Quarraisha Abdool Karim

épidémiologiste sud-africaine

Quarraisha Abdool Karim est une épidémiologiste sud-africaine, née le , dont les travaux portent essentiellement pour la prévention et le traitement du Virus de l'immunodéficience humaine (VIH) auprès des femmes. Elle est notamment lauréate de la plus haute distinction d'Afrique du Sud, l'Ordre de Mapungubwe (bronze)[1].

Quarraisha Abdool Karim
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (64 ans)
Tongaat ou DurbanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Université Columbia
Université du Natal (en)
Université de Durban-Westville (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Salim Abdool Karim (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université Columbia (depuis )
CAPRISA (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Carrière modifier

Elle est membre de l'Académie des Sciences d'Afrique du Sud, et de l'Académie africaine des sciences[2].

Lors de la XVIIIe conférence internationale sur le SIDA (en), l'annonce des résultats de l'étude CAPRISA 004[3] a donné lieu à une standing ovation, ce qui est fort rare lors d'un congrès scientifique[4].

Elle est mondialement connue pour avoir montré l'efficacité d'un gel topique anti-VIH permettant de réduire considérablement les infections par le virus, et en même temps donne aux femmes un contrôle direct et effectif sur leur santé[5]. Elle mène actuellement une étude dans une communauté rurale au KwaZulu-Natal pour essayer de comprendre comment le VIH se propage parmi les jeunes femmes et les écolières. « Elle utilise un séquençage génétique du Sida de chaque personne infectée afin de comprendre les liens et les sources potentielles du virus. »[5].

Elle est mariée avec Salim Abdool Karim (en) avec qui elle avait mené des recherches[6].

Prix et distinctions modifier

Le à Mascate, Quarraisha Karim remporte le prix TWAS-Lenovo Science 2014[5]. Elle est la première femme à recevoir ce prix de 100 000 $[7], un des prix scientifiques les plus prestigieux attribués à des scientifiques des pays en développement, et remis lors du congrès annuel de The World Academy of Sciences (Twas).

En 2016, elle est lauréate du Prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science « pour la prévention et au traitement du VIH auprès des femmes africaines »

Publications modifier

  • HIV/AIDS in South Africa, 2010[8]
  • Trends in HIV/AIDS infection : beyond current statistics
  • Women and AIDS : the imperative for a gendered prognosis and prevention policy
  • Reducing the Risk of HIV Infection among South African Sex Workers: Socioeconomic and Gender Barriers. American Journal of Public Health. 1995.

Voir aussi modifier

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Quarraisha Abdool Karim » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Professor Quarraisha Abdool Karim » [archive du ], The Presidency Republic Of South Africa,
  2. AAS. "Karim Abdool, Quarraisha, Prof", Fellow of AAS since 2011; Biochemistry, Epidemiology, Nairobi, unknown. Retrieved on 23 August 2014.
  3. (en) Karim, Q.A., Karim, S.S.A., Frolich, J.A. et al., « Effectiveness and Safety of Tenofovir Gel, an Antiretroviral Microbicide, for the Prevention of HIV Infection in Women », Science, vol. 329, no 5996,‎ , p. 1168–1174 (PMID 20643915, PMCID 3001187, DOI 10.1126/science.1193748, JSTOR 40803050)
  4. UKZN. "CAPRISA Trial Scoops USAID Award "Breakthrough Microbicide Gel Prevents HIV and Herpes in Women" « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), University of KwaZulu-Natal, Durban, 31 janvier 2014. consulté le 23 août 2014.
  5. a b et c (en) Chris Ndaliso, « Durban scientist wins top honours », (consulté le )
  6. @City_Press, South Africa. "100 World Class South Africans: Salim and Quarraisha Abdool Karim" « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), City Press, Pretoria, Unknown date ~2013.
  7. (en) Linda Norling, « The South African HIV scientist who gave girls back control of their bodies », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Notice worldcat