Prix de l'inaperçu
Le prix de l'inaperçu - Ignatius J. Reilly est un prix littéraire français décerné entre 2008 et 2015. Il est accompagné du prix de l'inaperçu - étranger.
Le prix
modifierLe prix a été créé en 2008 par Benjamin Fau avec Nils C. Ahl et Stéphane Rose[1].
Il récompense deux romans, récits ou recueils de nouvelles, l'un de langue française et l'autre, étranger, « qui, en dépit de leurs qualités de style et/ou de fond, n’ont pas reçu l’accueil médiatique qu’ils méritaient lors des ″rentrées littéraires″[2] ».
Le prix, remis à la fin du mois de mai, est doté d'un montant de 1000 €.
Le jury, tournant pour partie, est constitué de journalistes, d'éditeurs, de libraires, d'auteurs, de professeurs, de blogueurs mais aussi de simples lecteurs. Il est impossible d'en être membre plus de deux années.
Lauréats
modifierPrix de l'inaperçu - Prix Ignatius J. Reilly
modifier- 2008 : Zone de combat d'Hugues Jallon (Verticales)[3]
- 2009 : En espérant la guerre de Dominique Conil (Actes Sud)[4],[5]
- 2010 : Conquistadors d'Éric Vuillard (Léo Scheer)[6]
- 2011 : Double bonheur de Stéphane Fière (Métailié)[7]
- 2012 : Les couleurs de l'hirondelle de Marius Daniel Popescu (José Corti)[8]
- 2013 : Les choix secrets de Hervé Bel (JC Lattès)[9]
- 2014 : 180 jours d'Isabelle Sorente (JC Lattès)[10]
- 2015 : Le poisson pourrit par la tête de Michel Goussu (Le Castor astral)[11]
Prix de l'inaperçu - Étranger
modifier- 2008 : Twelve Bar Blues de Patrick Neate (Intervalles), traduit de l'anglais par Sophie Azuelos[3]
- 2009 : La Chambre solitaire de Shin Kyong-suk (Philippe Picquier), traduit du coréen par Jeong Eun-jin et Jacques Batilliot[4]
- 2010 : La Plaine de Bi Feiyu (Philippe Picquier), traduit du chinois par Claude Payen[6]
- 2011 : Au nord du monde de Marcel Theroux (Plon), traduit de l'anglais par Stéphane Roques[7]
- 2012 : Des bruits dans la tête de Drago Jancar (Passage du Nord-Ouest), traduit du slovène par Andrée Lück Gaye[8]
- 2013 : L'Étoile du généralissime de Iouri Droujnikov (Fayard), traduit du russe par Marilyne Fellous[9]
- 2014 : Ma vie dans la supérette de Kim Ae-ran (Éditions Decrescenzo), traduit du coréen par Jean-Claude de Crescenzo[10]
- 2015 : Le poids du temps de Lutz Seiler (Verdier), traduit de l'allemand par Uta Müller et Denis Denjean[11]
Notes et références
modifier- Christine Siméone, « Prix littéraires : la France championne des prix les plus loufoques », sur France Inter, (consulté le )
- Fiche du Prix
- « EN TOUTES LETTRES », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- « Vous ne l'avez pas lu, vous l'avez donc élu Prix de l'inaperçu... Merci ! », sur France Inter, (consulté le )
- Claude Combet, « Un prix qui ne passe pas Inaperçu », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le )
- Clément Solym, « Prix de l'inaperçu 2010 pour Éric Vuillard et Bi Feiyu », ActuaLitté, (lire en ligne, consulté le )
- « Prix », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Alexis Ferenczi, « Prix Jules Rimet, Mauvais Genres ou de l'Armée de Terre: ces prix littéraires insolites dont on ne vous parle jamais », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Claude Combet, « Hervé Bel et Iouri Droujnikov sont les lauréats des prix de l'Inaperçu 2013 », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le )
- « Prix de l’Inaperçu 2014 : les lauréats », sur Culturopoing, (consulté le )
- Claude Combet, « Michel Goussu et Lutz Seiler lauréats 2015 du prix de l’Inaperçu », Livres Hebdo, (lire en ligne, consulté le )