonce que la Retron 4 ne sortira pas, et qu'elle est remplacée par la Retron 5[20].
Références modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « RetroN » (voir la liste des auteurs).
- (en) « About Hyperkin », sur www.hyperkin.com (consulté le )
- (en-US) Angelo D'Argenio, « Gaming Literacy – Game Genie and the history of the cheat device », Gamer Terra, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Damien McFerran, « Hyperkin Retron 5 review », sur Eurogamer, (consulté le )
- (en) « RetroN 1 Gaming Console for NES (Black) - Hyperkin », sur www.hyperkin.com (consulté le )
- « La RetroN 1 HD : Une NES affichant du 720p à 40$ < News < Puissance Nintendo », sur www.p-nintendo.com (consulté le )
- Gaétan Begin, « RetroN 2 : cette alternative à la Super NES Classic Mini fait tourner tous les jeux vidéo NES et SNES pour 50 euros à peine ! », PaperGeek, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Stephen Totilo, « Behold the Retron 2, A Machine that Is Both an NES and a SNES », Kotaku, (lire en ligne, consulté le )
- « RetroN 3: NES, SNES et Sega Genesis en une console », sur geekbecois.com (consulté le )
- Rédaction de The Game (article non signé), « Retro gaming : La Retron 5, une console 5 en 1 ! », The Game, no 1, , p. 108, 109.
- (en-GB) Michael Rundle, « Hyperkin RetroN 5 UK Review: Your New Solution To Retro Gaming », HuffPost, (lire en ligne, consulté le ) (mis à jour le 18 décembre 2014 ; ancien titre : « This Machine Is The Solution To Retro Gaming »).
- William Audureau, « On a cassé pour vous... la Retron 5, la console rétro mal conçue », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jenna Pitcher, « Hyperkin delays RetroN 5 until Q1 2014 », sur Polygon, (consulté le ).
- Adrian Branco, « Test : Retron 5, la console magique compatible Master System, Mega Drive, (S)NES et GBA », 01net, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Achille Micral, « Hyperkin présente la RetroN 77, son clone Atari 2600 », Rom-game.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) James Trew, « Atari 2600 fans get the mod console they deserve », Engadget, (lire en ligne, consulté le )
- Lucas Poiret, « Supa RetroN HD, concurrente de la Super Nintendo Classic Mini », GQ, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Damien McFerran, « Hardware Review: Hyperkin Supa Retron HD: Time To Dust Off Those SNES Carts », Nintendo Life, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Damien McFerran, « Hyperkin's RetroN 4 To Support SNES, Genesis, NES and GBA Software », Nintendo Life, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre, « RetroN 4, la console rétro ultime », Le Journal du geek, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « The problem with RetroN 5: the retro console – Reader’s Feature », Metro, (lire en ligne, consulté le )
