Raymond Monange, est un malfaiteur français puis un membre de la Carlingue (Gestapo française) né le à Paris et mort le au Fort de Montrouge à Arcueil (Val-de-Marne) surnommé la « Soubrette ».

Raymond Monange
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Biographie
Naissance
Décès

Biographie

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Il y est connut comme malfaiteur en 1931, il est condamé pour proxénétisme.

Après la fin de la « drôle de guerre », il fit son entrée dans la bande à Henri Lafont du 93 rue Lauriston et participa comme cadre, à la création de la « Brigade nord-africaine, BNA », sous les ordres de Lafont, et équipé par Joseph Joanovici, aux exactions, sous l’uniforme allemand, contre les maquis de Tulle et Périgueux.

Le départ de Paris eut lieu le 11 mars 1944 et la légion fut divisée en cinq sections, une vers Montbéliard, l’autre sur Périgueux commandée par Alexandre Villaplane, et les trois dernières sur Tulle sous le commandement de Lafont, le groupe de Tulle auquel appartenait Monange fut cantonné à l’hôtel St Martin ou il mena des interrogatoires et des tortures.

Monange quitta Tulle, à la fin mai 1944, sur l’ordre de Lafont pour arriver à Périgueux, pour prendre le commandement de la légion nord-africaine, comme lieutenant, en rem-placement de Villaplane.

Arrêté un peu par hasard, sous une fausse identité, il fut identifié et inculpé pour intelligence avec l’ennemi. Il fut transféré à la prison de Fresnes dans l’attente de son procès. Il est condamné à mort à la Libération, il fut fusillé au fort de Montrouge, le 13 mars 1952 en même temps que son complice Abel Danos. Obséquieux envers Abel Danos dit « Le Mammouth », dans le milieu, on appelait Raymond : « La Soubrette »[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7]

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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