La Psychurgie est un terme utilisé par les occultistes du XIXe siècle et du début du XXe siècle, avec différents sens. Il est introduit par Antoine Fabre d'Olivet (1767-1825), qui a « l'ambition d'organiser un culte de l'invisible, [en s'appuyant] sur le principe d'une science encore inconnue de "l'homme universel"»[1]. Il s'agit d'une discipline qui consiste à utiliser la force de l'esprit (appelée dans ce contexte "Volition"[2]) pour maîtriser "les forces psychiques qui entourent l'homme et l'animent"[3]. Ce mot est composé sur le modèle de théurgie, du grec Psukhê l'esprit et urgia, l'action.

Symbole de la Psychurgie[4]

Pour Papus, dans son Traité élémentaire de science occulte (1888), la psychurgie est « l'art du maniement des forces psychiques ou animiques de l'homme, la science qui en est la contrepartie se nomme aujourd'hui, psychologie ; les anciens l'avaient poussée à des développements très profonds. »

Le terme est utilisé notamment par Stanislas de Guaita, Joséphin Peladan, et le poète Antonin Artaud.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. Françoise Parot « Honorer l'incertain : La science positive du XIXe enfante le spiritisme » dans Revue d'histoire des sciences, 2004, Tome 57 n°1. p. 47
  2. Antoine Fabre d'Olivet, "La Vraie Maçonnerie et la céleste culture, texte inédit avec introduction et notes critiques par Léon Cellier", Presses universitaires de France, Paris, 1952
  3. Frederik Liubenstein « L'ésotérisme moderne ou traité d'occultisme théorique et pratique en accord avec les principes de la science moderne » (1886), Lyon, Lacanal, Tome 1 p. 126
  4. Maxime Henrion « Psychurgie » vu sur Phénomènes Psy section Psychurgie, 2010.