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Définition modifier

 

C'est quoi ? modifier

Les sciences des systèmes sont les sciences des ensembles.

Elles analysent le tout et s'accommodent de l'incompréhension dans le détail.

C'est aussi ce que l'on appelle le plus souvent la systémique. Voir aussi Introduction à la systémique.

Ce n'est pas quoi ? modifier

On peut assez grossièrement les opposer aux sciences exactes cartésiennes qui découpent le savoir en entités premières irréfutables.

On opposerait ainsi les sciences de la particule élémentaire qui déduisent le tout et les sciences du tout qui déduisent la particule élémentaire.

Analytique Systémique
Unité Atome Système
Concept Absolue Relatif
Domaine Théorique Pratique
Outils Microscope Macroscope

En réalité, ce sont deux approchent qui se complettent plus qu'elles ne s'opposent.

Pourquoi ? modifier

  • Pourquoi ne pas se contenter de l'analytique ?

Car une somme de détails exacts peut donner un ensemble absurde, ce que l'on peut imager grâce à l'illusion d'optique.

  • L'expression sciences des systèmes (au pluriel) semble plus neutre car différentes "écoles" existent toujours. Quand on n'en comprend qu'une, il paraît évident qu'elle englobe toutes les autres, et il est donc difficile de quitter l'une d'elles pour embrasser les autres.

Ca sort d'où ? modifier

Peut-être de la frontière entre sciences humaines et sciences exactes.

la General System Theory modifier

C'est la théorie de Ludwig von Bertalanffy qui amène le concept de globalité au travers de la biologie.

Elle est aujourd'hui un peu fondue avec la systémique, mais elle a pourtant une identité propre.

La globalité : L'ensemble diffère de la somme des détails. Un élément plus un élément donne un nouvel élément qui a de nouvelles possibilités. Voir les isomères.

le structuralisme modifier

C'est Ferdinand de Saussure qui introduit la notion de structure à travers la linguistique.

La structure : On croit toujours connaître les limites d'une chose, mais quant il s'agit d'un mot, on doit définir ce qu'est la limite des choses. Où commence un élément, et où il finit. La différenciation des éléments dépend de l'utilité qu'elle peut avoir. Voir Le cru et le cuit.

la cybernétique modifier

C'est Norbert Wiener qui invente ce mot qui témoigne du principe de l'étude des échanges d'information en tant que tel à travers les mathématiques.

Les interactions : C'est un échange d'information entre deux objet. Que ces objet soit animal, humain ou mécanique, cela n'entre absolument pas en compte dans l'étude ce l'interaction en tant que tel. Voir aussi Théorie de l'information.

  • Récap'
la systémique le structuralisme la cybernétique
Principe Globalité, système Structure, différenciation Interaction, information
Sciences d'origine Biologie Linguistique Informatique théorique
Sciences apparentées Thermodynamique, Statistiques... Dialectique, Sciences cognitives... Intelligence artificielle, Psychologie sociale...
Composantes: L'émergence (& comportement émergent) Le signe linguistique La rétroaction, l'autorégulation (& l'auto-organisation)
Initiateurs Ludwig von Bertalanffy Ferdinand de Saussure Norbert Wiener
Acteurs Claude Lévi-Strauss

Ca sert à quoi ? modifier

 
paquet d'onde : un modèle du photon.

Aux sciences parentes modifier

Aux sciences affiliées modifier

Aux domaines parallèles modifier

On la rattache à :

Exemples modifier

Culture modifier

Les cultures orientales sont beaucoup plus proches de la conception systémique.

On peut noter l'exemple de la médecine chinoise qui soigne l'ensemble du corps pour guérir une affection, alors que la médecine occidentale adopte plutôt une approche opposée, bien que la médecine dite de réanimation soit orientée système.

Religions modifier

 
dualité en philosophie chinoise.

(Doit être éclairci) On peut exprimer l'opposition analytique / systémique au travers de deux formes de religions basées sur une dualité.

  • Les croyances manichéenne dans leurs états le plus extrême, séparent le bien du mal en deux mondes distincts. C'est par exemple le cas des croyances cathares. Il en découle une obligation de comportement très strict, c'est-à-dire une logique de contrôle. Dans un monde fini, on peut (voire, doit) agir pour l'améliorer. Le manichéisme n'est en fait pas aussi manichéen qu'on se l'imagine au {s-|XXI|e}}.
  • À l'opposé, la religion taoiste par exemple, parmi d'autres dérivées du confucianisme, lie intimement les opposés que sont le ying et le yang en un équilibre naturel. Mais le taoisme n'implique pas le contrôle, mais prône le « laisser faire ».

Au sein d'un organisme global, l'action d'une partie entraîne une réaction inverse d'équilibre. Alors que dans un monde où il y a des séparations totales ou des abstractions, on peut en contrôler une partie.

Philosophie modifier

Pas encore très clair non plus Cette contradiction est une base philosophique, l'opposition entre le déterminisme et le libre arbitre. Mais il devient plus difficile de faire un lien déterminisme ou fatalisme et systémique, ou libre arbitre et causal. En effet, la théorie du chaos peut à la fois induire un fatalisme, car on ne peut prévoir l'avenir, et un libre arbitre car une action minime peut tout changer.

Les théories holistes d'ontologie sont à la frontière entre les sciences des systèmes et la philosophie, et permettent de faire le lien.

Kant, parmi d'autres, introduit cette nouvelle approche dans La critique de la raison pure. Mais aussi Leibniz, avec la monadologie que Wiener cite pour introduire la cybernétique.